Un Franciscain Chez Les Ss
Commentaires Composés : Un Franciscain Chez Les Ss. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresêtre : Franciscain et missionnaire au Japon. Il a quand même du à son retour de captivité, faire les études qui s’imposait pour être prêtre car il a reçu de manière exceptionnel une autorisation signé du Pape Léon XI lui-même qui lui permettait d’être ordonné prêtre et donc de faire son office dans les différents camps de prisonniers dans lesquelles il a été envoyé. Après exactement 30 ans d’attente et de prière, il reçut enfin l’autorisation de partir en tant que missionnaire au Japon où il a exercé sa fonction pendant plus de 35 ans.
La phrase du livre :
« Quand je vois tous ces incroyables changements dont vous avez été l’instrument, je suis sûr qu’il va falloir porter une lourde croix pour cette réussite. Des grâces comme ont en voit ici ne se méritent que par la souffrance extrême »
Cette phrase a été dites ,par un aumônier des camps de prisonnier d’Afrique du Nord, un bénédictin d’une Abbaye de la Sarre, à Goldmann.
En fait, à cette époque, le père Géréon était également aumônier militaire au Maroc, dans un camps appelé Ksar-Es-Souk. Il était entouré de fervents fanatiques nazis qui lui menèrent la vie très dure. Il a cependant réussi à convertir nombre d’entre eux malgré leur passé athée et leur idéologie hitlérienne. Les prisonniers les plus « coriaces » et hermétiques à la religion devinrent catholiques grâce à la parole de Dieu que prêchait Goldmann. Dans un même temps, des aides miraculeuses sont apparues : des sœurs françaises de Casablanca offrirent du travail dans leur monastère aux prisonniers des camps. Ce fut une véritable aubaine car la faim sévissait et ce travail permettait d’être nourri et loger pas les sœurs. Ce n’est pas un événement isolé, cette séries de faits providentiels dont Goldmann était l’instrument s’arrêta. Quelques jours plus tard, celui-ci fut accusé, par des faux témoignages, de crime contre l’humanité car il avait soi-disant participé aux événement cruels qui se sont produit dans le camps de concentration de Dachau, en Allemagne. Il fut condamné à mort.
Cette réplique m’a beaucoup frappé car les événements qui ont suivi ont été comme un électrochoc pour Goldmann. Il put faire une remise en question totale de sa vie. Il s’est posé beaucoup de questions sur sa qualité de prêtre. Il n’avait pas l’expérience nécessaire pour être ordonné dans une situation aussi compliqué que la guerre. Cependant, il a fait ce qu’il a pu avec les moyens dont il disposait. Il a commis des erreurs qui ont eu par la suite des répercussions graves. Exemple : les premiers jours que Goldmann a passé dans le camps Ksar-Es-Souk, les fanatiques l’on sondé pour voir si il était un bon SS et ses réactions excessives envers ceux-ci lui ont valu des représailles violentes car quiconque le suivait était corrigé c'est-à-dire frappé et tabassé . De plus ce sont les même personnes qui ont fait les fausses accusations contre Le père Géréon. Après être passé aussi près de la mort, il a changé sa manière d’opérer et de propager la bonne nouvelle de Dieu. Il a été plus prudent dans certains cas et ne s’est pas emporté comme à ses début dans l’armée SS. Durant ses premières années en tant que militaire, dès qu’il entendait des propos antisémites ou contre la religion catholique, il s’énervait et faisait savoir sa façon de penser. Bien que ce comportement lui ai sauvé la vie, au Maroc ce n’était pas la meilleur manière de procéder. Je ne dis pas qu’il aurait du renier sa croyance mais il pouvait mettre en danger les personnes qui l’encourageaient , qui étaient de son côté.
Il faut aussi souligner que cette phrase montre bien toute la ténacité et le courage qu’avait le père Goldmann. Il faut quand même savoir que les efforts fournis par celui-ci sont incroyables. Durant toute sa vie, il n’a jamais mis de côté Dieu pour sauver sa peau. Il est quand même le seul des onze séminaristes qui étaient avec lui dans l’armée SS à avoir signé une lettre qui remettait carrément l’idéologie nazie en doute. Je cite : « je déclare ici comme irrecevable, en ce qui me concerne, l’idéologie du national-socialiste et de la SS ». Cette lettre de réprimande a été envoyé à l’état major allemand et Karl Goldmann fut déclaré inapte au service dans la SS et versé dans la Wermacht. Les dix autre séminaristes furent envoyés sur le front de l’est et aucun n’en est jamais revenu.
