LES DÉTERMINANTS FONDAMENTAUX DE L’ACTIVITE
Fiche : LES DÉTERMINANTS FONDAMENTAUX DE L’ACTIVITE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Elsa Wehbe • 2 Mars 2016 • Fiche • 2 332 Mots (10 Pages) • 1 127 Vues
Chapitre 2
LES DÉTERMINANTS FONDAMENTAUX DE L’ACTIVITE
ECONOMIQUE
- Le partage du revenu entre consommation et épargne
- L’investissement
- Le partage du revenu entre consommation et épargne
- La consommation est un acte fondateur de l’activité économique
-Elle permet de satisfaire nos besoins, à l’origine de cette activité
-Ces besoins transforment l’être humain passif en agent économique actif
- La consommation est une des composantes principales de la Demande Globale (DG)
-Elle est au cœur du débat sur l’efficacité des politiques de relance
-Son étude est un préalable a toute décision de politiques économiques
Schumpeter : définition de la consommation : La consommation est un acte de destruction d’un bien ou d’un service, elle peut être finale ou intermédiaire
-La consommation intermédiaire se rapporte à un bien ou service qui n’a pas encore achevé son itinéraire dans le processus productif, et qui est appelé a être transformer en un autre bien. C’est un « destruction créatrice »
-La consommation finale est un acte de « simple destruction » destiné à satisfaire un besoin humain
- Objectif : déterminer les variables explicatives de l’arbitrage entre consommation et épargne
-Keynes retient la notion de revenu courant
-A l’opposé, la théorie Néoclassique des choix intertemporels (Fisher, 1930) prend en compte le LT (long thermes) et donc l’influence du taux d’intérêt et l’évolution de la richesse
-Cette théorie est reprise par 2 Prix Nobel :
Friedman (Nobel 1976) et sa théorie du revenu permanant
Modigliani (Nobel 1985) et sa théorie du cycle de vie
- L’hypothèse du revenu courant : l’approche keynésienne
- Un ménage reçoit un certain revenu Y qui provient de plusieurs sources : salaires, actifs financier, transferts de l’état …
- Une fraction de ce revenu étant automatiquement utilisée à payer les impôts du T, la somme que le ménage peut librement utiliser, ou revenu disponible, se définissant comme suit :
Yd (disponible) =Y –T
Ce revenu disponible est réparti entre consommation et épargne par les ménages :
Yd = C + S
S=SAVING EPARGNE
C= CONSOMMATION
A) La fonction de consommation Keynésienne
- La loi psychologique fondamentale (Keynes, 1936) « Les hommes sont disposés en règle général, à accroitre leur consommation quand leur revenu augmente, mais cet accroissement de la consommation est moindre que l’accroissement du revenu »
- Double hypothèse :
-la consommation augmente avec le revenu, les ménages à revenus élevés consomment donc plus que les ménages à revenus faibles
-l’accroissement de la consommation est plus faible que l’accroissement du revenu qui l’a déclenché
[pic 1]
[pic 2]
- La propension marginale à consommer : pmc :
c = [pic 3]
-Elle mesure la variation de la consommation induite par la variation du revenu disponible
-La fonction de consommation : C = cYd + C0
-pmc : 0
-Consommation incomprésible C0 : seuil minimum de consommation ou minimum vital (pour un niveau de revenu disponible nul)
- La propension moyenne à consommer : PMC
[pic 4]
-Elle mesure, pour un revenu disponible donné, la part moyenne consacrée à la consommation
-Elle est décroissante du revenu disponible
-Cette décroissance signifie que les ménages aux revenus disponibles élevés consacrent une plus faible fraction de leur revenu à la consommation que les ménages aux revenus disponibles faibles.
- B) La fonction d’épargne keynésienne
-La propension moyenne à épargner (taux d’épargne) : PMS
[pic 5]
PMC-PMS= 1
PMS = 1 – PMC
-Les ménages aux revenus élevés épargnent une fraction plus grande de leur revenu que les ménages aux revenus faibles
-La propension moyenne à épargner est donc croissante du revenu disponible
- L’épargne individuelle est simplement le résultat de la décision de consommation, prise sans que l’individu arbitre réellement entre épargne et consommation
- On parle alors d’épargne « résiduelle », dont le niveau est déterminé sans considération des avantages intrinsèques lié à cette épargne
- En considérant l’épargne comme résidu, la théorie keynésienne revient donc à exclure le taux d’intérêt comme variable explicative de la consommation
- Pour Keynes, cette exclusion correspondrait en fait à une approximation correcte à Court Termes (ct) : l’influence du revenu sur la consommation est immédiate tandis que celle du taux d’intérêt est beaucoup plus lente à se manifester
- Du faite de ce caractère résiduel, la fonction d’épargne est déduite de la fonction de consommation
S = Yd – C = Yd–(cYd +C0 ) = (1 – c) Yd – C0
S = sYd – C0
-s est la propension marginal à épargner (pms)
- 0 < s < 1 et c+s = 1
Sur ce graphique, la droite de consommation est plus pentue(c>s) : si le revenue disponible du ménage considéré augmente, ce ménage préférera augmenter plus sa consommation que son épargne
est le seuil de rupture (ou seuil d’épargne) à partir duquel les agents cessent de désépargner, et constituent un épargne positive. Pour trouver on pose S=0 [pic 6][pic 7]
=[pic 8][pic 9]
-Les implications :
-Si l’on considère des ménages aux revenus différents, le PMC est de plus en plus faible et la PMS de plus en plus forte à mesure que la revenue disponible augmente
-Pour un pays donné, la PMC doit diminuer à mesure que le niveau de vie de la population s’élève
-La comparaison entre pays doit faire apparaître un PMC plus faible et une PMS plus élevé pour les pays les plus riches et inversement.
Apprendre les taux d’épargne France 15%
RDB=Yd (revenue disponibles)
-Les limites :
-Kuznets(Prix Nobel 1971) teste la théorie keynésienne sur l’économie US : la théorie n’est vérifiée qu’a CT (baisse de la PMC ), mais elle est invalidée sur le LT (stabilité des PMC et PMS)
-L’hypothèse keynésienne ne rend pas compte du comportement des ménages dont les revenus subissent des variations aléatoires importantes (activités saisonnières) et qui « lissent » leurs revenues en épargnant durant les périodes fastes et en désépargnant durant les périodes pauvres
-La théorie keynésienne donne une explication statique du comportement des ménages : elle ne traite pas de l’arbitrage entre consommation présente et consommation future
- La théorie Néoclassique des choix intertemporels
- Fisher (1930) élabore une théorie de la consommation alternative qui permet d’offrir un rôle plus déterminant à l'épargne, celle-ci n'apparaissant plus uniquement comme un résidu par rapport à la consommation.
- En effet, l'épargne peut être considérée comme la constitution de réserves qui permettra ultérieurement de retrouver des ressources disponibles pour la consommation : dans ce cas, l'épargne est une renonciation temporaire à la consommation
- Si un agent a des réserves, deux possibilités à lui :
– il peut thésauriser, càd conserver ses réserves sous forme d'encaisses monétaires non rémunérée.
– il peut prêter à un autre agent qui connait un besoin de financement : l'épargne est alors placée et l'épargnant sera dit avoir une capacité́ de financement
- Soit un prêt sur une période, remboursé à la période suivante. Afin d'inciter l'épargnant à prêter, l'emprunteur doit le rémunérer : c'est l'intérêt du prêt, calculé sur la base du taux d'intérêt
– En t, l’agent prête S au taux i
– En (t+1), il dispose de S(1+i) qu’il peut consomme (S(1+i)=S+Si intérêt du prêt )
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