Quelle est la place de la femme dans notre société selon Roland Barthes ?
Commentaire de texte : Quelle est la place de la femme dans notre société selon Roland Barthes ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar salma23457UN • 5 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 1 333 Mots (6 Pages) • 305 Vues
Salma CPGE1
SOULAYMANI
« Personne n'est plus arrogant envers les femmes, plus agressif et méprisant, qu'un homme inquiet pour sa virilité. Cette phrase prononcée par l’écrivaine française du XX ème siècle Simone de Beauvoir montre que l’homme peut se montrer méfiant voir agressif contre les femmes qui chercherait à s’émanciper de leur place qui serait disant place inférieure face à un homme qui serait dit virile. Dans l’ouvrage La Mythologies qui est un recueil de 53 textes rédigés par l’écrivain français Roland Barthes entre 1954 et 1956.
Dans ce recueil nous retrouvons le texte Romans et Enfants. Ainsi nous nous demanderons quel est la place de la femme dans notre société selon Roland Barthes.
Roland Barthes développe sa réflexion en trois temps. Dans un premier temps, qui correspond au premier paragraphe, il montre une critique de la représentation de la femme par le magazine Elle. Dans un second temps qui correspond au deux paragraphe suivant il indique la condition qu’on infligerait aux femmes. Dans un troisième temps nous remarquons a travers la critique d’Elle la domination de l’homme sur la femme dans notre société.
Dans cette première partie nous observons la vision du magasine Elle sur la femme. A la ligne trois on remarque les termes « espèce zoologique » ce qui indiquerait que la femme serait comme une espèce a part de l’homme comme trop différente de celui ci ou bien appartenant à une autre classe sociale. De la ligne cinq à six « Jacqueline Lenoir (deux fille, un roman) » cet extrait nous fait comprendre que pour Elle la capacité de la femme a engendré des enfants ne pourrait pas être effacé par leur carrière d’écrivaine. Donc une femme sera toujours amené et ne se détacherait pas de sa capacité à avoir des enfants. Le fait que les femmes puissent travailler serait comme un privilège et non comme un droit comme nous le remarquons à la ligne treize « sa bonne conscience » . Les termes « il faut bien payez ses services » à la ligne quatorze Roland Barthes montre de l’ironie qui indiquerait que la femme devrait comme payer son droit de travailler comme si leur travaille serait d’engendrer les enfants. A la ligne dix-sept on remarque « statue éternel de la féminité » indique que selon Elle les femmes ne pourraient pas vivre sans être soumise à leur soi disant place qui leur serait imposer par leur sexe. A la ligne vingt-deux « promotion » ou bien à la ligne vingt trois « tribut » ces termes sont utilisé pour le domaine du travail. Pourtant les termes « destin biblique » le mot « destin » qui signifierait une puissance qui, selon certaines croyances, fixerait de façon irrévocable le cours des évènements et le terme « biblique » indiquerait la femme seulement comme la seconde de l’homme. Ce qui montre bien la notion d’obligation et l’absence de choix qu’on les femmes vis a vis de leur féminité et donc capacité à avoir des enfants. Selon la représentation d’Elle la femme serait toujours soumise à sa condition de femme.
Nous avons observé comment Roland Barthes montre la représentation sexiste du magasine Elle. Cependant comment la société inflige leur condition aux femmes.
A la ligne vingt six « jouez à l’homme, écrivez comme lui ; mais ne vous en éloignez jamais » nous remarquons des suites de phrases qui semblent se contredire. Ainsi nous comprenons qu’à travers ce sarcasme Roland Barthes montre les contradiction que nous retrouvons dans le magasine Elle. A la ligne trente et un « un peu de féminisme » ce qui semble assez ironique puisque le « féminisme » est un mouvement politique qui prône l'égalité réelle entre les hommes et les femmes dans la vie privée et dans la vie publique. Ce qui paraît donc assez contradictoire. Ce qui renforce ainsi la place ambiguë de la femme dans le magasine Elle. On retrouve aussi à partir de la ligne trente et un, une notion de relation charnelle. A la ligne trente trois « tous les deux profiterons beaucoup » qui implique que le seul plaisir des femmes contrairement aux hommes se seraient d’avoir des enfants. A la ligne trente six nous observons le mot « Muse ». Nous savons que les muses sont des déesses qui, dans la mythologie grecque, président les arts. Nous pouvons en déduire que c’est la femme qui auraient inspiré les hommes. Roland Barthes montre à travers cet exemple la femme serait celle qui inspire l’homme. Cependant la femme serait comme condamner « aux fonctions ménagères ». A la ligne trente huit « bon office » ce terme implique aussi le domaine du travail. La femme aurait donc reçu comme une sorte de présent le fait de pouvoir engendré des enfants. Par la suite Roland Barthes indique très clairement la place ambiguë que prend Elle. Comme nous le remarquons à la ligne quarante huit « dit oui d’un coté et non de l’autre » Elle ne prend pas une réelle position.
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