Biographie De Jésus De Nazareth
Recherche de Documents : Biographie De Jésus De Nazareth. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresparents de Jésus fuient alors avec lui enfant dans une séquence appelée la « Fuite en Égypte » qui inspirera une importation production apocryphe et influencera la tradition copte. L'évangile selon Luc rapporte encore un incident au cours duquel, quand il a douze ans, à l'époque de sa Bar Mitzvah, ses parents cherchent Jésus qu'ils retrouvent en conversation avec les docteurs du Temple de Jérusalem. L'hypothèse d'une jeunesse passée dans une communauté religieuse, peut-être proche des esséniens, a souvent été évoquée et reste amplement discutée. Jésus est connu comme « le fils de Joseph le charpentier »[n 14] et « le fils de Marie ». Les évangiles selon Matthieu et selon Luc professent une conception « par la vertu du Saint-Esprit »[v 8] qui ouvrira plus tard sur des débats théologiques très disputés au sein des communautés chrétiennes concernant la virginité de Marie.
Jésus est le premier-né de cette famille[32], appartenant à un milieu artisanal relativement aisé[33], liée à un clan de nazôréens qui attendent l'apparition d'un « fils de David » en son sein[34]. Les évangiles mentionnent l'existence de « frères et sœurs »[35] qui « apparaissent[36] pour montrer que Jésus n'a rien d'extraordinaire puisque sa famille est bien connue »[37]. Parmi les « frères du seigneur », Jacques le Juste prendra une place prééminente dans la communauté de Jérusalem après la disparition de Jésus.
La question des liens de parenté de Jésus avec ces « frères » et « sœurs » a été disputée, et reste discutée[38].
La plupart des spécialistes laïques, protestants et juifs, avec des chercheurs catholiques considèrent que Jacques est un fils de Marie et de Joseph[39], tandis que nombre d'exégètes catholiques y voient un « cousin »[40], suivant la lecture traditionnelle catholique fondée sur la croyance plus tardive en la virginité perpétuelle de Marie[n 15], à la suite de Jérôme de Stridon, premier Père de l'Église à argumenter contre une fratrie au profit de « cousins », à la fin du IVe siècle[41]. L'exégète catholique John P. Meier conteste cette acception qui n'apparaît jamais dans la version grecque de l'Ancien Testament[42] dans lequel le terme adelphos marque exclusivement le lien fraternel de sang ou de droit[43].
Après la clôture du Nouveau Testament, le roman apocryphe appelé Protévangile de Jacques, aux alentours de 180, « tente astucieusement »[41] de faire de la fratrie de Jésus des « demi-frères » et des « demi-sœurs » nés d'un premier mariage de Joseph ; cet ouvrage marque également le début de la piété mariale et la doctrine de la virginité perpétuelle de Marie[41]. Cette option mettra du temps à s'imposer puisque Eusèbe de Césarée au début du IVe siècle parle encore de « race du Sauveur »[44].
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