Qu'est-ce que le désir ?
Dissertation : Qu'est-ce que le désir ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Thomas te • 27 Octobre 2020 • Dissertation • 918 Mots (4 Pages) • 474 Vues
Clerc Guillaume T4S
DM Philo
Nous ne connaissons le désir qu’au travers de ses manifestations conscientes. La forme de sentiments, la manifestation du désir n’est pas le désir. Il y à une diversité de désir, le désir superficielle (ils viennent et parte …), et d’autre désirs qui structure la subjectivité de chacun de nous. Pour Freud, ce que nous sommes c’est du désir et notre identité c’est du désir. Il y aussi les ambitions. Mais formulons une hypothèse de ce qu’est le désir : Désirer c’est être conscient d’un manque ! Faut-il considérer le désir comme un problème ? Nous verrons dans un premier temps que le désir constitue un problème (à régler) pour la philosophie. Puis dans un deuxième temps que le désirs nous constitue et est « nécessaire ». Puis nous verrons dans un troisième temps le point de vue d’Epicure.
La philosophie s’intéresse au désir car elle constitue un problème à ses yeux. Pour régler le problème il faut en chercher la nature, les symptômes. Connaitre le désir pour régler ses manifestations. Tout d’abord, le désir constitue une menace, car le désir c’est la raison. Mais le désir n’anéanti pas la raison, car la raison ne disparait jamais. Chesterton à dit « Le fou à tout perdu sauf la raison », le véritable problème va être l’instrumentalisation de la raison. La philosophie à pour objectif de viser l’autonomie : renverser le rapport désir, raison ; il faut que la raison commande. Le désir constitue une menace pour le sujet, les Hommes veulent être heureux. Mais personne ne peut définir ce qu’est le bonheur si tout le monde le souhaite. Il y à une recherche perpétuelle pour le bonheur, on ne sait pas comment atteindre le bonheur. Voici une formule d’Aristote : « Les Hommes, il ne faut pas s’en étonner conçoivent le bonheur selon la vie qu’il mène ». la vie est la recherche du plaisir, de la sagesse et des honneurs (Le plaisir et la sagesse constitue la forme ultime pour Aristote). Mais cette définition de la vie porte de l’illusion, proche de la désillusion. Car le désir s’exprime toujours sous la forme de l’imaginaire. Ce qui va donc poser problème à Platon c’est qu’il est nécessaire de comprendre le désir pour le dominer, mais cela est quasiment impossible. Le désir impose sa représentation du réel : prendre ses désirs pour la réalité !
La véritable étude du désir va plutôt être : « que dois-je désirer ? » Il est possible d’orienter le désir. La philosophie va renoncer à juger les désirs, il n’y pas de bon ou de mauvais désir. Spinoza a dit : « nous ne désirons pas les choses parce qu’elles sont bonnes, mais c’est parce que nous les désirons que nous disons qu’elles sont bonnes ». Si chez Platon le désir s’oriente vers l’objet, pour la science du désir, c’est le désir qui créé l’objet du désir. Le désir est la conscience d’un manque, on ne peut désirer ce qui nous manque. Le désir va être la conscience d’une imperfection, et on va chercher à répondre à la recherche de cette perfection. Mais il peut aussi y avoir désir car elle exprime la permanence : d’un souvenir, d’une perfection (perdue). L’objet du désir reste inconnu, on recherche la perfection, l’objet légitime, le bonheur. Platon veut restaurer la cité, restaurer ce qui à été perdu, c’est pour ça que Platon ne condamne pas absolument le désir. « In girum imus nocte et consumimur igni». Platon s’y est intéressé car la question du désir était crucial, la question politique. Le désir fait oublier la finalité de l’existence humaine.
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