Égalité Et Équité

ent des même droits et sont soumis aux même devoirs, et cela quelque soit les caractéristiques de chaque individu. Elle s'applique telle une égalité de traitement, où ni distinction, ni discrimination non lieu, qu'elles visent le sexe, les origines ethniques et sociale, l'appartenance religieuse et bien d'autre.

La notion d'égalité des chances est différente de celle d'égalité, elle ne garantit pas les mêmes résultat pour tous. En effet le principe d'égalité des chances agit individuellement, mais tout comme la notion d'égalité, les caractère physique, religieux, politique, l'horizon social … ne sont pas pris en compte, en revanche le mérite se montre comme étant la clé du principe d'égalité des chances. C'est pour cela que nous nous posons la question suivante :

À partir de la notion d'égalité, comment sommes-nous parvenus au principe d'égalité des chances.

La notion d'égalité possède une place importante dans l'histoire, elle occupe la pensé des hommes depuis des siècles, et de plus en plus de nos jours où les inégalités ne font qu'accroitre. Dans la société d'aujourd'hui, on valorise l'implication, la motivation pour atteindre ses objectifs ainsi le mérite individuel, on appelle cela le principe d'équité. Et pour effacer les inégalités qui demeurent, le principe d'égalité des chances est utilisé, ce dernier possède les mêmes particularité que l'équité.

I. L'égalité : d'hier à aujourd'hui

La notion d'égalité demeurent très vaste et par conséquent difficile à définir, c'est pour cela que dans cette première partie, nous essayer de définir cette notion et nous allons voir comment est-ce que la notion d'égalité a-t-elle évolué au cours des générations, et comment sommes-nous arrivé aujourd'hui à cette volonté d'atteindre un idéal égalitaire.

A. L'égalité, une notion très ancienne

1.Naissance de la notion d'égalité

La notion d'égalité est présente dans nos civilisations depuis de nombreux siècles, elle n'est pas aussi récente qu'on tendance le croire. En effet, une notion très ancienne, celle de la justice englobe la notion d'égalité. Au V° siècle avant J.C., ce sont les Grecs, qui les premier mettent en place le principe d'égalité juridique et politique. Néanmoins cette égalité est très restrictive, car en effet elle ne concerne qu'un partie des hommes, les citoyens, ainsi y sont exclus les femmes, les esclaves et les étrangers.

Ce principe d'égalité, à cette époque offre un égal traitement des individus face au lois et le droit de participer à titre égal au bon déroulement de la cité. Ainsi, par cette notion de justice, la Grèce antique garantie l'égalité de tout ces citoyens devant la loi.

C'est la naissance de la démocratie, qui même si à cette époque est encore très réduite et ne concerne qu'une minorité de la population, les grandes lignes sont là, et constituent encore aujourd'hui les idées principales de nos démocraties qui se tiennent actuellement dans nos gouvernement.

2. Une égalité encore impossible en France

La naissance de la notion d'égalité à une époque antique, montre effectivement que la notion d'égalité est ancestral, qu'elle existe dans la pensée des Hommes depuis de nombreuses décennies. Cependant, malgré la connaissance de la notion d'égalité par les hommes, cette dernière est très peu appliquée, très peu mis en pratique. En effet, les sociétés traditionnelles se montrent le plus souvent comme des sociétés d'ordre, où on peut observer une hiérarchie des classes.

Avant que le terme d'égalité s'installe de façon permanente dans la société, en France, le peuple se divise en trois classes distincts à niveau très inégale : le clergé, la noblesse et le tiers-état. Ces trois classes ont des statut très inégal, le clergé et la noblesse qui ne représentent qu'une minorité de la population française détiennent tout les privilèges, et le tiers-état, lui qui décrit quasiment la totalité de la population française de cette époque, sont dépourvus de tout privilèges, de tout droits ...

C'est pour cela que l'idée d'égalité reste impossible, et demeure une idée étrangère à ce type d'organisation sociale, à ce type de civilisation.

