Andro
Mémoire : Andro. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresector tomba sous-lui, Troie expira sous vous »
(l.148). Oreste établit ici un lien père-fils afin d’expliquer à son interlocuteur que son
père, Achille, combattant important de la Guerre de Troie, comme mentionné
précédemment, a assassiner Hector, qui était le prince de Troie. Il veut également mettre
en valeur les exploits de Pyrrhus, car celui-ci est allé encore plus loin que son père et a
tenu tête à la ville de Troie, tout entière. Il fait donc ressortir un côté glorieux qui s’est
transmis d’une génération à l’autre, le fils triomphant qui représente la gloire de son père.
/ En plus du lien père-fils, Oreste a recours à un champ lexical de la victoire afin de
pousser sa flatterie plus loin et tenter d”embarquer Pyrrhus dans son plan diabolique.
Oreste affirme à Pyrrhus qu’il respecte le « vainqueur » (l.146) de Troie, qu’il porte une
admiration particulière aux « exploits » (1.147) et aux « coups » (1.147) qu’il a accompli.
Il admire son côté « triomphant » (1.179) sur les « vaincus » (l.213) sur lesquels il a
imposé sa marque. À l’aide de ce champ lexical, nous voyons clairement le prestige que
dégage Pyrrhus aux yeux d’Oreste. Nous pouvons aussi remarquer qu’il est un personage
important et qu’il affiche une certaine notoriété, car il est glorieux, tout comme son père
l’était. (295 mots)
D’autre part, après avoir essayé la flatterie, Oreste tente désormais d’avertir Pyrrhus
du danger que pourrait représenter Astyanax. // Oreste utilise à présent le champ lexical
du danger afin de mettre en garde Pyrrhus le danger potentiel que pourrait éventuellement
représenter l’enfant troyen: « embraser » (l.163), « flamme » (l.164), « craignez » (l.166).
On s’aperçoit aisément à travers ce champ lexical la crainte qui habite Oreste quant à la
rage guerrière qui pourrait possiblement naître un jour en Astyanax et s’abbattre sur
Oreste et son peuple./ Afin d’accentuer l’image qu’il se représente de l’enfant et de la
renvoyer à son interlocuteur, Oreste compare Astyanax à une sorte de serpent
maléfique.Il emploie la comparaison « Et que dans votre sein ce serpent relevé/Ne vous
punisse un jour de l’avoir conservé » (l.167-168). Ici, le fils d’Agamemnon compare à
un serpent, parce qu’il provoque la douleure par ses morsures, tandis qu’Astyanax
pourrait provoquer un ravage par sa colère de combattant. Nous voyons bien le point
commun que possède le serpent de la comparaison ainsi que l’enfant Troyen. Oreste
craint que, tout comme le serpent traque et attaque sa cible grâce à son instinct, Astyanax
développe lui aussi un instinct de guerrier et que celui-ci devienne surpuissant et qu’il
pousse l’enfant à détruire tout ce qui se trouve sur son passage. // Bref, on peut constater
qu’Oreste est un personage relativement rusé, puisqu’il s’y prend de manière méthodique
afin d’amener son interlocuteur à approuver son idée de se débarrasser du dernier des
Troyens. Il sait aussi qu’il s’adresse à un personnage qui a une certaine autorité, et c’est
pour cette raison qu’il utilise la ruse afin d’embarquer Pyrrhus dans son jeu. Cependant,
nous verrons que le plan d’Oreste ne le mènera pas là où il le veut. (294 mots)
Malheureusement, Oreste n’obtiendra pas le résultat voulut, puisqu’il se heurte au
refus hautin et raisonné de son interlocuteur et qu’il doit se contenter de celui-ci. // En
liaison avec son projet, Pyrrhus explique à Oreste qu’il n’y a pas de recours à la cruauté
envers Astyanax après la guerre. // En effet, Pyrrhus se sert d’une personnification afin de
faire comprendre au fils d’Agamemnon que pendant la guerre, c’était le moment
approprié pour user de violence et éliminer Astyanax. Mais à présent que la guerre est
finie, il n’y a pas de raison de faire appel à celle-ci. Il affirme que « La victoire et la nuit,
plus cruelles qu’[eux]/ [Les] excitaient au meurtre, et confondaient [leurs] coups » (l.211-
212). Il stipule que la victoire et la nuit étaient deux éléments importants qui stimulaient
les Grecs à se livrer au combat et qui les rendaient encore plus puissants qu’ils ne le sont
habituellement. Il y avait donc un moment spécifique durant lequel la puissance ainsi que
la volonté des Grecs était considérables, et donc la cruauté était à ce moment
permise.Mais malheureusement, nous pouvons voir que les Grecs n’ont pas fait bon
usage de ce moment, puisqu’ils n’ont pas éliminer l’enfant Troyen. / De même, afin
d’appuyer son explication, le fils d’Achille utilise une forte hyperbole: « Dans le sang
d’un enfant je me baigne à loisir? » (l.216). Pyrrhus fait clairement remarquer à Oreste
par l’intermédiaire de cette hyperbole que l’idée de tuer un pauvre enfant sans défense est
bien trop cruelle et immorale.Bref, en plus d’interdire la cruauté après la guerre, c’est tout
simplement insensé de vouloir faire du mal à un simple enfant et de faire couler son sang
afin de satisfaire l’envie d’un autre.On constate bien la puissante image que renvoie
Pyrrhus à Oreste afin de lui exprimer l’impossibilité de commettre un tel acte.Nous
verrons également que le projet d’Oreste n’est pas seulement insensé et immoral, mais
qu’il manque également d’intérêt. (326 mots)
Finalement, Pyrrhus ridiculise le projet d’Oreste en lui expliquant qu’il manque
d’ambition et de sérieux, lui qui est le fils du personnage le plus puissant de la Guerre de
Troie. // À cet égard, le fils d’Achille se moque du plan d’Oreste au moyen d’une
périphrase: « Qui croirait en effet qu’une telle entreprise/Du fils d’Agamemnon méritât
l’entremise » (l.177-178). Pyrrhus veut faire comprendre à son interlocuteur qu’il manque
d’ambition et qu’il représente mal la gloire et le prestige que possédait son père, lui qui
songe à tuer Astyanax. Nous comprenons facilement que le fils d’Achille désire souligner
le peu d’intérêt que génère un projet de si peu d’importance.En d’autres mots, Oreste ne
se
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