Scepticisme

Scepticisme : grec skepsis : examen.

Pyrhon d’Elis : fondateur du scepticisme.

Contraire du scepticisme : dogmatisme

Scepticisme : on peut discuter de tout

Doute : etat de l’esprit qui suspend son jugement ou diffère une décision dans l’indetermination des motifs qui poussent à faire le vrai

2 formes de doute :

• Hésitation face à incertitude
• Doute philosophique : repose sur résolution

• Doute sceptique
• Doute méthodique

Doute hyperbolique, radical, méthodique, provisoire, artificiel.

Doute méthodique est radical, universel. Il y a une différence importante avec le doute cartésien. Doute sceptique est perpétuel mais pas du tout provisoire.

Zétésis : recherche en grec.

Zététique : fait de rechercher de manière permanente et perpétuelle. Je n’aboutis pas sur une thèse forte sur laquelle je pourrais me reposer. Capacité à critiquer de manière constante, à réexaminer de manière régulière tout ce qui parait définitivement établit. Radicalisation islamiste.

Programmes européens de zéthétiques. Des spécialistes sont censés déradicaliser des islmanistes en leur réaprenant le gout de la recherche et du doute.

Le probable, le plausible. Idée de Descartes est d’eliminer toute forme de probable. Les choses doivent être vraies ou fausses. Sert à éliminer l’entre deux mais c quasi impossible.

Probable est ce qui détermine notre cas d’agir d’agir.

Nihiliste croit au néant.

Scepticisme : Vie de recherche, de zéthétique mais qui n’aboutit à aucun vérité définitive

But du sceptique est l’ataraxie ( stoïciens, epicuriens). Absence de trouble en grec.

Balance dont les plateaux s’équilibrent. Suspension du jugement en grec : épochè

Voie scpetique. C’est une voie. Voie se dit en grec agoque.

But est de se débarrasser de toute forme de scepticisme. A tout A, je peux opposer un non A de poids égal.

Epoché produit l’ataraxia. Je vais laisser les dogmatiques religieux et scientistes se disputer sur l’origine du monde.

Ataraxia est un Etat de douceur. On désire convaincre ceux qui ne pensent pas comme nous.

Sceptique est un intellectuel. But est d’aider les autres à être moins dogmatique.

Au dessus de l’ataraxia, il y a l’aphasia (ne peut plus parler), l’apatheia : plus aucun ressentiments.

Pb du sceptique : toute parole est dogmatique (opinion).

Sceptique se considère comme un médecin.

Théorie de l’honnêteté

Baltaasar Castiglion. Le courtisan : La cour a ses usages. Manuel de l’honneteté. 17e, nouveau type d’homme. Courtisan : vie à la cour.

Honnête homme est un nouveau type de civilité pour les bourgeois. Théorie de l’honneteté. Honnête homme est un peu cultivé, poli et civilisé mais n’est pas un noble. Honnêteté est une valeur sociale qui va concurrencer valeurs aristocratiques. Classe noblière a changé ses valeurs.

Cicéron : codification de l’honestas, honestum : beauté morale que doit rechercher le citoyen romain. Entre 4 domaines : connaissance, communauté, modération et grandeur d’âme.

Honnête homme doit développer la connaissance et la communauté. Le plus important est la communauté. Fonctions de citoyens doivent l’emporter sur fonctions de savant.

Le sceptique n’est pas Ménon : un paresseux intellectuellement.

Recherche du (sceptique) n’aboutit jamais : jamais de résultat. Etat qui va survenir est un Etat d’équivalence entre les thèses qui va procurer chez le sage une légèreté d’esprit qui se traduit par l’epoché : suspension du jugement.

Zététique est lui aussi à la recherche de l’ataraxia. Elle est obtenue sans la rechercher, elle suvient naturellement. Sage sceptique ne se fixe pas objectif l’ataraxie, elle survient.

Sextus empiricus : il ne faut pas prendre pour vrai ce qu’ils disent car ils ne sont pas certain de ce qu’ils disent. Pour chaque chose, nous faisons un rapport, conformément à ce qui nous apparait sur le moment. Un scpetique ne fera donc jamais d’affirmation générale. On parle d’une chose précise à un moment précis.

Filiation entre relativisme et scepticisme.

