Sujet d'Etude Mercation Ventes
Note de Recherches : Sujet d'Etude Mercation Ventes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresJulienne Georges-Henri T.STG2
potentiels, français et étrangers et permettent aux éleveurs d’écouler leur production. Le physique, les origines, les performances de la mère ou encore l’attrait commercial du père
font la qualité de chacun des yearlings.
Histoire : La première vente de yearling de l’histoire de Deauville s’est déroulée le 20 août 1887dans l’enceinte du pesage de l’hippodrome de Deauville-La Touques. Le record du jour alla à une pouliche adjugée à 7 700 francs. C’est à l’Etablissement Chéri que revient cette initiative, dont il assure seul l’organisation pendant 12 ans. En 1899, le Tattersall Français inaugure à son tour à Deauville une succursale destinée aux ventes annuelles de yearlings provoquant l’admiration. On s’extasie alors sur les 76 boxes aménagés et, pour ne pas paraître inférieur à son rival, l’établissement est de nouveau agrandi en 1921 et 1926. De 1968 à 2006, c’est l’Agence Française de Vente du Pur-sang qui est responsable de l’organisation des ventes de yearlings à Deauville, devenues incontournables dans le monde du cheval et attirant toujours plus de clientèle étrangère. En août 2006, une toute jeune société, Arqana, reprend les rênes de cette activité. Spécialisé dans la vente aux enchères de chevaux de courses (pur-sang et trotteurs) et d’objets d’art, le Groupe Arqana regroupe l’ensemble des activités des anciennes agences Goffs France et l’Agence Française de Vente du Pur-Sang.,
Catalogue 2006 des ventes de Deauville de Yearling du mois daout.
Qu’est ce qu’un Yearling ? •
Yearling est un anglicisme désignant un cheval pur-sang anglais, ou plus précisément un poulain qui est dans son année de 1 an (né l'année précédente).Par extension, yearling peut désigner les poulains de n'importe quelle race, nés l'année précédente. Les ventes de yearlings de Deauville (Normandie, France) sont célèbres.
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• Les Echos n° 19732 du 18 Aout 2006 •
Premières ventes de yearlings majeures du circuit européen, les ventes d'août de Deauville sont le lieu de rencontres et d'affaires pour tous les professionnels des courses et de l'élevage. Les acheteurs du monde entier y sont présents ou représentés. « En quelques jours, c'est toute une année de production qui est valorisée. Lorsque le marteau tombe et que le yearling quitte le ring, le vendeur sait si ses efforts et ses investissements ont été profitables et l'acheteur, qui a fait son choix, peut désormais commencer à rêver », observe Philippe Augier, président du groupe Les Ventes de Deauville (46 millions d'euros de chiffre d'affaires), organisateur des ventes à travers sa filiale, l'Agence La vente d'août est la vacation la plus prestigieuse de son activité. Au début de cet été, le groupe a d'ailleurs été racheté par l'Agha Khan et Artcurial afin de donner naissance, après fusion avec Goffs France, à un grand groupe européen dans les ventes de chevaux (« Les Echos » du 18 juillet 2006) et dont le nouveau nom sera présenté aujourd'hui à Deauville.
Pour ces ventes, 518 yearlings, sélectionnés parmi un grand nombre d'inscriptions, seront présentés à la vente. « Le catalogue est bon, estime Philippe Augier. Tout comme le marché, au vu des ventes de cette année et notamment des récentes ventes de yearlings aux Etats-Unis. Beaucoup d'acheteurs étrangers sont arrivés à Deauville. Maintenant, il nous reste à attendre, car il est difficile de faire des pronostics au regard des grands événements internationaux. » Le fruit des meilleurs élevages français est attendu mais aussi des yarlings en provenance d'Angleterre, d'Irlande, d'Allemagne, d'Italie et des Etats-Unis. Depuis deux ans, les ventes se déroulent désormais sur quatre jours, mais, pour cette saison, les dates ont été modifiées : les enchères commencent dès ce vendredi (au lieu du dimanche) et se termineront le lundi 21 août. « Nous voulons profiter d'un grand week-end hippique avec notamment le prix Morny, qui se déroule ce dimanche », ajoute le futur président du conseil de surveillance du nouveau groupe. L'an dernier, les ventes d'août s'étaient achevées sur un chiffre d'affaires total de 22 millions d'euros, soit une baisse de 20 % par rapport à 2004, pour un prix moyen de 70.353 euros, en retrait de 8 %. Les chevaux vendus en 2005 à Deauville commencent tout juste à apparaître dans les classements, mais, au début du mois de juillet, ils avaient déjà remporté plus de 40 courses en France et en Angleterre.
