Broderie Lunéville à Travers l'Arbre
Commentaires Composés : Broderie Lunéville à Travers l'Arbre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresemière école d'apprentissage voit le jour en 1924.
Aujourd'hui, la broderie Lunéville, ou à l'aiguille, sert essentiellement la haute couture, le prêt-à-porter de luxe, le music-hall et plus rarement l'ameublement. Les grandes maisons de broderies se trouvent à Paris, on n'en compte plus que quelques-unes en Lorraine.
Le Ginkgo Biloba
Certains arbres comme certains hommes ont un destin qui les distingue de la foule de leurs semblables. Ils se singularisent et alimentent les chroniques, alors que d’autres demeurent et demeureront à tout jamais dans l’anonymat. Le Ginkgo Biloba appartient à la première catégotrie.
Dans la vie, il passe presque inaperçu. Sa silhouette n’est pas particulièrement originale au printemps ou en été. Par contre, à l’automne, le jaune éclatant de son feuillage s’impose et éclipse ses voisins, tant le jaillissement de ses couleurs lui confère une royale majesté.
Cet arbre est un véritable fossile vivant, seul rescapé de la grande famille des Ginkgoacées qui peupla la terre, au Jurassique, il y a 150 ans à 250 millions d’années. Originaire de Chine, c’est dans la province de Shandong, sur le mont Fulai, que se trouverait le plus vieux Ginkgo du monde, âgé de 3000 ans.
Il fut introduit en occident en 1727. Il est connu aussi sous le nom de « l’Arbre aux mille écus » en référence à la coloration jaune d’or de son feuillage automnal.
Son nom scientifique Gingko Biloba fait référence à la forme de ses feuilles en éventail à deux lobes caractéristiques ; yin xing shù son nom chinois, signifie « abricotier d’argent » et renvoie aux fruits des arbres femelles car le Gingko Biloba est une espèce dioîque, on distingue des arbres mâmes et des arbres femelles.
Réalisation du tableau « CASINO »
Ce tableau est inspiré du Ginkgo Biloba : ses feuilles, ses œufs et ses molécules.
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L’Arbre, son étonnante similitude avec l’homme
Certains disent que l’homme et l’arbre sont des frères. En effet, l’arbre a un squelette que nous appelons le cœur. Autour de ce cœur sans sève, dur et rigide, nous trouvons les parties vivantes, porteuses de liquides, enfermées dans l’écorce et protégées par elle. C’est un peu comme le squelette humain, dur et rigide lui aussi, qui supporte les autres parties du corps. Autour de notre squelette, il y a de la chair, des canaux, des organes, enfermées dans une enveloppe extérieure, l’épiderme.
Dans sa jeunesse, l’arbre ploie facilement. Dans son enfance, les os de l’homme sont flexibles, ils peuvent plier sans casser. Avec l’âge, le squelette de l’arbre perd beaucoup de sa souplesse. De même, une fois grandi, le squelette de l’homme devient de plus en plus rigide. Les racines permettent à l’arbre d’affronter les intempéries et de se tenir droit. L’homme et l’arbre ont tous deux besoins d’un régime équilibré pour être en bonne santé ; tous deux, de toutes sortes de façons, sont influencés par le milieu. Tous deux sont sujets aux assauts des virus, des bactéries et autres causes de maladie.
Réalisation du tableau « TRANSITION »
Il faut rappeler que l’arbre absorbaient l’oxyde carbonique de l’air et dégageaient de l’oxygène pour purifier l’atmosphère afin que l’homme, qui devaient venir longtemps plus tard, pût respirer à son arrivée. C’est peut-être par accident que nous employons fréquemment des locutions comme arbre de vie et arbre généalogique. Mais cela est fort à propos, car sans l’arbre, il n’y aurait pas de vie humaine, donc pas de généalogie.
Je me suis inspirée d’une coupe microscopique de chêne grossie environ 125 fois. Je l’ai appelé « TRANSITION » en rappel au lien qui nous unit depuis toujours à l’arbre.
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Réalisation du tableau « METAMORPHOSE »
J’ai réalisé ce tableau en m’inspirant de deux écorces d’arbres : le Chorizia et le Pin Napoléon. Je l’ai appelé « Métamorphose » car si la nature permettait les croisements entre les arbres, on pourrait voir apparaître de nouvelles sortes d’arbres donc d’écorces.
L’écorce, véritable armure de l’arbre, protège les tissus vivants contre les froids et les chaleurs extrêmes, les attaques des insectes, la déshydratation.
J’ai choisi le Chorizia car il se défend avec des épines contre les animaux qui voudraient manger ses graines. Comme la peau de l’homme, les écorces sont sujettes aux assauts des virus, des bactéries et autres causes de maladie.
Le pin Napoléon, lui, se détache par plaques grises dégageant des zones vertes, roses et jaunes.
Ce tableau en forme de puzzle fait référence aux plaques de l’écorce du Pin Napoléon, les « chapeaux chinois » représentent les épines du Chorizia. Quant aux choix des couleurs, j’ai utilisé le vert, le rose et le jaune de manière à rappeler les plaques dégageant ses coloris.
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L’Arbre, une figure emblèmatique
L’arbre de la connaissance du bien et du mal
Pour cela, il faut rappeler ce qu’est l’Age d’Or. L’Age d’Or et le Paradis représentent deux figurent d’un bonheur originel perdu. Dans la tradition gréco-latine, l’Age d’Or est un état primordial où les hommes vivent sans souffrir ni vieillir, où la nature généreuse les dispense du travail, où règnent la paix et la justice : la race d’Or vit encore dans la proximité des dieux.
Cette même proximité est celle d’Adam et Eve au jardin d’Eden. Lieu de délices et de perfection, le Paradis comporte en son centre une source d’eau vive qui se divise en quatre fleuves qui vont irriguer le monde, et deux arbres, « l’arbre de vie par lequel l’homme pouvaient devenir immortel, l’arbre du Bien et du Mal, par lequel il pouvait devenir mortel. »
Citation concernant l’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal :
« Le Seigneur Dieu planta un jardin d’Eden à l’Orient, et il y plaça l’homme qu’il avait formé. Le Seigneur Dieu fit germer le sol tout d’arbre d’aspect attrayant bon à manger, l’arbre de vie au milieu du jardin et l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais… Le Seigneur Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour cultiver le sol et le garder. Le Seigneur Dieu prescrivit à l’homme : « Tu pourras manger de tout arbre du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais car, du jour où tu en mangeras, tu devras mourir ».
L’injonction divine de la Genèse portait en elle le germe de la tentation. Le jeu du serpent consistant à inciter la femme à devenir l’égale de Dieu fait de la connaissance un orgueil pour certains, l’acquisition du libre arbitre pour d’autres ; mais elle est toujours inéluctablement liée à la mort.
Réalisation du tableau « COGNOS »
Ce tableau « COGNOS » signifie
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