Le Burundi, Composition

ssi causée par la mauvaise absorption des nutriments comme dans l’anorexie. Elle a des influences sociales, ou simplement pathologiques. Elle apparaît principalement entre des individus qui ne possèdent pas de recours et dans les enfants des pays moins avancés.

Dans les enfants la dénutrition peut commencer avant d’être nés, dans le ventre de leur mère. Les conséquences de la dénutrition sont : enfants maigres, petits, très propices aux maladies et qui ont du mal à apprendre. Les mères dénutries ont des enfants dénutris qui ont de l’anémie, et ont un poids très faible.

De la même manière, on pourra parler de malnutrition face au problème de l'obésité. Là encore, il serait réducteur de considérer un apport alimentaire inadapté comme sa seule étiologie. Il existe l'obésité liée à des facteurs génétiques conduisant à une absorption plus élevée des nutriments, ou liée à une cause anatomique ou physiologique acquise (troubles acquis du fonctionnement des organes de la digestion, ou de la mobilité, par exemple). Mais l'inadaptation de l'apport alimentaire est ici souvent en elle-même une conséquence d'un trouble psychologique.

La santé au Burundi est beaucoup plus faible que dans les autres pays. L’espérance de vie est de 57,09 années pour les hommes, 60,52 années pour les femmes et 58,78 en moyenne pour la population totale. Un grand pourcentage de la population est touché par la dénutrition. Au début des années 2000, il n’y avait que 3 médecins pour mille habitants. Une donnée très révélatrice de la santé du pays est le taux de mortalité infantile : 62 enfants de chaque 1000 enfants nés sont morts lors de l’accouchement.

Le pays est vraiment touché par le VIH, aussi connu comme SIDA. Grâce aux divers progrès et aides reçues, le nombre d’habitants infectés par le VIH est baissé d’environ 400.000 en 2003 à 100.000 en 2010, et le nombre de morts est baissé d’environ 40.000 en 2003 à 10.000 en 2010.

L'agriculture étant la principale industrie au Burundi, un repas burundais typique se compose de patates douces, maïs et haricots. En raison de son coût, on ne mange de la viande que quelques fois par mois.

Depuis le début de l’année agricole 2006-2007, le pays a connu des irrégularités des pluies, ce qui a fait que la saison culturale 2007 a commencé avec du retard. Au début, les premières pluies étaient tombées au bon moment, c’est-à-dire à partir de la deuxième semaine du mois de septembre, correspondant normalement au début de la première saison culturale.

Certains agriculteurs se sont précipités pour semer, mais une longue sécheresse a endommagé les cultures. Les pluies sont retombées à la troisième semaine du mois d’octobre et c’est à cette période que les plantations tardives ont été faites. Au début, les plantations donnaient l’impression que la récolte serait bonne, mais des pluies diluviennes ont détruit des hectares de plantations.

Les maladies qui attaquent les plantes associées aux changements brusques climatiques ont provoqué une baisse considérable de la production agricole. Ces maladies ont frappé principalement les cultures de manioc, de colocase, de banane qui constituent des marchandises de base.

Plusieurs hectares de plantations ont été endommagés par des pluies diluviennes. Selon les mêmes rapports, 160.000 hectares de haricot, 60.000 hectares de maïs et 20.000 hectares de pomme de terre ont été emportés par des pluies. Environ 300 maisons et 26 salles de classes ont été détruites.

La famine frappe fort partout dans le pays et des mesures pour parer à ce problème ne sont pas visibles. La population meurt de faim depuis plus de trois ans et le gouvernement ne présente pas de programme pour faire face à ce problème.

Pour prévenir la malnutrition, il faut réussir une bonne alimentation variée et nutritive qui se fonde sur des céréales intégraux, des végétaux et des légumes, ainsi que des aliments d’origine animale. Ceci ne peut se réussir qu’avec une grande collaboration des pays plus riches. Il faudrait accorder des financements et des aides pour distribuer