Introduction :
Le père Géréon Goldmann, de son vraie nom Karl, écrit sont autobiographie, « Un franciscain chez les SS ». Il est né en 1916 dans la petite ville de Zigenhain en Allemagne avant de partir pour Fulda, le bastion de la foi catholique allemande. Il est mort en 2003 au Japon. Issu d’une famille catholique de 7 garçons, il apprend à l’âge de 8 ans que sa mère décède. C’est un drame pour toute la famille. Son père, vétérinaire de profession, se remariera avec la sœur de sa défunte femme. La religieuse que Karl rencontre chaque matin à la messe, en tant qu’enfant de choeur va le prendre sous son aile. Elle lui dira même : « c’est moi ta mère maintenant ». Au fur et à mesure des jours, il ressent une vocation pour la prêtrise. Mais ce n’est qu’à l’âge de huit ans qu’il va prendre conscience de sa vocation lors d’une conférence d’un franciscain missionnaire au Japon. La sœur va prier et sacrifier sa vie pour que ce petit garçon soit ordonné prêtre dans 20 ans. Elle va faire une sorte de pacte avec Dieu pour Goldmann. Elle va même demander aux sœurs de son couvent de prier avec elle pour l’avenir de cet homme. A 23 ans, il est tout juste formé en philosophie et est appelé sous les drapeaux. Il va apprendre à ses dépend le brutalité des camps de formation nazis. Il est donc incorporé dans l’armée SS. Cependant lui et plusieurs de ses camarades séminaristes sont en hostilité complète face à l’idéologie nazie. Ils vont donc s’opposer au régime comme ils le peuvent. Au fur et à mesure de l’histoire, il va se sortir de situations inextricables. Mais à un moment donné cela ne passe plus, il est donc renvoyé dans la Wermacht par Himmler. Devenu soldat malgré lui, il découvrira la France, l’Italie, la Pologne et la Russie comme infirmier militaire.
J’ai choisi ce livre car le tire me paraissait impensable et ma curiosité a été éveillée. Comment un catholique peut-il survivre au milieu de fanatiques allemands ! Par ailleurs, je ne connaissait pas grand chose sur l’ordre des franciscain et j’ai voulu en apprendre d’avantage sur le sujet.
Appréciation personnelle :
J’ai été surpris par le livre, il m’a fait énormément réfléchir. Je me suis posé plein de questions sur ma foi et ma place en tant que croyant dans l’Eglise. Je ne dirais pas que j’ai adoré mais certains aspects m’ont intéressés et d’autre m’ont déplus.
D’une part, lire l’histoire de la seconde guerre mondiale du côté allemand m’a permis de voir que des allemands s’opposaient et souffraient
également de la montée du pouvoir d’Hitler. J’ai toujours entendu parlé de cette guerre du côté des alliés mais cette ouvrage m’a permis de prendre du recul et de relativiser. Savoir que des gens ont été emprisonnés par leur propre patrie m’a touché profondément. De plus, j’ai élargi mes connaissances sur la religion catholique et l’ordre des franciscains.
D’autre part, le fait de voir le père Géréon s’en sortir à chaque fois m’a paru un peu utopique et tiré par les cheveux. Il ne peut pas être sauvé dix fois de suite alors qu’il est sur le point de se faire pendre ou fusilier. C’est vraiment ce genre de passage qui m’ont fait un moment douter de la véracité des faits.
Cependant, je me suis informé s’il s’agissait d’un roman ou d’une biographie ave des sources sérieuses et vérifiables. Il s’agit bien d’une biographie.
Il me reste tout de même des interrogations comment certains citoyen allemand et même des prêtre allemand, fermer les yeux dans certains cas face aux crimes commis par le régime. Tous n’ont pas eu le courage du prêtre Géréon mais sont restés cependant en place après la seconde guerre mondiale comme prêtre.
Défi :
Vivre sa vie en tant que prêtre dans un régime totalitaire qui nie le droits a la vie de certains humains. En l’occurrence, les juifs dans ce cas ci
Image du livre :
Cette image est en faite la lettre de l’évêque Italien De Patti qui permit à Goldmann de portée la communion aux soldats allemand.
Premièrement, il faut savoir dans quel contexte Karl Goldmann a eu l’autorisation de portée l’Ostie aux militaires.
Tout d’abord, le père Géréon et son unité ont été envoyé dans l’Est de l’Italie par l’ états majors car Hitler pensait que les américains allaient débarquer en masse dans cette région, près de la mer Adriatique. A ce moment la, il était sous-lieutenant et infirmier de formation à la croix rouge. Après plusieurs jours où ils parcoururent
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