Histoire des institutions politiques et sociales de l'Antiquité
Cours : Histoire des institutions politiques et sociales de l'Antiquité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Marine Plazanet • 12 Novembre 2017 • Cours • 16 678 Mots (67 Pages) • 1 502 Vues
Histoire des institutions politiques et sociales de l'Antiquité
Titre 1 : Athènes et les Citées grecques
CHAPITRE I : La société Homérique
Section 1 : La royauté Homérique (1050-800) |
Période qui fait la jonction entre l'époque mycénienne et l'époque classique, la période homérique est appelé l'âge obscur car on ne sait rien sur cette période, en effet la société mycénienne qui existait avant était une société brillante, civilisation brillante qui avait développé une organisation politique autour d'une pluralité guerrière, qui avait développé l'écriture utile pour l'administration, cette société a disparue sous l'effet de l'invasion de peuple venu d’Europe centrale qui n'ont rien laissé, l'écriture disparaît. Il faudra attendre 700 pour que l'écriture soit redécouverte. D'autres peuples s'installent sur ces ruines, les Doriens qui occupent le territoire de la Grèce qui ont une civilisation peu avancé (âge de fer) les progrès vont être lent... très peu de source écrite et archéologique mais il existe l’œuvre d’Homère « l'Iliade et l’Odyssée » Iliade : guerre de Troie et Odyssée : retour d'Ulysse. L’Iliade a été composé dans les années 800 av JC et L’odyssée dans les années 750. Ces œuvres n'ont pas de valeur historique mais elles relatent le mythe de la naissance du monde grecque. Dans l'odyssée il existe une évolution dans le régime des cités grecques, passage d'un gouvernement de type monarchique (Iliade) à un gouvernement de type aristocratique (odyssée). Au VIIIe s l'aristocratie devient le pilier de l'organisation politique et sociale des cités grecques.
Sous-section I : l'organisation politique, le roi et ces compagnons
S'établisse les 3 organes politiques que l'on retrouve dans toute les citées grecques :
le roi : Auquel se substitueront bientôt les magistrats, puis l'organe de conseil et l'assemblée populaire. Le roi est un nourrisson de Zeus, de ce point de vue il bénéficie de la faveur de Zeus mais est un être humain, il exerce un pouvoir confié par Zeus, pouvoir qu'il transmet à sa descendance, pouvoir dont le symbole est le sceptre. Le roi gouverne et rend la justice, c'est parce qu'il dit le droit qu'il est législateur, l'écriture n'existe pas. Pas de conséquence de droit écrit, la loi est dite lors de litige par le roi. Son pouvoir donné par les dieux le roi est tenu de rendre la justice conformément au bien, c'est à dire à la volonté divine, le fait de dire le droit doit être conforme à la Dike (notion de ce qui est juste).
Le conseil est composé des compagnons du roi : ils constituent la noblesse et forment le conseil du roi, pas de pouvoir d'initiative, il doit être réunis par le roi afin que chaque membre du conseil donne au roi son avis sur une question du gouvernement ou de justice, une fois le conseil réunis chaque compagnons a le droit de s'exprimer librement mais son avis n'est que consultatif, la décision finale incombe au roi et à lui seul. Cette pratique de la consultation montre que dès l'époque homérique les membres de l'aristocratie participent au gouvernement : naissance de la prise du pouvoir par les aristocrates.
L'assemblée populaire : ensemble des citoyens guerriers qui se réunissent sur l'initiative du roi sur la grande place publique (Agora), le roi s'exprime devant son peuple afin de lui faire part de grande décision et le peuple réagit soit par acclamation ou bien silence. Le rôle du peuple est plus que mineur. Il faudra attendre la fin des années 600 pour que le peuple commence à voter dans les citées grecques.
Sous-section II : L'organisation économique et social
la société homérique est structuré et hiérarchisé :
La structure sociale de base est l'oikos qui a une triple fonction :
- économique : s'articule à partir d'un domaine foncier de la terre placé sous l'autorité de son propriétaire qui est aussi chef de famille, ainsi que ceux qui exploitent cette terre. L'oikos se suffit à lui-même, le chef de famille et les siens peuvent vivre en autarcie.
