RAMSES

MCD

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS

RAMSES II FILS DE LA LUMIERE

                           La naissance d’une dynastie

La lignée des AMENOPHIS étant éteinte en 1340 avant notre ère, TOUT-ANKH- ATON monta sur le trône aux environs de son 10ème anniversaire.

Lui succéda le Vizir Ay et le Général HOREMHEB de 1327 à 1295.

Le Général devenu Pharaon nomma PA RAMESSOU Vizir. Comme Pharaon n’avait pas d’héritier, PA RAMESSOU fut investi Prince héritier du pays entier et son fils SETHI désigné comme second Vizir.

Selon la coutume, SETHI donna le nom de son grand-père à RAMSES.

Quand le Pharaon HOREMHEB mourut en 1295, RAMSES assista au couronnement qui devint le fondateur de la dynastie des Ramessides soit la 19ième dynastie.

RAMSES I mourut deux ans après son sacre mais il avait confirmé SETHI corégent en titre.

SETHI I décida de faire participer  RAMSES âgé de 13 ans au combat contre les Hittites en SYRIE. La précocité de son fils incita SETHI à lui confier certaines responsabilités en nommant son successeur désigné prince héritier du pays entier.

La corégence s’établit alors que RAMSES venait d’avoir 15 ans.

Les deux grandes épouses royales lui donnèrent ses premiers enfants.

SETHI se déchargea de la surveillance du programme architectural. RAMSES eut l’occasion d’approcher la corporation des artisans thébains et de découvrir leurs travaux.

L’EGYPTE a mené des expéditions militaires en CANAAN, dans l’AMOURROU ainsi que des expéditions asiatiques et libyennes.

A l’âge de 22 ans RAMSES reçut officiellement les tributs de Basse et Haute NUBIE.

Peu de temps avant le décès de son père il avait repoussé l’invasion des guerriers de la mer et avait transformé les prisonniers en fidèles mercenaires.

A 25 ans RAMSES devint Pharaon.

Pour son sacre RAMSES II a connu une mort symbolique et fut placé sur un trône mystérieux construit sur une pierre prophylactique.

Les rites de couronnement qui permettent à Pharaon de gouverner dans le cosmos se caractérisent par une vêture symbolique pour aller auprès de DIEU.

Pharaon port un bandeau qui est à la fois l’œil d’HORUS et un éclair lumineux, un collier équivalant à l’œil d’HORUS, un pagne et un tablier d’or.

Le nom du tablier d’or « SOUTH » indique qu’il est une matrice donnant naissance au Pharaon.

Pharaon est le plus sacré et le plus riche en « KA ».

Le mot s’écrit avec deux bras levés vers le ciel et signifie « taureau », l’animal le plus puissant de la création du point de vue des égyptiens.

Le « KA » est une puissance surnaturelle. Selon le texte des Pyramides, le Pharaon est comparé à HORUS qui sort de l’acacia pour exprimer les forces divines qui sortent de l’arbre sur cette terre céleste.

Les textes des Pyramides :

Il s’agit de la tradition spirituelle de l’EGYPTE pharaonique qui est un ensemble de formules symboliques et rituelles inscrites pour la première fois dans la Pyramide du roi OUNAS ver 2375 avant J.C. . Puis dans celle des souverains de la 6 ième dynastie.

C’est le Grand Prêtre de la ville d’HELOPOLIS qui portait le titre de « Grand Voyant » ainsi que les sages qui formulèrent cette vision spirituelle.

Ces textes sont inscrits en hiéroglyphes.

La spiritualité est affaire d’intuition, de perception, d’ouverture du cœur et du regard.

Harmonie et rectitude sont les thèmes majeurs évoqués par la figure symbolique de la déesse MAAT.

MAAT est la règle éternelle de l’univers, harmonie et justice.

La spiritualité des textes des Pyramides affirme la solidarité de Pharaon avec les Dieux de l’univers et MAAT.

La spiritualité des textes des Pyramides affirme la solidarité de Pharaon avec les Dieux de l’Univers et MAAT.

L’autre thème central est la lumière.

Les monuments sont capables de capter la lumière dans la pierre. La lumière est indissociable de l’énergie.

