Si Dieu n’existait pas, tout serait-il permis ?
Dissertation : Si Dieu n’existait pas, tout serait-il permis ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Etie • 23 Mai 2017 • Dissertation • 602 Mots (3 Pages) • 2 071 Vues
Si Dieu n’existait pas, tout serait-il permis ?
Introduction
1/ thèse : si Dieu n’existe pas, il n’y a plus d’interdiction absolue. N’y aurait-il plus de morale ? Tout serait donc absolument permis ?
L’arbitraire ne fait pas loi, l’invariable « règle d’or »
Position sartrienne : Sans Dieu, tout serait permis
Mais une résistance morale se trouve en l’homme
2/ thèse : il demeurerait une morale relative à ce qu’est l’homme, ce qui suppose que la croyance morale ne reposerait pas sur Dieu. Y a-t-il d’autres fondements possibles de la morale ?
Possibilités de fonder la morale hors de Dieu
Mais limites internes de ces systèmes moraux
Un seul fondement possible : la foi ?
3/ thèse : il demeure une insuffisance dans la croyance morale qui ne repose que sur l’homme et ne reposerait pas sur Dieu. Mais si la morale est fondée sur la foi dans le bien de l’homme, elle permet de se réconcilier avec la croyance en Dieu.
Raison de la résistance en l’homme : la nature humaine tend vers le bien, nécessité d’un bien extérieur
Mais cette finalité ne repose pas sur une conception uniquement sociale de l’homme
Alors, théorie personnelle : la raison morale est à découvrir dans son enracinement anthropologique, qui manifeste Dieu à son principe
Conclusion
Introduction
La profession de foi d’Ivan, le deuxième frère des Frères Karamatzov de Dostoïevski, pose une alternative du « tout ou rien ». Les Frères Karamazov est le roman dans lequel Dostoïevski traite le plus explicitement de la question de Dieu par une opposition conflictuelle entre ses personnages entre l’athéisme et la foi. Les personnages sont trois frères, chacun est un idéal-type de la pensée russe de la fin du XIXème siècle : entre Alexeï, le benjamin qui est un homme de foi et Dimitri en qui le vice et la vertu se combattent, Ivan est le deuxième frère, intellectuel matérialiste qui cherche à savoir si tout est permis, dans la mesure où Dieu n'existe pas. C’est lui qui qui cultive un scepticisme dérangeant : «Si Dieu n’existait pas, tout serait-il permis ?» Il ouvre par le conditionnel hypothétique la possibilité que Dieu n’existe pas en tant que législateur unique, gouvernant les fins humaines. L’inexistence de Dieu laisserait un vide dans le champ moral qui serait alors abandonné à la totale autonomie de l’homme ou à une anarchie des valeurs. Pourtant, dans cette
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