Surréalisme en trois temps
Thèse : Surréalisme en trois temps. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar MiyazakiMiyazaki • 4 Décembre 2019 • Thèse • 966 Mots (4 Pages) • 575 Vues
Présentation du projet :
Acoquinement ambigu entre l’abstraction qu’est l’absurdité et le rationalisme kantien, cet essai surréaliste intitulé : “Surréalisme en trois temps” tente d’appréhender les liens intangibles, certes, mais indéniablement abondants qui unissent la raison et l’absurde.
Surréalisme en trois temps est également une réflexion ouverte sur le carcan qu’est la grammaire et le jargon métaphysique et les limites que ceux-ci nous imposent quand vient le temps de penser le Monde, l’Être et le Néant.
Mes inspirations sont, entre autres, la philosophie des penseurs et philosophes allemands Nietzsche et Wittgenstein, le raisonnement portant sur l’absurde de Camus ainsi que les diverses pratiques pour le moins subversives des écrivains et artistes issus du dadaïsme.
Il est important de préciser que la seconde partie de l’essai fut rédigée en 4 minutes et 50 secondes et ne fut ni remaniée, ni peaufinée ultérieurement.
Surréalisme en trois temps.
Titre :
Dieu est né.
Il n’est que l’ersatz d’un tel comme je suis l’ersatz d’un autre.
Ainsi, Dieu éclipse tout Néant.
Le Néant est, en somme, l’absence de questions et, par le fait même, une réponse en soi.
Le Néant est, également, l’apothéose d’une pensée raisonnée sur la vie.
La philosophie, c’est penser le Néant d’une tout autre manière, c’est comprendre qu’il n’y a rien à comprendre.
Comprendre qu’il n’y a rien à comprendre, c’est raisonner ludiquement.
Affirmer que Dieu est né est plus nihiliste qu’affirmer que Dieu est mort.
Pourquoi donc ?
Il n’y a rien de plus infécond que Dieu et l’Absurde, car l'Absurdité, c’est espérer que l’on puisse, un jour, comprendre.
Penser ex nihilo est, semblerait-il, pensé l’Absurde.
Et la raison dans tout cela, que faites-vous de la raison, dites-moi.
La raison, c’est la faculté de comprendre ce qu’il n’est pas nécessaire de comprendre.
Tant et aussi longtemps que l’Homme sera mû par la raison accompagnée de l’Absurde, le Néant subsistera, aussi soluble soit-il.
Tentative d’absurdité par processus de sélection hasardeuse en 4 minutes 50 secondes :
Titre
Captivé par les passions d’un torrent qui s’imagine m’étreindre
Panégyrique de l'humain, qui n’est qu’objet d’estime et par le fait même, de contemplation
Il ne peut se passer d’une clémentine qui jamais, n’aura fleuri.
Trouble-fête, rabat-joie, misérable est la condition de mes pairs.
Médiocrité qui s’empare de nous tous, le vertige n’est rien d’autre que la peur de monter
Monter, descendre, sens dessus dessous, calomnie des citadins du château aliénant, ainsi nous regrettons nos infamies sulfureuses
Jamais je n’abdiquerai face à la bien-pensance qui salit mon dogme.
Partez, mouton de Panurge, je vous épargne, car je suis bon, magnanime.
Vaille que vaille, je retrouverai la fleur des pois de ce monde miteux, gangreneux
Ils sont las, ils n’en peuvent plus, de cette misère qui susurre à leurs oreilles des peines et des misères.
La contrainte d’un monde que la langue n’épargne pas, car notre définition de l’être s’arrête là où commence la grammaire.
Je n’ai que faire de vos ritournelles, je me languis de vos plaintes amères.
Le crépuscule
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