Lamartine. Le Valon

fugier, un endroit calme représenté par un vallon. Le vallon est personnifié, il représente aussi un interlocuteur à qui Lamartine s’adresse personnellement. La valeur symbolique de cet endroit et exprimé par la métaphore : « me couvrent tout entier de silence et de paix ».

Dans la troisième strophe Lamartine décrie la beauté de l’endroit ou il vivait. Il compare sa propre existence à « deux ruisseaux » qui coulent au fond « du vallon ».

Dans la quatrième strophe sont exprimés les sentiments profonds du poète. Le syntagme « mon âme troublé » provoque une sensation d’angoisse, la fuite du temps qui « a passé «, « s’est écoulée », exprime la solitude du personnage, mais malgré cette nostalgie les anaphores : « sans bruit, sans nom et sans retour » apportent du rythme au poème.

Dans la strophe suivante Lamartine fait une comparaison de son âme à « un enfant bercé par un chant monotone ». Son enthousiasme de retrouver l’endroit de son évasion donne accès à une belle description de la nature. Le bonheur du poète qui se présente par l’interjection « Ah » est en opposition avec sa solitude, il veut rester seul et contempler les beautés de la nature qui sont exprimés dans cette strophe par des métaphores comme : « qu’entouré d’un rempart de verdure », « d’un horizon borné qui suffit à mes yeux ».

La strophe suivante on l’a considère comme une sorte de confession parce qu’on trouve les causes de son désespoir et de son angoisse qui se trouvent dans l’anaphore « J’ai trop vu, trop senti, trop aimé dans ma vie ». Le poète a retrouvé son calme dans ces « beaux lieux » qui sont pour lui comme une force protectrice mais aussi comme un tombeau ou il va attendre la mort « ces bords où l’on oublie ».

Dans la dernière strophe la comparaison du « Le bruit lointain du monde » comme « un son éloigné qu’affaiblit la distance » représente une séparation de sa vie. Le poète retrouve en fin le repos et le silence de son âme en se rapprochent plus de la nature qu’il la considère comme un Dieux.

Conclusion

Comme tous les romantiques, Lamartine exprime par ses vers le mal de vivre et les souffrances en méditant sur la mort, sur le Dieu, la fuite du temps, l’amour et la nature. Ce poème a été crée dans la douleur et ces vers lyriques expriment les états de son âme, c’est un poème sensible et très mélancolique. C’est un éloge fait à la nature qui est la seule source pour le poète de retrouver un soulagement et un réconfort pour sa tristesse, angoisse, mélancolie et aussi l’éternité de la mort. La nature reste pour lui un lieu de repos qui symbolise la liberté, la pureté, la paix et le silence. Lamartine a réussi à établir dans ce poème une relation entre le personnage et la nature qui est un moyen important pour pouvoir combattre les émotions, les sentiments et de trouver le réconfort dans la nature.