La Minorité Hispanique Aux États-Unis
Note de Recherches : La Minorité Hispanique Aux États-Unis. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresroupes ethniques faisant partie de cette minorité, les principales ethnies que l’on y retrouve sont les Mexicains, les Portoricains, et les Cubains. Étant donné la proximité du Mexique (voir figure 1), par rapport aux États-Unis, on retrouve un grand nombre d’immigrants illégaux dans ce grand pays où l’immigration occupe une place prépondérante. Par année, on compte de 300 000 à 500 000 immigrants clandestins aux États-Unis, principalement des Hispaniques originaires du Mexique et d’Amérique centrale. C’est en espérant trouver une meilleure condition de vie que ces derniers fuient leurs terres d’origine en pensant vivre, un jour le rêve américain. Ils espèrent assurer un meilleur avenir pour leurs enfants, les inscrire à de meilleures écoles et trouver des emplois plus payants pour subvenir aux besoins de leur famille. Malheureusement pour eux, en tant qu’immigrants illégaux, une grosse partie d’entre eux n’arriveront jamais à obtenir la vie dont ils ont toujours rêvé, tandis que le reste réussira peut-être à ouvrir une petite entreprise en travaillant au noir.
Figure 1: Localisation du Mexique par rapport aux États-Unis
Carte 1 : Ressources naturelles Canada [Enligne], http://www.populationdata.net/cartes/monde/monde-politique-moyen.php
Carte 2 : ANONYME. « Les différentes ethnies à travers les États-Unis», dans collège Gérald. Godin, [Enligne], http://www.college-gerald-godin.qc.ca/cgi-bin/index.cgi?page=c5_6_15_24
Figure 2 : Répartition des ethnies hispanophones aux États-Unis
Par ailleurs, C’est principalement dans les États du Sud que se trouve la plus grande concentration hispanique, par exemple, au Texas, au Nouveau-Mexique et en Californie (voir Figure 2). Ceci dit, aujourd’hui, les Latino-américains sont officiellement la plus grande minorité des États-Unis. La communauté dont il est question semble s’accroitre considérablement du point de vue démographique. On remarque que « la population hispanique s'est accrue de plus de 50 % depuis 1990; elle a augmenté en fait de 57,9 %, soit de 22,4 millions en 1990 à 35,3 millions en 2000; par comparaison, la population totale américaine n'a augmenté que de 13,2 %. ». Si cette population est aujourd’hui reconnue comme une diaspora aux États-Unis, (d’un peuple ou d’une ethnie dispersée à travers le monde), il ne va sans dire que « les populations latinos sont fort diverses, par leurs pays d’origine, par leurs conditions sociales, par leurs régions d’implantation, par leurs pratiques linguistiques, et par l’ancienneté de leur implantation aux Etats-Unis. »
LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LA
MINORITÉ VERSUS LA MAJORITÉ
Les États-Unis, étant un pays d’immigration abondante, doit une grande partie de sa richesse au travail des immigrants. Puisque chez la plupart de ces individus le taux de scolarité était, il y a peut-être une vingtaine d’année, très faible, petites et grandes entreprises ont pu profiter, pendant bien des années, et ce jusqu’à ce jour, de la main d’œuvre bon marché de ces immigrés, dont la moitié sont d’origine hispanique ou proviennent des Antilles. Pendant plusieurs années, les Latino-américains étaient reconnus comme des citoyens ne faisant pas partie de la classe moyenne, exerçant le métier de serveur, de bonne, de commis de manufacture, de plongeur etc. Aujourd’hui, c’est toute une autre histoire, « Au sein de la population hispanique on trouve désormais des députés, des maires, des chefs d’entreprise, de gros consommateurs, ». Si l’on en croit une étude réalisée par l’Institut de politique Tomás Rivera en Californie, en une courte période de vingt ans, les classes moyennes d’origine hispanique auraient augmenté de quatre-vingt pourcent aux États-Unis. Par ailleurs, n’étant pas originaire des États-Unis, la première génération d’Hispanophones n’a malheureusement pas pu bénéficier d’une éducation prospère dans leur pays d’accueil. Ceci étant dit, ce sont plutôt les jeunes Latino-américains qui occupent actuellement des postes importants au sein de la société étasunienne. Contrairement à ceux-ci, la population majoritaire, c’est-à-dire, la population blanche, a accès dès la naissance à une bonne éducation et grandit au sein d’une famille où le revenu est suffisant pour nourrir tous les membres de cette même famille, et de ce fait peut offrir l’éducation à tous les enfants du foyer. En autre, généralement jeunes, les Latino-Américains semblent prendre de l’expansion en Amérique du Nord, il semblerait que leur taux d’expansion soit bien plus élevé que la majorité. « En effet, ils ont dix ans de moins, en général, ayant en moyenne 25,9 ans contre 35,3 pour la population nationale. En autre, leur taux de fécondité est plus élevé que la moyenne américaine. » Les Hispaniques des États-Unis ont choisi de se définir comme une minorité non blanche, cependant l’ampleur démographique que cette communauté dégage semble apeuré la population blanche nationale qui craint de perdre leur identité.
