Prendre Conscience De Soi Est-Ce Devenir Étranger à Soi ?
Dissertations Gratuits : Prendre Conscience De Soi Est-Ce Devenir Étranger à Soi ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress : jusque là il ne faisait que « se sentir ». Il continue à prendre conscience de lui avec l’emploi du « Je » vers 2 ans, l’enfant se saisit comme n’étant pas un autre, mais bien lui-même. Il n’est plus un étranger pour lui-même. Et, c’est finalement cela prendre conscience de soi, prendre conscience que je demeure Un et identique derrière des états différents, c’est avoir le sentiment de sa personnalité. L’Homme prends conscience de sa personnalité mais il prends aussi conscience de son humanité, il arrive à se distinguer des choses.
L’Homme existe à ses yeux et ce qui le différencie des autres objets ou des animaux c’est que les autres sentent et que nous, Humains, nous ressentons. Nous sommes également capables de penser comme les animaux bien sûr mais nous pouvons en plus avoir une réflexion. C’est comme cela que Descartes a défini le cogito « je penses donc je suis » :c’est parce qu’il est capable de penser et d’avoir une réflexion qu’il est conscient qu’il pense et donc si il pense il existe en tant qu’Homme.
L’Homme est soumis à certaines nécessités : ce sont des déterminismes : on a des appétits, des désirs, des besoins, de l’agressivité, du désir sexuel … Nous possédons tous ces déterminismes car nous avons un instinct de conservation et de reproduction comme les animaux. Mais ce qui nous différencie des animaux c’est que nous avons une vie sociale : nous vivons en société mais nous avons des règles, des lois, des impératifs sociaux ou moraux ... Ce qu’exige le corps n’est pas forcément en accord avec ce qu’exige la société. Et c’est le comportement que nous adoptons afin d’être conforme aux lois imposées qui nous différencie des autres êtres vivants, c’est ce qui fait que nous sommes évolués et humains.
Nous avons à présent vu dans cette partie queprendre conscinece de soi c’ets produire une identité avec le « je » constitutif de la personnalité et la prise de conscience de l’Homme de son humanité mais nous allons à présent voir dna sune deuxième partie que prendre conscience de soi peut être devenir étranger à soi.
Nous allons voir dans un premier point la découverte de l’inconscient.
On distingue deux inconscient : il y a d’un côté l’inconscient comme adjectif, l’inconscience, tout ce qui est dépourvu de conscience ; et d’un autre côté l’inconscient comme substantif : selon Freud ce n’est pas forcément un déficit de conscience mais une réalité d’ordre psychique. L’inconscient est une partie du psychisme humain qui est étrangère à la conscience.
Freud émet l’hypothèse qu’il y a un inconscient. Ce qui justifie cette hypothèse ce sont des faits psychiques aperçus de nous mais qui ne sont pas expliqués par la conscience : les rêves, les actes manqués ... Par l’existence de ces faits, on peut supposer qu’il y a un inconscient psychique qui serait la cause de ces actes ou de ces faits inexplicables. Les actes manqués ne peuvent être compris qu’à partir de l’hypothèse de l’inconscient. Seuls les désirs inconscients peuvent expliquer certains actes manqués. Les actes manqués peuvent arriver à tout moment. Certains désirs exprimés par l’Homme peuvent être en contradiction avec les impératifs sociaux et moraux. Alors nous ne les accomplissons pas et ils peuvent causer une souffrance psychologique. Mais il existe un mécanisme qui permet de ne pas souffrir de ce désir non accompli : c’est le mécanisme du refoulement qui est un mécanisme inconscient. Une fois que notre désir est refoulé, il n’est pas détruit il est toujours présent dans notre inconscient et se manifeste seulement au travers de nos rêves.
Par la découverte de l’inconscient par Freud, notre conscience est réduite : nous n’avons pas accès à tout ce que nous sommes puisqu’il existe un inconscient, une partie qui nous est étrangère à laquelle nous n’avons pas accès.Les actes de l’Homme peuvent être dûs à sa partie inconsciente mais il peuevent aussi être expliqué par les lois du réel comme l’explique Spinoza .
Le libre arbitre, c’est déterminer par soi-même, faire un choix. Spinoza pense que le libre-arbitre est une illusion : l’Homme a l’impression qu’il agit sans aucune force extérieure mais pour Spinoza L’Homme est soumis à la nécessité (tout ce qui se produit dans l’univers selon un enchainement nécessaire, qui est et qui ne peut être autrement, des causes et des effets) ; on échappe aux lois du réel. La conscience nous fait croire qu’on a un libre arbitre mais c’est une illusion. Les causes qui nous font agir ce sont nos passions donc l’Homme n’agit pas selon sa volonté entière, il agit selon une partie quelque peu étrangère à lui. L’Homme agit selon selon ses envies, ses désirs ses passions données par la nature à l’origine. La nature peut permettre à L’Homme de prendre conscience de lui à partir de l’enfance lorsque l’enfant découvre le monde, il finit par se découviri lui-même et à prendre conscience de lui et de ses actes.
Le besoin de modifier les choses extérieures est déjà écrit dans les premiers penchants de l’enfant : le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les premiers ronds qui se froment dans l’eau, admire en fait une oeuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. A travers cet exemple de l’enfant qui s’amuse à
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