Citoyens et Gouverneurs / Le règne de Trump : Les États-Unis plus divisé que jamais

Elsa Léveillée-Bergeron  

Sciences humaines

 Groupe : 03120

Le règne de Trump : Les États-Unis plus divisé que jamais

Plan et problématique présentée à

 M. Antonin-Xavier Fournier

 Département d’anthropologie et de science politique pour le cours

Citoyens et Gouvernants

Cégep de Sherbrooke  

3 décembre 2021

Table des matières

INTRODUCTION        3

1.1 Le désir du gain électoral et le gain personnel         5

1.3. La doctrine de Donald Trump        5

2.1. L’attaque sur les journalistes        6

2.2. La renaissance des suprématistes blancs        7

3.1. Les récits trompeurs        8

3.3. La crise constitutionnelle et mise accusation        8

4.1 La discrimination contre les droits de la femme        9

4.2 La discrimination contre la communauté LGBTQ+        10

Conclusion        11

Bibliographie        12

INTRODUCTION

            Les élections de 2016 auront très clairement marqué les pages de l’histoire Américaine. À ce moment, la division entre les partisans républicain et les partisans démocrates est plus tranchante que jamais. Le résultat de cette élection fut une source de fierté pour les partisans de Trump et une grande source de déception et d’inquiétude pour les gens de l’opposition. Le désir profond du 45e président de gagner est un des aspects qui les inquiètes beaucoup. (David 2020) Dès de le tout début de sa campagne, il ne s’empêche pas de transmettre des récits trompeurs (Kristiansen 2019), des propos vulgaires envers les journalistes (Jacob 2020) ainsi que son désir d’être reconnu mondialement (David 2020). De plus, lors de sa campagne électorale, la relation entre le candidat à la présidence et le président Russe M. Vladimir Poutine relève une certaine inquiétude. Poutine a placé le président dans une position qui avait pour but de l’humilier lors du Sommet de Helsinki. Parce que Trump a défendu les positions de Poutine plutôt que les siennes, les gens ont vu ça comme un manque d’expérience et une grande ignorance de la part de Donald Trump. (David 2020). De plus, cette relation a révèle la présence de inférence russe lors de la campagne ce qui soulève des questionnements sur la tournure du vote des Américains.

      Une fois au pouvoir, les choses ne s’amélioreront pas pour les intérêts du peuple. Le manque de sérieux du président (Kristiansen 2019) ainsi que son habitude de prendre des décisions controversées sans consulter les gens de son gouvernement (David 2020) auront un grand impact sur plusieurs relations internationales. Son manque de coopération et de diplomatie met en jeu la relation avec la Chine, par exemple. (David 2020). Le manque de sérieux mentionner plus haut aura de graves conséquences pour la Syrie aussi. Du jour au lendemain, sans préavis, le président prend la décision de retirer 1000 troupes américaines du nord de la Syrie. Cette décision sera rapidement vue comme une des plus graves erreurs de Donald Trump. Le président voit son pays comme un jeux d’échec sans conséquences réelles. Il ne croit pas au concept des règles, des normes, des valeurs, etc. Il ne fait aucun effort à promouvoir la démocratie et s’associe assez largement à des dictateurs connus. (David 2020). Sa vision de la politique extérieure est qualifiée d’égocentrique alors qu’il prends des décisions douteuses et ne prouve pas vraiment qu’il est compétent pour le poste. (David 2020)

          Par ailleurs, la doctrine de Trump nous démontre assez clairement son positionnement sur les droits des femmes ainsi que la représentation de la communauté LGBTQ+. (Michelot 2018) Sa célèbre phrase « Make America Great again » attaque directement la progression des sexes et des genres en Amérique. Il a dans son intérêt de « nettoyer » les États-Unis et de « revenir à la normale ». (David 2020) Cette célèbre phrase redonnera vie à des organisations de suprématistes blancs. (Belin 2018) Une fois de plus, les gens qui ne sont pas conformes aux idéologies de la normalité d’après Trump et ses partisans se sentent menacés par l’agenda de Trump. (David 2020) Dans son processus de retour à la normale, Donald Trump fera une déconstruction massive de ce qui avait été bâti par Barack Obama lors de son mandat. (Michelot 2018)