HISPANOPHONE AUX ÉTATS-UNIS
Parmi les Latino-Américains qui prévoient avoir un avenir aux États-Unis, il se crée une forme de consensus au sujet de certaines revendications qui ne font pas l’unanimité chez la population blanche. Plus de soixante pourcent de la minorité ethnique serait actuellement en faveur du parti démocrate. Ces derniers espèrent voir l’intégration socio-économique des plus défavorisés et optent pour une discrimination positive (Le fait de traiter quelqu’un ou un groupe de façon plus favorable, en raison de leur mauvaise position) dans le secteur de l’éducation et du travail, en faveur des citoyens issus de minorité hispanique et noire. De plus, ils désirent avoir accès à des programmes d’éducation bilingue, c’est-à-dire anglophone et hispanophone, qui donneraient la chance aux élèves non anglophones, de conserver leur langue maternelle dans le but de pouvoir apprendre l’anglais plus facilement. En somme, la minorité hispanique résidant aux États-Unis revendique encore, jusqu’à ce jour, une justice sociale d’équité et d’égalité devant la loi.
LA MINORITÉ HISPANIQUE À
L’AVANT-SCÈNE POLITIQUE
La forte présence des Hispaniques aux États-Unis est un facteur qui influence grandement la politique étasunienne. Sachant maintenant que la communauté ethnique en question est la plus grosse minorité du pays et qu’elle est en grande partie favorable à un gouvernement démocrate, leur présence a eu un grand impact quant aux résultats électoraux de 2004 et de 2009. Selon le dernier recensement américain, les résultats des votes ont permis à la population de connaitre un pouvoir politique plus accommodant, se traduisant par une amélioration des services, une dynamique culturelle plus intéressante et une plus grande attention envers les minorités ethniques. Par ailleurs, pour comprendre l’ampleur que ceux-ci prennent aux États-Unis, il faut d’abord avoir une idée de la proportion de ces immigrés selon leur provenance. (Voir Figure 3)
SAVIEZ VOUS QUE...?
* Aujourd’hui, dans certains États, les Blancs non hispaniques sont désormais en minorité. Au Texas, à Los Angeles et en Californie, la population d’origine Latino-Américaine est majoritaire.
* Environ un quart des joueurs de base-ball de la ligue majeur aux États-Unis, est originaire de Porto Rico, Cuba, Mexique, Venezuela et de la Colombie.
* L’identité Américaine est aujourd’hui difficile à cerner, on arrive à distingue cinq groupes ethniques : Les Américains blancs, les Noirs, les Latino-Américains, les Amérindiens et les Asiatiques.
* Même si plusieurs moyens ont été mis en place pour contrer l’immigration illégale des hispaniques, une large tolérance est accordée aux entreprises qui embauchent ces illégaux.
Figure 3 : Répartition des hispaniques selon l'origine
Figure 3 : ANONYME. «LES LATINOS/HISPANIQUES des États-Unis », [Enligne], http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/USA-hispaniques.htm
LA NATURE DES RELATIONS ENTRE LA MINORITÉ ET LA MAJORITÉ
Il faut tout d’abord noter que l’assimilation des Hispaniques se fait difficilement à cause de la langue. En général, les relations entre les Latinos et les Blancs majoritaires sont plutôt bonnes. Ce qui cause problème, ce sont les immigrants clandestins. Ces derniers, qui seraient 11 millions aux États-Unis réclament des réformes libérales sur l’immigration et les la régularisation des sans-papiers. Ceci ne facilite en rien entre la majorité et ceux-ci. Mis à part cela, les groupes s’entendent bien. Par conséquent, l’espagnol est la deuxième langue la plus parlée aux États-Unis. C’est une langue qui est enseignée à l’école. D’ailleurs, les Latinos sur le marché su travail ont augmenté au fur des années. À Chicago, le pourcentage qui était de 64% en 1977 est passé à 70,3% en 1990. Il s’en même venu au point où les Hispaniques influencent beaucoup le reste de la population tant au niveau
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