PHILIPPE LEGUELTEL Source : http://archives.lesechos.fr/archives/2006/LesEchos/19732-75-ECH.htm
•Chiffre d’affaire en 2009•
Deux mille yearlings étaient sur la ligne de départ au printemps. Le pedigree a permis d'en sélectionner environ 1 200. Ces 1 200 yearlings ont été répartis entre les trois ventes aux enchères organisées par Arqana à Deauville, en août, octobre et décembre.S'adressant en priorité à une clientèle internationale, la première est la plus prestigieuse. L'an dernier, son chiffre d'affaires a, pour la première fois, dépassé les 40 millions d'euros. «Nous avons bénéficié d'un calendrier favorable car la crise n'avait pas encore atteint son pic de l'automne», souligne Éric Hoyeau.
Après Vincennes (2 et 3 septembre), Deauville prenait le relais mercredi à Deauville. La première soirée a confirmé la bonne tendance actuelle du marché. 75 chevaux ont trouvé preneur pour un total de CA de 1.981.000 euros (+5,4%), pour une moyenne de 26.400 euros, identique à l'an passé. Gérard Augustin-Normand le propriétaire du pur sang Le Havre, a été l'homme de la soirée. Par l'intermédiaire de l'entraîneur Thierry Duvaldestin, ce spécialiste de la finance a en effet acquis les deux "top", déboursant 140.000 euros pour un fils de Coktail Jet, demi-frère d'Oyonnax et neveu de Rombaldi, et 120.000 euros pour un produit de Goetmals Wood et Udotée, une soeur des classiques Carpe Diem, Fac Similé et Jam Pridem. Comme à Vincennes, une semaine plus tôt, deux poulains ont donc dépassé la barre des 100.000 euros. La tendance a été sensiblement identique dans la fourchette 50/100.000 euros avec six numéros adjugés. On y recense un fils de Love You payé 80.000 euros par Neuilly Bloodstock (F Amar), un produit d'Insert Gede élevé par Mme Georges Dreux à 58.000 euros (Ecurie des Charmes), puis quatre pouliches issues de Goetmals Wood (deux), CoktailJet et Love You. Ensuite, quinze numéros ont trouvé preneur dans la tranche 30/50.000 euros. 30% des chevaux ont été retirés, un chiffre équivalent à l'an dernier, dont un produit de la classique Miss Castelle et un fils d'Orlando Vici, tous les deux à 80.000 euros.
François Hallopé
• Le consomateur , moteur des ventes •
Certes, le marché des galopeurs s’adresse davantage à des investisseurs étrangers et richissimes, mais ce regain d’intérêt est tout de même une tendance générale que l’on retrouve également chez les trotteurs, des chevaux de course plus à la portée de nos portefeuilles français.
Je pense que cela s’explique par le fait que lorsque les marchés financiers s’agitent dans le mauvais sens, lorsque la bourse inquiète plus qu’elle n’attire, les investisseurs petits ou gros, trouvent que le caractère aléatoire de l’investissement lié aux chevaux de course ne l’est pas tant que cela. Ils considèrent également que le plaisir et l’attractivité des courses valent bien de se détourner des habituels sentiers battus des marchés boursiers et de la finance. Lorsque l’on a décidé d’acheter un pur-sang, il faut partir lourdement armé. En effet, à 100.000 euros de moyenne, ça ne rigole plus et il faut avoir les reins solides; certes, il est tout à fait envisageable de se tourner vers un cheval d’un prix moindre, mais il s’agit souvent de lots délaissés par les investisseurs institutionnels, ce qui n’est pas bon signe. En effet, les grandes maisons surtout anglo-saxonnes ou moyen-orientales, possèdent le savoir-faire et les techniques d’analyses adéquates pour évaluer le potentiel génétique d’un cheval au vu de son pédigrée et elles ne prennent pas le risque de laisser filer un futur crack, quitte à faire monter les enchères à des niveaux indécents.
PS : Dans le monde du trot, les choses se passent différemment et au jour d’aujourd’hui, on reste entre acheteurs français, ce qui assure des prix de vente quand même bien inférieurs. L’évaluation de la valeur d’un cheval se fait encore au feeling, et même si l’acheteur lambda jette un coup d’oeil au pédigrée, aux familles qui le composent, l’analyse reste assez superficielle, laissant davantage de place à une observation approfondie de la conformation de l’animal.
Source : © 2011 Chevaux de Course | D. Barlogis.
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