Le Temple

ence d’un état d’être que la pensée rationnelle ne peut plus formuler, c’est pourquoi le temple ne peut être qu’à l’image de l’univers, c’est-à-dire du ciel, et de tous ses symboles et de ses influences. Symboliquement, toute personne qui rentre dans un temple vient y mourir de son passé et y renaître à une forme de vie nouvelle. C’est donc la vie qui commence dans le temple.

Le temple a un rôle de protection, et comment mieux établir cette protection des occupants qu’en interdisant son entrée aux indésirables ? Il est un espace sacré, séparé du monde profane, il faut être initié pour y rentrer et participer aux travaux, d’ailleurs notre sœur couvreuse s’assure que le temple est bien couvert, et veille à ce qu’aucuns profanes viennent troubler nos travaux. Il a une forme rectangulaire et symboliquement, va de l’Occident (porte du temple) à l’Orient (là où se situe le Delta lumineux et notre V :.M :.) dans sa longueur, et du Septentrion au Midi dans sa largeur, du Nadir au Zénith dans sa hauteur. A la différence des temples dans le monde profane, le nôtre est sacré que pendant les travaux de la loge. Mais le temple maçonnique est présent et important pour nous guider vers notre temple intérieur, dans ce lieu sacré chacune agit sur elle-même pour atteindre la connaissance, la vérité, poursuite indispensable pour chacune d’entre nous.

Je ne suis qu’aux prémices de la construction de mon propre temple, je le veux à l’image de celui où je suis en F :.M :. Je m’efforce à me changer moi-même, en me connaissant, je ne suis qu’au début de mon chemin initiatique dans l’obscurité pour l’instant, mais qui me guide toujours vers la lumière. Tout dans le temple me montre le chemin de l’épanouissement, de la fraternité. Je participe au rayonnement de celui-ci, je ne veux pas le démolir, mais par mes pensées et mes actes je peux l’embellir pour le bien de nous toutes. Sans respect, sans tolérance, sans cohésion et sans fraternité ce temple n’existe plus.

Je garde toujours en mémoire l’accomplissement de tous ces bâtisseurs, et, je m’attache en permanence à apporter ma pierre à l’édifice.

J’ai dit.