- Juridique : dans la mesure ou au sein de l'oikos que l'individu va pouvoir trouver une protection juridique au sens ou le chef va rendre la justice domestique à l'intérieur de l'oikos.
- Politique : étendue territoriale de l'oikos qui va permettre l'étendue de la noblesse.
L'oïkos le plus important est celui du roi, mais celui de l'aristocratie se trouve juste en dessous. C'est la puissance économique qui a bâtit les structures politiques. Au sein de ces oikos la société est hiérarchisé les hommes libres sont divisés en 4 classes sociales qui sont séparées par un fossé entre la 1ère et les 3 autres.
- En haut les grands propriétaires fonciers (compagnons du roi) ils vivent de l'exploitation de leur oikos mais ils vivent aussi de la guerre (rapporte un butin) or la guerre n'est pas remporté par la masse des combattant mais par les nobles qui s'affrontent entre eux au cours de combats singulier).
Tout en bas de l'échelle sociale les non nobles qui sont divisé en 3 classes :
- En haut les paysans qui cultivent leur oikos ou celui d'un noble, ils ont une protection juridique car vivent dans l'oikos.
- Puis les artisans qui ont un statut différent selon qu'ils vivent à l'intérieur ou l'extérieur, travail pour le noble qui en est propriétaire et habite sur ce territoire et protection juridique. Les artisans ambulant vont d'oikos en oikos, n'ont pas de protection juridique, vie très précaire.
- Enfin classe des thètes, manœuvre non spécialisé, vendent leur service au maîtres de l'oikos, saisonnier.
Section 2 : L'aristocratie triomphante (800-600) |
On passe d'un régime monarchique à un régime aristocratique mais c'est un phénomène qui prend du temps et qui est abouti au VIIème siècle. Homère nous montre les origines de ce phénomène mais ne décrit pas les institutions aristocratiques. L'écriture est redécouverte, on l'utilise pour mettre par écrit les poèmes homériques. Jusqu'au 19eme siècle aucune source écrite sur les institutions jusqu'à ce que en 1890 les archéologues découvrent en Égypte un papyrus sur le texte on trouve « la constitution d’Athènes » ce texte est le texte d'Aristote. En 320 av JC lorsqu'il a voulu écrire la politique il a d'abord procédé à une recherche des sources il a étudié les constitutions politiques de plus de 150 citées grecques. De 150 constitutions misent par écrit il n'en reste qu'une celle d'Athènes.
Sous-section I : Le gouvernement aristocratique
Le passage de la royauté au régime aristocratique s'est opéré en 2 siècles. On passe d'un pouvoir royal, viager et héréditaire à un pouvoir aristocratique dans lequel 9 magistrats se sont substitués au roi, ces magistrats sont appelés les archontes (ceux qui commandent). Ils se sont distribués entre eux les anciennes prérogatives royales. Naissance de la magistrature (le magistrat n'est pas un juge mais celui qui occupe une charge publique).
- Les magistrats (archontes) :
Ils forment un collège de magistrats, abouti que dans les années 600. 9 magistrats élus pour un an par les nobles qui compose le conseil de l’aréopage. Ce collège de 9 archontes est un collège aristocratique qui a la charge du gouvernement de la citée. Ils se répartissent les taches gouvernementales. Le 1er est l'archonte éponyme qui dirige les affaires intérieure de la citée, gère le trésor publique et convoque l’aréopage et l'assemblée populaire.
Archonte polémarque il a le commandement militaire, archonte au roi celui qui relève du culte. Les 6 autres archontes sont thesmothètes = chargé de la juridiction civile, le roi est une émanation des précédents judiciaire, ils se transmettent oralement la connaissance du droit.
- Le conseil de l'aréopage :
Il se réunit sur la colline de l'Arès, ce conseil a un pouvoir qui s'est renforcé par rapport à l'époque de la royauté homérique, il élit les 9 archontes et contrôle la gestion par les archontes du gouvernement de la citée. L'aréopage est chargé sous la présidence de l'archonte roi de la juridiction (tout crime constitue une souillure religieuse).
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