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Eau Potable

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l'origine de l'infection, elles peuvent aussi s'introduire par voie cutanée lors de baignades.

• les pollutions chimiques (métaux lourds, insecticides, polychloro-biphényle, hydrocarbures) ont des effets divers, intoxications, neuro-toxicité, cancérogénicité (en cas de consommation prolongée d'une eau polluée).

• les algues ou autres particules en suspension peuvent provoquer une intoxication.

Eau dure[modifier]

On parle d'eau dure pour évoquer une eau contenant beaucoup de sels dissous, comme des sels de calcium et de magnésium; on dit alors, dans le langage courant, qu'elle est calcaire2. Une eau en contenant peu est appelé une eau douce. Les eaux de sources contiennent des quantités différentes de ces sels, elles peuvent donc être de dureté différentes. En France, les eaux du Massif Central, des Vosges et du Massif Armoricain sont douces (moins de 200 milligrammes de calcaire dissous par litre d'eau). Dans la bassin parisien cela peut aller jusqu'à 900 milligrammes de calcaire dissous par litre d'eau3.

Pour une personne en bonne santé, la consommation d'eau dure, dite calcaire, est sans danger3. Des désagréments liés à l'utilisation peuvent apparaitre pour des eaux trop dures (inefficacité des détergents, stérilisation des sols) ou trop douces (corrosion)3.

Il est possible d'adoucir l'eau avec un appareil appelé adoucisseur d'eau.

Origine des eaux potables[modifier]

Eaux de source, eaux minérales[modifier]

Les eaux dites « de source » sont des eaux naturellement propres à la consommation humaine ; on parle alors d'eau potable. Les seuls traitements qu’il est permis de leur appliquer sont l’aération, la décantation et la filtration. Les eaux naturellement gazeuses, qui contiennent du dioxyde de carbone dissous, peuvent également être regazéifiées avant d’être embouteillées.

Les eaux minérales naturelles, elles, peuvent être des eaux "non potables" dans le sens où elles possèdent des propriétés particulières : elles ont des teneurs en minéraux et en oligo-éléments qui peuvent leur donner des vertus thérapeutiques. Comme les eaux de source, elles ne peuvent être traitées. Une eau ne peut être qualifiée en France de minérale que si elle a été reconnue comme bénéfique pour la santé par l’Académie de médecine et le Ministère de la Santé. En ce sens, c'est un alicament. Elle est d'origine profonde et de composition physico-chimique constante dans le temps, et satisfait à des exigences microbiologiques plus strictes que les autres eaux déstinées à la consommation humaine (à l'émergence).

Certaines eaux très fortement minéralisées dépassent les critères de minéralisation de l'eau potable. En ce sens, on peut les considérer comme non potables. Par contre, il est faux de dire que toutes les eaux minérales sont non potables.

Eaux brutes[modifier]

De la qualité des eaux brutes (ressource en eau avant tout traitement de potabilisation) va dépendre :

• l'autorisation de prélever cette eau pour la rendre potable ;

• la filière de potabilisation appropriée.

En application du droit communautaire, les eaux superficielles destinées à la production alimentaire doivent répondre à des exigences de qualité très précises et fixés par des organismes spécialisés.

Le système de classification actuel s'articule autour de deux éléments :

• les paramètres de qualité auxquels doivent en tout état de cause répondre les eaux brutes ;

• le procédé-type de traitement utilisé pour la potabilisation. Les eaux brutes sont classées en trois catégories, selon l'intensité du procédé :

1. A1 : Qualité bonne, traitement physique simple et désinfection

2. A2 : Qualité moyenne, traitement normal physique, chimique et désinfection

3. A3 : Qualité médiocre, traitement physique, chimique poussé, affinage et désinfection.

[dérouler]

Paramètres à ne pas dépasser pour une eau brute destinée à la production d'eau potable en France

Contrôle de l'eau du robinet en France[modifier]

Normes européennes pour une eau distribuée[modifier]

Une directive européenne a été adoptée fin 19984 pour remplacer la directive du 15 juillet 1980 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Son contenu a été transposé en droit français par le décret 2001-1220 (décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à l'exclusion des eaux minérales naturelles. Ce texte est désormais intégré dans le Code de la santé publique (article L 1321).

Sont soumises aux contraintes des eaux destinées à la consommation humaine (« l'eau du robinet ») :

• toutes les eaux destinées à la boisson, à la cuisson, à la préparation d'aliments ou à d'autres usages domestiques ;

• toutes les eaux utilisées dans les entreprises alimentaires pour la fabrication, la transformation, la conservation ou la commercialisation de produits ou de substances, destinées à la consommation humaine, y compris la glace alimentaire d'origine hydrique.

Toutes ces eaux doivent remplir trois conditions, dont les détails sont consultables sur www.ineris.fr :

• elles ne doivent pas contenir un nombre ou une concentration de micro-organismes, de parasites ou de toutes autres substances constituant un danger pour la santé des personnes ;

• elles doivent être conformes aux limites de qualité (valeurs obligatoires). Ainsi, depuis le 25 décembre 2003, la valeur limite de 50 µg/L de plomb dans les eaux de distribution est passée à 25 µg/L. Elle sera abaissée à 10 µg/L à Noël 2013.

• elles doivent satisfaire à des références de qualité (valeurs indicatives d'une bonne qualité mais dont le non-respect ponctuel n'engendre pas de risque pour la santé).

Contrôle sanitaire de l’eau[modifier]

La qualité de l'eau potable est soumise à deux types de contrôles, que son distributeur soit public ou privé :

• un contrôle officiel, ponctuel, qui relève de la compétence des pouvoirs publics (agence régionale de santé). Il s'agit là du contrôle réglementaire fondamental ; en France il porte sur l'ensemble du système de distribution : points de captage, stations de traitement, réservoirs et réseaux de distribution ainsi que les centres aquatique (piscines...), les campings et les restaurants. Les échantillons d'eau prélevés aux différents points de contrôle sont analysés par des laboratoires agréés par le ministère chargé de la Santé. La nature et la fréquence de ces analyses sont fixées par le ministère de la santé. Elles dépendent notamment de la taille de la collectivité desservie : plus celle-ci est grande, plus les contrôles sont fréquents. Suivant le nombre de châteaux d'eau ou stations d'approvisionnement d'eau potable. Cela influence sur la nature et la fréquence des analyses.

• une autosurveillance permanente par les exploitants de leurs services de distribution (régies municipales ou sociétés déléguées). Bien que peu de municipalités le pratiquent en dehors des prélèvements obligatoires, qui incombent financièrement aux communes.

L'arrêté d'autorisation

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