Dissertation Emile Zola le Forgeron
Rapports de Stage : Dissertation Emile Zola le Forgeron. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresables sont des retranscriptions de celle d’Ésope, qu'il qualifie comme le « Père de la fable ». La morale est soit à extraire de l'implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Ces écrits à visée morale (fables ou contes) étaient destinés en grande partie aux enfants : on peut dont s'interroger sur le fait que Jean de La Fontaine, les Frères Grimm ou encore Charles Perrault éprouvaient la volonté de forger aux plus jeunes une identité non propre à eux-mêmes mais plutôt allant dans le sens de leur idéologie. Ils créaient des récits fictifs, souvent personnifiés (dans lesquels des animaux étaient mis en scène, jouaient le rôle d'humain) ayant pour but au final de faire résonner l'enfant et de lui infliger une certaine morale. Nous pouvons par exemple citer le conte Hansel et Gretel des frère Grimm à travers lequel nous pouvons déceler une morale concernant la naïveté des enfants et leur inconscience vis-à-vis des risques qu'ils prennent : ici, Hansel et Gretel, abandonnés dans une forêt par leurs parents pauvres, trouvent une maison tout en sucre et friandises et décident de la manger sans se soucier de rien. Ainsi, ils tombent dans un piège infernal : la vieille dame propriétaire de la maison va les garder en otage afin d'en manger un d'entre eux. On peut donc voir que les auteurs de ce conte imaginaire ont, en créant ce récit, cherché à influencer de manière implicite les enfants afin de les plonger dès leur plus jeune âge à travers des faits réels et dangereux. Les auteurs ont opéré dans le but précis que ces enfants lecteurs puissent agir par la suite en fonction de ce qu'ils ont entendu et reconnu, qu'ils puissent prendre des décisions plus adéquat et non-dangereuses si jamais ils se trouvent dans la même situation. On peut aussi citer le conte Blanche-neige édité également par les frères Grimm qui met en garde les enfants contre les propositions malsaines : ici, Blanche-Neige va croquer dans une pomme empoisonnée que la reine lui donnera. Les fables de La Fontaine, comme par exemple La cigale et la fourmi, sont, pour leur part, destinées à un public plus large : toute tranche d'âges est concernée. Une morale nous est fournie, souvent implicite mais bien présente et réfléchie. Les adolescents, adultes et personnes plus âgées ont donc aussi à disposition des récits rhétoriques, permettant de peaufiner l'opinion qu'ils se sont forgés étant encore des enfants. Voltaire, cet écrivain et philosophe engagé du Siècle des Lumières, est un des auteur représentatif des contes philosophiques parus au XVIIIe siècle. Dans l'un d'entre eux, Candide, la critique de l'optimisme est le principal thème : chacune des aventures du héros tend à prouver que l'on a tort de croire que notre monde est le meilleure des mondes possibles. Tout au long du conte, Candide fera un voyage physique et psychologique qui l'amènera à comprendre que malgré la philosophie de Pangloss, selon laquelle les malheurs individuels sont nécessaires à un bien collectif et qu'il n'y a pas de conséquences sans causes, l'être humain reste condamné à être soit malheureux,soit ennuyé. Ainsi la seule façon d'y échapper est de passer de la réflexion philosophique (comme l'a fait Candide) à des actions concrètes respectant nos limites. Pour Candide, il s'agit de s'occuper de sa terre, ce qui l'empêche à la fois de s'ennuyer ou de philosopher sur le malheur des hommes. Voltaire grâce à ce conte philosophique nous amène à réfléchir sur le monde et la condition humaine. Il crée des morales claires et limpides ayant pour but de faire réagir ultérieurement ses lecteurs. On peut ainsi affirmer que l'apologue, représentation parfaite de la littérature rhétorique, est une manière
d'argumenter qui se rapproche de l'exemple, un récit subordonné à une vérité que l'on veut établir :