3. Une avancé vers l'égalité en France

Toute fois, l'idée d'égalité devient centrale, dans les sociétés occidentales au fur et à mesure que se développe l'individualisme politique. Au XVI° et XVII° siècle, en Europe, on constate une progression de l'idée selon laquelle l'égalité théorique des hommes doit s'inscrire dans les lois et dans la vie politique, et donc dans les trois formes d'égalité : morale, civile et politique. Cette évolution accompagne le mouvement de l'humanisme et le développement de l'individualisme. C'est dès 1789, que la notion d'égalité, prend de l'ampleur en France, dès lors la notion d'égalité n'a jamais quitté les institutions française.

Dans une seconde sous partie nous allons voir le rôle qu'a joué la Révolution Française de 1789 dans l'émancipation de l'égalité, à cette époque dans la société française.

B. Les biens faits de la Révolution Française

1. Un tournant important

La Révolution Française de 1789 marque un tournant important pour la notion d'égalité, en effet c'est après la révolution que le terme d'égalité s'inscrit dans les textes fondamentaux de la République Française. On assiste à l'émancipation du terme d'égalité, désormais il apparaît sur tout les textes, est présent dans les esprit de tous, l'égalité apparaît comme une priorité à protéger, à préserver et surtout à propager.

2. L'implication des Lumières

Le mouvement des Lumières, né au XVIII° siècle fait apparaître les philosophes des Lumières comme les défenseurs de la liberté de penser, de la science, et de la tolérance en France sur un point de religieux. Pour eux, l'idéal est le bonheur dans une société juste et prospère. Pendant cette période les philosophes des Lumières diffusent une seule et même idée, celle de l'égalité, dans cette idée d'égalité, ils vont combattre pour éclairer les citoyens. Ainsi, leur idées défendent et proclament l'égalité de traitement entre les hommes, elles sont pour la plupart à l'origine des idées d'égalités mis en avant lors de la révolution de 1789.

3. Une révolution contre Dieu et le Roi

À cette époque, on observe une rupture intellectuelle remarquable où l'idée d'égalité politique intègre la représentation sociale du XVIIIe et IXe siècles. L'égalité politique instaure un type de rapport entre les hommes encore jamais vu, à l'écart de toutes les représentation libérales ou chrétienne qui avaient antérieurement sous-entendu la valeur d'égalité dans les sociétés occidentales.

À cette période, on prône très largement le concept d'égalité de traitement, l'égalité des hommes entre eux, contrairement à cela, les privilèges détenus par les classes minoritaire, le clergé et la noblesse se retrouvent grandement contesté. La Révolution de 1789 s'est faite contre la religieux et contre Dieu, contre le roi et la monarchie absolue alors en place, image du clergé et de la noblesse qui détiennent tout les privilèges depuis toujours, pour proclamer la liberté, mais plus encore pour l'abolition des privilèges, promettant à tous l'égalité. Elle a été porté par les idées des Lumières.

John Locke, théoricien du libéralisme politique, qui a largement influencé Les Lumières, il s'oppose à la monarchie de droit divin et prône une société civile libérale. Il défend l'idée que, les hommes naissent libres et égaux, la société est instituée pour défendre leurs droits naturels, droit de propriété, droit à la liberté personnelle, droit de punir …

Même si la Révolution de 1789, est un tournant décisif pour la notion d'égalité, celle-ci n'est pas encore systématiquement appliqué comme elle se doit, c'est pour cela qua dans une troisième sous parti nous allons nous intéresser au concept d'idéal égalitaire.

C. Des faits historique vers un idéal égalitaire

1. Définition d'un idéal égalitaire

Qu'entend t-on par l'expression suivante, celle d'idéal égalitaire ? Pour comprendre ce concept, il semble primordiale dans un premier temps de définir les deux termes qui constitue l'expression, celui d'idéal et celui d'égalitaire.

Un idéal représente un fait qui n'existe pas vraiment, mais qui représente plutôt un modèle