L'Asthme
Dissertations Gratuits : L'Asthme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresulmonaire est le volume de gaz recueilli lors d'une expiration forcée, faite après une inspiration forcée. Cela correspond à la somme du volume courant, du volume de réserve inspiratoire et du volume de réserve expiratoire. Il est d'environ de 3,150 L chez la femme et de 4,300 L chez l'homme. La valeur normale de ce coefficient est de 70 à 85
Sa diminution est le reflet d'une perte d'élasticité pulmonaire ou de la perméabilité bronchique.)
Crise d’asthme simple :
•toux sèche suivie de
•dyspnée sifflante, souvent nocturne ou au petit matin
•cède sous bronchodilatateurs ou spontanément
•crachats perlés à la fin de la crise
•durée quelques minutes à quelques heures
•Souvent la nuit ou au petit matin
•peut se résumer à une toux
Asthme de l’adulte : diagnostic différenciel
• BPCO (broncho pneumopathie chronique obstructive) post tabagique
• Insuffisance cardiaque congestive
• Embolie pulmonaire (système artériel pulmonaire bouché par un caillot circulant dans le sang)
• Dysfonction des cordes vocales (fermeture paradoxale des cordes vocales au cours de la respiration)
• Obstruction mécanique des voies aériennes (tumeur maligne ou bénigne laryngée, trachéale ou bronchique, corps étranger)
• Toux médicamenteuse (IEC +++ = inhibiteurs de l’enzyme de conversion)
• Inhalation récente de vapeurs toxiques
• Sarcoïdose (La sarcoïdose est une maladie dont on ne connaît pas la cause, qui touche essentiellement l’adulte jeune et atteint de nombreux organes, mais plus spécifiquement l’appareil respiratoire (poumons). Elle se caractérise par la présence dans l’organisme de granulomes épithélioïdes, qui sont des amas de cellules accumulées et de type particulier. Ces cellules sont des cellules géantes et des cellules épithélioïdes (macrophages qui se sont transformés), c’est-à-dire une variété de globules blancs destinés à l’absorption et à la digestion des corps étrangers entrant dans l’organisme (poussières, microbes, etc.).)
• Bronchiolite (Inflammation aiguë des bronchioles, susceptible d’évoluer vers des difficultés respiratoires importantes)
Contrôle et sévérité :
La gravité se constate à partir d’un état clinique à un moment donné. Elle apprécie souvent l’intensité un événement aigu.
Le contrôle apprécie le degré de réduction des symptômes sous traitement.
La sévérité est basée sur la lourdeur du traitement nécessaire pour obtenir un bon contrôle.
Comment définir le contrôle de l’asthme ?
CONTROLE
(tous les critères suivants) CONTROLE PARTIELLEMENT
(au moins un des éléments lors d’une même semaine) NON CONTROLE
Symptômes diurnes Aucun (2/semaine >3 éléments caractérisant l’asthme partiellement contrôlé au cours d’une même semaine
Limitation de l’activité Aucune Au moins une, quelle qu’elle soit Idem
Réveils nocturnes Aucun Au moins un, quel qu’il soit Idem
Recours au traitement de secours Aucun (2/semaine Idem
DEP ou VEMS Normal 1/an 1/semaine
Comment évaluer le contrôle ?
•Gêné la journée?
•Réveillé la nuit ?
•Vous toussez ?
•Difficile de courir?
•Besoin de prendre sa «ventoline®»?
•Vous avez eu recours aux corticoïdes oraux ?
Les corticoïdes inhalés réduisent la morbidité par l’asthme.
Asthme : principe de traitement
Traitement de fond
•Corticothérapie inhalée (Pulmicort, Bécotide, Prolair….) = effet anti inflammatoire majeur, 2 prises quotidiennes -> voix rauque, mycoses buccales, pas d’effet systématique.
•Bronchodilatateurs de longue durée d’action (Foradil, Sérévent…) = 2 prises quotidiennes, souvent en association avec le corticoïde inhalé, une seule prise = meilleure observance (sérétide, symbicort…)
Le choix du type d’inhalateur est fondamental.
Principes de la prise en charge d’un asthme :
•Evaluer le contrôle
•Rechercher une allergie et faire l’éviction des allergènes
•Rechercher un rôle de l’environnement
•Rechercher des comorbidités aggravant l’asthme
•Evaluer l’observance du traitement
Allergies :
•Interrogatoire déterminant +++
->Circonstance de déclenchement des symptômes respiratoires.
->phanères, pollens, acariens les + fréquents
•Confirmation par prick tests
•Mesures d’éviction
•Désensibilisation
Rôle de l’environnement ?
Quelles questions ?
•Tabagisme
•Allergènes
•Irritants, polluants
•Moisissures
•Domicile
•Environnement professionnel
•Environnement de loisirs
Quels outils ?
•Enquête allergologique
•Prick tests
•Conseiller en environnement d’intérieur
•Médecin du travail
Asthme et tabagisme :
Le tabagisme augmente le risque de développer un asthme. Le tabagisme est associé à un moins bon contrôle de l’asthme, un déclin accéléré du VEMS, une consommation médicamenteuse, un métabolisme accéléré de la théophylline, un moindre effet des CSI.
Comorbidités associés à l’asthme :
•Reflux gastroesophagien
•Rhinite, sinusite, polypose nasosinusienne
•Apnées du sommeil
•Obésité
•Grossesse, contraception, ménopause
•Syndrome d’hyperventilation
•Anxiété, dépression
Asthme : objectif de l’éducation
•Education +++
•prise correcte du traitement
•adaptation du traitement à l’évolution de la maladie
•connaissance et éviction des facteurs favorisants
•arrêt du tabac
•auto surveillance (peak flow, carnet…)
•reconnaissance des signes de gravité de la maladie
•conduite à tenir en cas de crise
•soutien psychologique, association de malades…
•contrôle du souffle, exercices respiratoires = importance de «l’Ecole de l’Asthme»
Asthme : objectif du traitement
•pas de symptômes nocturnes
•pas de gêne à l’effort
•pas de crise
•consommation minimale de médicaments
•Pas d’hospitalisations, de visite aux urgences = vivre «normalement»?
Exacerbations = modification des symptômes respiratoires nécessitant une modification thérapeutique.
Le bronchospasme n’est pas le seul déterminant de l’obstruction bronchique au cours de l’exacerbation d’asthme.
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