l'apologue sert à faire connaître, à faire comprendre et non à simplement raconter une histoire. Cependant, il existe une autre interprétation de la littérature à visée didactique ou de l'apologue en général : celle du divertissement.Certes, la fiction au service d’une cause, d’une argumentation peut corrompre le lecteur, soit par une incompréhension du débat ou par la simplification de celui-ci. Mais le récit n'est pas entièrement destiné à l'argumentation morale, philosophique ou politique. Comme dans l'allégorie (une représentation des notions abstraites sous une forme personnifiée, figurative), l'effet esthétique et l'élégance du récit ou de la description se développent de façon autonome. Le lecteur peut donc rester indifférent à l'argumentation ou la refuser tout en adhérant à la poésie du texte. Celui-ci est toujours la représentation animée et vivante d'une vérité soit austère, comme les vérités morales, soit difficilement admise, comme les vérités politiques ou philosophiques. Plus la vérité est difficile à admettre ou à regarder en face, plus l'apologue est nécessaire. L'esthétique du récit est très importante, et surtout extrêmement travaillée par l'auteur. Sans aller dans une logique de mise de côté de la morale, certains auteurs de contes ou de fables ont beaucoup misé sur la forme. On peut par exemple citer certaines fables de La Fontaine qui choisit de les égayer, de développer toutes les possibilités poétiques, de jouer avec les différentes tonalités. S'il faut toujours instruire, il faut plaire, surprendre, enchanter, car La Fontaine a toujours le souci de son public aristocratique, amateur de beauté et d'esprit. Ainsi, il donne un goût de renouveau aux fables, toujours dans l'optique de plaire à sa société. C'est également le cas du genre littéraire de la poésie qui permet au lecteur de recevoir une certaine analyse de la société à travers les yeux de l'auteur tout en éprouvant du plaisir à lire. Ce plaisir se manifeste grâce au travail sur la forme du texte qui a, au préalable, été longuement étudiée afin d'éditer un poème digne de ce nom. On peut par exemple citer les poèmes de Charles Baudelaire nous délivrant une analyse du monde qu'il admire tout comme il déteste. Dans le poème « Le confiteor de l'artiste », Baudelaire nous dévoile la vision qu'il porte sur le monde et l'effet que cette perfection, cette beauté de la nature a sur lui, c'est à dire une pénétration d'esprit tellement forte qu'il en devient étouffé. Et ce sentiment est relayé par le Spleen, qui constitue une partie intégrante de sa personne. Ainsi, Charles Baudelaire est un auteur qui nous fait voyager grâce sa vision du monde qu'il nous conte aisément sans pour autant nous faire prendre parti. On peut relever, afin de justifier notre réflexion sur l'importance du travail au niveau de la forme des textes littéraires, une citation de Charles Baudelaire : « La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même. » Baudelaire exprime ici une de ses conviction première, c'est à dire faire rêver les gens à travers la littérature. Il affirme que la poésie, une de ses pré-destination, a comme seule visée d'exprimer des sensations, des sentiments, des émotions, des idées en les associant pour créer un monde harmonieux ainsi que de révéler et célébrer des aspects poétiques, « secrets » de notre monde en revenant à ce qui est premier, en nous délivrant une nouvelle facette de celui-ci. C'est grâce à des poètes tels que Baudelaire que l'on peut affirmer que la forme est parfois plus importante que le fond. Cependant, le plus fréquent des cas est celui où la forme et le fond sont travaillés dans un but précis : convaincre le lecteur. Chaque lecteur, souvent inconsciemment, est attiré par un texte, récit ou roman lorsque celui-ci est intriguant. On peut qualifier d’intriguant un texte lorsqu'il donne envie d'en savoir plus, de découvrir son contenu. Or, ce phénomène d'attirance a lieu grâce à la forme du texte : celui-ci est travaillé de manière à ce que le lecteur trouve la fiction ou le fait harmonieux, beau. Ainsi, la plupart des auteurs ou écrivains, misent sur la forme en premier lieu. Cependant,
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