Les Fées Charles Perrault
Note de Recherches : Les Fées Charles Perrault. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresdentifiables par leur situation familiale, par leur ordre de naissance, par la nature des relations.
• Des personnages réduits à leur seule fonction (ainée gâtée, cadette détestée, mère abusive)
• Stéréotypie des caractères de chaque personnage renforcée par l’opposition.
2. Stéréotypie de la situation familiale
• Mère qui possède une fille adorée et une fille détestée.
• Ressemblance Père/cadette : beaux et aimables, ressemblance Mère/ainée : laides et mauvaises.
• Pas d’informations sur le milieu.
à Cadre très favorable à la réflexion morale, rendue possible par les caractéristiques de la narration.
III. Une généralisation morale d’autant plus aisée…
1. Car liée à la stéréotypie de la narration et celle des personnages
• La morale passe par le caractère concret et simple de la situation, ce qui la rend accessible.
• La morale passe par les rôles de modèles et de contre modèles joués par les personnages.
• Stéréotypie qui permet la généralisation de la situation, et donc de rendre la morale valable en tout lieu et à toute époque.
2. Car liée à un contexte merveilleux
• La fantaisie du conte rend sa lecture divertissante, l’attention du lecteur est alors bien ancrée pour rendre l’assimilation de la morale d’autant plus aisée.
• Les fées apparaissent comme la justice qui met à l’épreuve, laissant chacun une certaine latitude pour exercer son libre arbitre.
3. Conclusion morale et deux moralités
• Conclusions morales :
- l’amabilité et la civilité à l’égard de chacun sont toujours récompensées,
- la méchanceté et l’injustice sont punies.
• La première morale est concrète et accessible faisant allusion à ce qui est purement monétaire.
• La seconde morale, d’une tonalité plus abstraite et philosophique, relate le fait que tout acte généreux trouve sa récompense, une morale en relation avec les principes prônés par Perrault tout au long du conte.
Conclusion
La force de conviction du récit, et la mise en place aisée de la morale est ici liée au genre choisi par le conteur. De part la simplicité et la concision de la narration, ainsi que la stéréotypie des situations et des personnages, le conte frappe le lecteur et favorise son identification. Ce dernier se voit donc apte à tirer ses propres conclusions, conforté par les moralités de l’auteur. La structure irréaliste du conte permet de le rendre attrayant et accessible à tous. C’est donc dans une logique d’instruire par le divertissement que l’auteur persuade ses lecteurs.
L’absence de référence antique dans le conte illustre la position de Perrault en faveur des Modernes dans la Querelle des Anci
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