Relativisme : courant philosophique, thèse sur le vrai et le faux. Mouvement philosophique anthique avec aspects moraux. Relativistes : on n’a pas affaire à l’être des choses, seulement à l’apparaître des choses. La vérité est cachée, on ne voit

Fragment B2 Protagoras : « Homme est la mesure de toute chose » : chaque homme donne une valeur à chaque chose, à chaque instant.

(Flobert, éducation sentimentale : « ce fut comme une apparition » à propos de madame Arnoux. )

Scepticisme est une radicalisation du mouvement relativiste. Théorie de la connaissance, vérité, comme généralité immuable nous est cachée.

Phainoménon : ce qui apparait, par opposition à ce qui est. On ne voit que l’apparaitre des choses.

Diff entre relativistes et sceptiques

Sceptiques critiquent relativistes. Ils considèrent qu’ils demeurent des dogmatiques. Ils supposent qu’il y a un apparaitre et un être des choses qui nous est dérobé. Les choses ont un être mais on ne les connait pas.

Relativistes : affirment des choses mais de manière temporelle. Les sceptiques ne veulent rien affirmer du tt.

Platon : affirmer quelque chose et garder cette opinion.

Sceptique : il se considère comme un médecin. Nous avons la maladie du dogmatisme plus ou moins sévère. Médecin adapte ordonnances selon gravité du dogmatisme de chacun.

Médecin sceptique cherche des non A pour nous faire arrêter de croire à notre A pour que l’on est vrmt plus de dogme. Non A et A doivent être équivalents, il ne faut pas nn plus choisir non A.

Sextus empiricus : Adapter ordonnance selon degré du dogmatisme du malade.

Il faut soigner le patient, en tant que philantrope, médecin doit trouver les bons non A pour faire douter même les gens qui ne veulent pas se soigner.

Comment faire pour produire des non A ?

Il y a des « formules sceptiques » selon Sextus : manières de parler qu’on espère le moins dogmatique possible.

Ou mallon : pas plus : permet de prononcer phrase non dogmatique.

Formule du « peut-être », « admettons » : si je l’admet, c’est que je ne suis pas sur. « il est possible que.. », « je suspend mon jugement », « je ne détermine rien », « tout est incompréhensible ».

Sextus : il faut utiliser ces formules dans un certain etat d’esprit, pas comme des affirmations. Formules doivent être auto-contradictoires. Sceptique n’a pas peur de se contredire. Formules sceptiques : moyen de rendre phrases temporaires.

Je ne sais rien : affirmation très dogmatique alors même que présence de  négation.

Les sceptiques se contredisent. S’affranchissent-ils pour autant du principe de non-contradiction ? Non

Antiquité : 2ème école sceptique, née dans l’académie de Platon (école).  Ecole va devenir sceptique car scepticisme est à la mode. Ils vont s’appuyer sur Socrate, il nous faut revenir au Socrate historique. Socrate était premier des sceptiques : « tout ce que je sais c’est que je ne sais rien ». Suites aux critiques des pyrrhoniens (car je sais quelque chose) , et ils rajoutent « cela même je ne le sais pas » : néo-académiciens (Arcesilas et Carnéade).

Pyrrhoniens : 1ere école : phrase de Socrate est dogmatique : je sais une chose : que je ne sais rien.

Point commun des dialogues platoniciens avec Socrate : aporie. Ils sont aporétiques : sans résolution, aporos en grec. Aporie : instrument de la dialectique. Aporie n’est pas négative, n’est pas un aveu d’échec car elle nous fait progresser dans la résolution des problèmes. Éliminer des erreurs, progression. Aporie est un instrument de la dialectique, pas forcément considéré comme un échec.

Aporie : j’ai été capable de mettre face à face des opinions contraires raisonnables. En Etat d’aporie, j’ai produit des opinions solides et intéressantes.

Dogmatisme est mal car il rend violent, mène à la dispute, à la dissension (désaccord).

MA : dispute est une discussion. Sujet sur dispute, disputatio est argument philosophique. Dispute est un dialogue philosophique qui oppose sentiments contraires.

Aristote : choisit un thème, puis réalise un exposé doxographique : liste des opinions sur les termes.

Thomas d’Acquin : aristotélicien : opinion pro, opinion contra puis discussion pour trouver nouvelle solution.

Disputation : mode de la discussion philosophique chez les médiévaux.