         Dans cette perspective, comment peut-on expliquer la grande polarisation de la population américaine sous la présidence de Trump? Malgré le support que Donald Trump recevait de ses partisans, plusieurs minorités se sentais menacées par les plans du président. Afin de répondre à la question et valider ou infirmer mon hypothèse, le travail tentera de cerner le désir profond du président d’être reconnu ainsi que son désir de gagner peu importe ce que ça prend. (David 2020) Par la suite, nous traiterons de l’utilisation de propos vulgaires, la destruction de certains programmes Obama (Michelot 2018), la renaissance de la suprématie blanche (Belin 2018) ainsi que ses nombreuses erreurs, sa mise en accusation (Michelot 2018), ses récits trompeurs et son manque de sérieux (Kristiansen 2019). Finalement, le travail abordera sa discrimination contre les droits de la femme ainsi que son manque de respect envers la communauté LGBTQ+. (Michelot 2018)

1. Le désir du gain électoral et le gain personnel    
    

           Dans un premier temps, le président des États-Unis est très concentré à gagner dans ses relations internationales. Celui-ci est prêt à tout pour s’assurer de pouvoir défendre son intérêt personnel en même temps. Un ancien officiel haut placé du gouvernement mentionne que le président a toujours été plus concentrer sur ses intérêts politiques personnels que ceux du pays de 325.9 millions de personnes. (David, 2020) « Trump pense qu’il est le pays ». (Packer, 2020) Étant un président qui se plaçait dans des positions très complexes, risquées et très imprévisibles, plusieurs reconnaissent la stratégie de Madman autrefois utilisée par Richard Nixon. Par contre, à l’inverse de Nixon, il ne mettrait pas en œuvre la stratégie complète de Nixon. (David, 2020)

1.2 La loi de la jungle  

       Il est aussi important de comprendre que pour Trump, les règles, les normes et les valeurs ne sont pas quelque chose qui va contraindre les décisions qu’il veut faire pour les États-Unis. (David, 2020) Pour lui, c’est simplement un jeu ou toutes les équipes essayent de ramasser le butin en premier. En plus, le 45e président démontre de grandes affinités avec les grands leaders de dictatures à travers le monde et ne promeut pas du tout la démocratie à sa population. La relation qui soulève le plus de questionnement est celle de Vladimir Poutine et Donald Trump. (David, 2020) L’espionnage et le hacking russe qui a été commis lors des élections de 2016 amènent plusieurs personnes à se demander si les deux chefs avaient un lien direct dans cette possible fraude électorale.

1.3. La doctrine de Donald Trump

     « L’impression nette que la doctrine de Trump laisse auprès des observateurs n’est pas tant celle de ‘l’Amérique d’abord’ que celle de ‘l’Amérique seule’. » (David, 2020) C’est de cette façon que l’on décrit la doctrine de Donald Trump sur le plan diplomatique et sur le rôle des États-Unis dans le monde. Cette doctrine est très profondément basée sur la promotion et la préservation du nationalisme blanc. Avec les relations internationales, le président essaye de créer une résurgence des mouvements patriotiques et nationalistes. L’administration du président s’assure de rendre la doctrine très claire. Ils en feront l’utilisation à plusieurs reprises lors de conférences et de discours. Par exemple, lors du discours d’inauguration le 20 janvier 2017, il propose une vision assez radicale sur l’aspect de la politique internationale. Il fait comprendre assez clairement qu’il ne veut pas laisser de place à la coopération ni à la diplomatie. D’après lui, le futur appartient aux nationalistes et non aux globalistes. Il encourage fortement les idéologies d’unilatéralisme et se forme des opinions néo-isolationnistes. Bien sûr cette doctrine contient beaucoup de contradictions et des idées qui ne passeront pas bien au sein de certains citoyens américains. Pour commencer, le parti républicain est devenu le parti Trump dans un certain sens alors que celui-ci ne suit plus la ligne traditionnelle du parti républicain. Il est beaucoup plus concentré sur le gain personnel et électoral à court terme que la gouvernance du pays. Trump aura causé un déclin considérable à long terme sur l’image internationale des États-Unis. (David, 2020) « Dans les deux cas, on peut affirmer que la doctrine qui s’impose est plutôt celle de « Trump d’abord » ». (David, 2020) En général, on comprend bien que Trump n’est pas là pour le bien de peuples, mais pour son bien personnel. Ses priorités sont claires: la dominance et le pouvoir.