Littérature : Reflet De l'Homme
Mémoires Gratuits : Littérature : Reflet De l'Homme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresdonne toute sa fortune a ses filles afin qu’elles puissent bien vivre mais ces dernières ne le lui rendent pas. Cela s’accentue encore plus dans la dernière scène lorsque le Père Goriot est enterré, en effet, seuls les véhicules de ses filles sont venus assistés à la mise en terre. Néanmoins, ce reflet possède des conditions et des limites.
Malgré que la littérature soit le reflet de la monstruosité et de la cruauté de l’Homme, elle a tout de même des conditions et des limites.
En effet, pour l’une des règles de base pour écrire un bon roman est, d’après Henri Loevenbruck, écrivain contemporain, « Ce qui fait la force d'un livre, ce n'est ni son genre, ni son contexte. Ce sont les personnages. Plus ils sont profonds, crédibles, vivants, plus (le) roman sera fort. Il ne faut pas hésiter à fouiller le passé (des) personnages ».
Pourtant, certains romans n’entrent pas dans les codes du roman. Par exemple, dans la Modification de Butor, œuvre appartenant au Nouveau Roman, les péripéties sont décousues, et s’enchaînent de manière illogique. Les personnages n’ont pas d’identité et n’ont pas de description précise. On peut aussi prendre comme exemple Les Fruits d’Or de Nathalie Sarraute, qui nous content la discussion de personnages discutant d’une œuvre se nommant Les Fruits d’Or. Ce roman n’a pas de héros ni de péripéties. En lisant ces romans, le lecteur ne s’identifie donc pas, ce qui empêche l’effet de miroir entre lui et le personnage. On peut donc dire que ce reflet possède des conditions, telles que la présence de personnages, mais aussi des limites, telles que les romans du Nouveau Roman, qui ne respectent pas les conditions. Enfin, la mort du personnage principal peut être aussi une limite au roman.
Enfin, il est important de souligner que la littérature reflète l'atrocité des Hommes avec une certaine réglementation, grâce à des règles d'éthique et aux mouvements littéraires.
Les règles d’éthique les plus connues en littérature sont les règles du théâtre classique, c’est-à-dire la règle des trois unités (unité d’action, tout doit être lié, de l’exposition au dénouement; unité de lieu, l’action se passe à un seul endroit et unité de temps, l’action ne dure que 24 heures) et les règles de bienséances, c’est-à-dire ne pas choquer le spectateur.
On y retrouve aussi certains mouvements comme la préciosité, mouvement littéraire français du XVIIème siècle où l’on met en avant savoir bien parler et être distinguer, où le lecteur ne s’identifie pas ou encore le parnasse, mouvement apparu au XIXème siècle, qui prône l’art poétique par la retenue.
On peut donc dire que même si la littérature présente aux hommes le miroir de leur cruauté et de leur monstruosité dans certaines conditions, il existe tout de même des limites à la représentation de la littérature. On finira sur une citation d’Arthur Schopenhauer « En cruauté impitoyable, l'homme ne le cède à aucun tigre, à aucune
...