Albert Camus
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L’Humanisme est un courant d’optimisme qui pense qu’il n’est aucuns savoirs inaccessibles au cerveau humain. L’Humanisme est un courant fondateur d’un point de vue philosophique aussi bien que littéraire car il a fondé le siècle des philosophes et parle des droits fondamentaux de l’être humain. Courant qui a aussi été critiqué car jugé trop orgueilleux car poussant l’homme à se penser supérieur. L’Humanisme est l’un des causes du schisme de la réforme car prônant le retour aux textes d’origines, écartant les gloses, il a conduit à la remise en question de l’interprétation des évangiles par l’Eglise Catholique à favoriser la réforme et bien évidemment les évangélistes.
A l’époque où Michel de Montaigne écrit, il se trouve prit dans les guerres civiles opposant la France à la Navarre. Il fait parti des auteurs qui ont vécus les difficultés liées aux guerres de religion. Michel de Montaigne profitera lui-même d’une éducation humaniste passant par deux préceptes majeurs : liberté, un esprit sain dans un corps sain.
Nous allons nous interroger pour savoir quels principes éducatifs sont valorisés par l’auteur et quelle éducation ils récusent. Pour ce faire, nous verrons dans une première partie les critiques qu’il adresse aux éducations du temps, dans une seconde partie l’éducation qu’il préconise, puis nous verrons l’humanisme du texte.
lecture analytique, avant commentaire
L-1 : il résume dans cette première phrase les postulat dans ses précédents textes, il faut que les rapports maître élève doit être une relation d’amitié. La position post-posée de « furieux maistre » met en avant cette application.
L-2 : Géhenne = torture ou supplice. Pour mettre en valeur une façon d’apprendre qu’il critique, l’auteur utilise le mot « travail » et non pas le mot « labeur » à cause de ces origines latines liées à la souffrance et à la torture (tripalum) qui, associé à « géhenne », renvoi par double anaphore à la notion de supplice, l’apprentissage doit être un plaisir. Une figure d’insistance marque cette charge par la métaphore du « portefaiz ».
L-5 : la ligne 5 s’ouvre par une seconde négation insistant sur l’effet du type d’étude qu’il décrit qui est la fabrication d’être incomplet et de complexion (= corps) chétif.
L-6 : L’effet de cause à conséquence est clairement démontré puisque elle en fait des êtres humains inférieurs.
L-7 : L’auteur montre donc par antithèse placé aux points fort de la phrase qu’une éducation donne une image contraire de ce quelle désire.
L-8 : Nous avons la phrase précédente qui donne un exemple, exemple d’une éducation qui va au contraire de ce qu’elle réussit, Carneades qui devient une bête.
Carneades : philosophe du IIème avant Jésus Christ qui faisait parti de l’école stoïque et qui a négligé sont corps au point de devenir barbue et chevelu, un animal.
Culture générale :
-Le stoïcisme est un courant philosophique qui prône la froideur et l’absence d’attachement afin de ne pas souffrir du manque. En n’étant pas attaché, on ne souffre pas de la privation.
-L’épicurisme est quasiment le contraire, c’est le fait de jouir de la vie dans toutes ses possibilités, de savoir jouir du temps présent et son mot d’ordre est carpe diem.
On a ici l’exemple qui marche avec l’argument qui précède.
L-8-9 : L’auteur se sert de l’ironie pour montrer à quel point l’étude approfondie de la science a isolée Carneades.
L 1 à 9 : Premier argument qui prouve que l’abus de science et d’étude conduisent à la bestialité
L-9-10 : Le « bon’heur » n’est pas le bonheur actuel mais sont sens dans l’étymologie. Montaigne s’oppose à cette éducation car elle faisait des gens sage tôt mais pas longtemps. Le thème est la sagesse et le rhème est qu’elle n’a pas de tenue. Les effets de l’argumentation classique sont que la sagesse ne dure pas.
L-11-12 : Le second argument est un argument d’autorité, un proverbe, lequel est contredit par « à la vérité ». L’auteur pose en antéposition et postposition les mots clefs de son argumentation, il utilise le pronom d’empathie « on » obligeant le lecteur à réfléchir sur ce qu’il voit autour de lui, « espérance » et « excellence » ont la même sonorité mais s’opposent, on foisonne de références stylistiques.
L-15 : L’asyndète énumérative d’opposition montre à quel point l’enseignement préconisé par Montaigne est universel et peut s’appliquer utilement partout, elle est renforcée par l’anaphore de « toute ».
L-16-17 : Le but essentiel de l’éducation de Montaigne est de former un homme et donc, la philosophie est la science fondamentale car, comme le dit l’auteur, elle se « mêle de tout ».
L-20-21 : Cette explication repose sur une antithèse entre des valeurs savante et les mots « rire », « bonne chère » et « assemblé ».
L-22 à 25 : incitation à une éducation par le plaisir, et dans ces plaisirs, la philosophie tien une part importante, donc, elle à droit de citer
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