Pharaon devient lui-même un éclat fulgurant qui illumine l’univers. « Etre lumineux, c’est être utile ».

L’ensemble des divinités collabore à la mise au monde d’une œuvre primordiale que l’EGYPTE a nommé Pharaon.
Tout s’incarne et se formule par lui. Bâti par les Dieux, Pharaon bâtit leurs demeures, les temples pour qu’ils restent présents sur terre.

Pharaon vit parce qu’il est vêtu de l’œil. Les parfums qu’il choisit, les offrandes qu’il présent aux DIEUX sont l’œil d’HORUS.

La création est un regard. Voir c’est créer.

Le corps humain est porteur de signes et de symboles. Toutes ses parties peuvent devenir l’expression de fonctions créatrices.

Par sa formulation de la vérité Pharaon peut remplir sa fonction terrestre et céleste en étant « IMAKH, VENERABLE et VENERE ».

Pour devenir un être de lumière, il faut être silencieux pour entendre la parole divine.

« La DOUAT », espace de gestation met au monde le Pharaon et lui donne naissance en compagnie d’ORION.

Le mot est formé sur la racine « VENERE » et s’écrit avec une étoile à cinq branches placées à l’intérieur d’un cercle.

Pharaon est une étoile d’or unique qui monte de l’Orient du ciel.

Pour la civilisation égyptienne c’est une étoile qui est la source de la vie : l’étoile polaire.

C’est le signe de l’étoile à cinq branches qui est le signe de la connaissance.

A sa mort, Pharaon veut s’assimiler à la plus brillante des étoiles car le rite de l’ouverture de la bouche consiste à ouvrir les cinq sens du défunt grâce à un crochet qui porte le nom de

« GRANDE OURSE ».

Dans le « dictionnaire des symboles », il est écrit que le fil à plomb est décrit comme joignant la GRANDE OURSE ou lettre G qui se substitue à elle, c'est-à-dire joignant le pôle céleste au pôle terrestre ; 

L’étoile SIRUS se situe dans la constellation du GRAND CHIEN à 12°59 du CANCER.

Elle représente les DIEUX OSIRIS, THOT et SOTHIS. Dans ce signe commence l’année égyptienne.

SIRUS est située en maison 4 du  Zodiaque. C’est là que la lune s’unit au taureau.

Dans cette maison les égyptiens les égyptiens sont en relation avec les deux bœufs sacrés « APIS » emblème lunaire et « MNEVIS » emblème solaire.

La féminité divine joue un rôle important.

« SEKMET » femme à tête de lion, offre à Pharaon la puissance.

« SHESEMTET » est la ceinture et le tablier divin que revêt le Pharaon.

« NEPHTIS » signifie maîtresse du temple.

« SECHAT » est la patronne des tracés géométriques.

Pharaon est le maître de toutes les choses et de tous les rites.

Le Monarque reçoit les dons des douze génies mâles « les KA » et des douze génies femelles « les HEMESOUT».  Le dieu HEKAT  entre en contact avec Pharaon et lui enseigne les modes de création les plus sacrés.

En F.. M.. Cela indique les douze mois de l’année, les douze signes du Zodiaque, les 24 portes où le soleil doit passer, la règle à 24 divisions du F..M…

Le rite de l’accolade montre le Dieu communiquant au roi le souffle créateur.

Dans un dialogue avec « PTAH » le Dieu des artisans, RAMSES II reconnaît que le Dieu l’a placé sur le Trône.  Il doit être périodiquement ré initié afin de recouvrer un nouveau dynamisme.

Le roi est considéré comme le maître d’œuvre du royaume. Il doit surpasser les réalisations de ses prédécesseurs.

Sur le site de DEIR EL MEDINESH a vécu l’une des plus importantes communautés d’artisans initiés de l’histoire égyptienne. Cette hiérarchie comprenait des  Maîtres, des Compagnons, des Apprentis qui vivaient selon une règle particulière.

Cette fraternité avait appris à polir la pierre brute dans le Temple de « PTAH » à MEMPHIS où l’initiation reposait sur l’apprentissage et la maitrise des arts opératifs. On  y enseignait l’art de tailler la pierre, de donner vie aux statues, de fondre les métaux.