Edvard Munch

seul dans sa propriété au bord du fjord d’Oslo en 1944. Edvard Münch peut être considéré comme le pionnier de l'expressionnisme dans la peinture moderne.

L’enfant malade

1885

L’huile sur toile

137 cm × 139 cm

« Je suis sûr que c'est à peine si un de ces peintres a su boire son sujet jusqu'à la dernière goutte d'amertume, comme je l'ai fait pour "L'Enfant Malade". Ce n'était pas seulement moi qui étais assis là-bas. C'était tous les êtres qui m'étaient chers... » (Munch, citations)

Beaucoup d’années après la mort de sa sœur préférée, Münch a paient l’œuvre dont l’expression de l’anxiété entre la vie et la mort est génialement représenté. Malgré sa maladie l’enfant semble être plus fort que sa mère.

L’utilisation des couleurs symboliques est évidente, l’enfant roux mourant, la mère avec son visage tourné vers le bas, la tête fusionnée avec le corps, le noir qui entoure sa représentation. Le vert partout nous force à sentir la mélancolie par tous nos sens. L’influence de l’histoire tragique qui a marqué son enfance reste présente dans tous ses œuvres jusqu’aux clapse nerveux. La scène n’est pas représentée dans la manière naturaliste et la composition est assez expressionniste pour exprimer les sentiments intenses qu’il voulait exorciser. C’était sa thématique constante, avec beaucoup de variétés, laquelle il ne laissera jamais.

Dès 1885, le tableau L’Enfant malade fait scandale. Cette première toile importante illustre les traits fondamentaux de toute son œuvre : psychologie morbide, solitude des êtres, synthèse des formes, couleur exacerbée... (Bischoff)

« Sans la peur et sans la maladie, ma vie serait comme un bateau sans rames. » (Munch, citations)

Inger au bord de l'eau

1889

L’huile sur toile

126 x 161.7 cm

« Je ne peins pas ce que je vois, mais ce que j'ai vu » (Munch, citations)

L'année 1889 est décisive pour Münch.

Il commence par tomber gravement malade. Pendant sa convalescence il peint "Le Printemps" grâce auquel il obtient une nouvelle bourse d'Etat en vue d'un séjour assez long à Paris.

Cette même année, il peint "Nuit D'été (Inger au bord de l'eau)" dans lequel il donne un apport nettement plus personnel où diverses oppositions nous frappent par leur cohésion. Celle du rouge et du bleu, de la lumière et des couleurs, du personnage et du paysage.

Il faut noter ici que Münch travaillait d'après mémoire. (Bischoff)

La voix

1893

L’huile sur toile

88 x 110 cm

La peinture est un portrait, fait par cœur, de sa cousine Millie Thaulow. Cette peinture reflète la mémoire d’elle de Münch, la nuit dont il a commencé une relation sexuelle avec elle. Millie, réactant a sa sexualité réveillant ; elle le résiste et désire en même temps. Münch a dit qu’il a peint ses yeux comme des cercles obscurs parce qu’il les ait mémorisé l’impression de ses yeux obscurs et profond de cette nuit. La ligne jaune verticale au dessous de son rame est la lumière de la lune reflète et brisé a la surface de l’eau. (Cette image et délibérément fait à être phallique. Les parties brisées plus bas de la réflexion lunaire sont prédites a représenter les goutes de fluide séminal). Münch répète ce motif dans ses peintures pour représenter la relation sexuelle. La robe de Millie est blanche parce qu’elle n’a pas déjà consumée son affaire avec Münch. (Bischoff)

Vampire

1893/1894

L’huile sur toile

91 x 109 cm

Cette toile représente deux personnages : une femme et un homme, recroquevillés l’un sur l’autre, devant un fond noir désuni.

Dans un premier temps, on peut croire à une étreinte amoureuse, comme si l’homme s’était jeté dans les bras de la femme ; il pourrait par exemple s’agir d’une scène de retrouvailles entre deux amants. Cependant, le noir qui domine très largement le tableau, ainsi que le titre de l’œuvre (Le Vampire), nous orientent vers une interprétation bien différente.

Les deux personnages sont comme entourés d’un halo sombre qui connote une atmosphère lugubre. La femme, dont les longs cheveux roux peuvent évoquer la sensualité mais aussi le caractère diabolique, domine cet homme qu’elle encercle de ses bras pâles. Bien que les visages ne soient pas dévoilés, on voit que cette femme a la bouche posée contre la nuque de l’homme. Il est possible qu’elle le vampirise. En effet, les postures des personnages nous donnent l’impression que l’homme est affaibli, qu’il s’abandonne dans les bras de cette créature, comme si, vidé de son sang et donc de ses forces, il ne parvenait plus à se lever. L’homme est vêtu de noir, il se confond avec le cadre du tableau, il est comme déjà emporté par la mort. La pâleur de la femme renforce l’idée que c’est elle le vampire. La couleur rouge de ses cheveux, ainsi que la touche de rouge que l’on distingue en bas de la toile, sont comme un rappel du sang dont se nourrit le vampire. Comme dans les poèmes de Baudelaire intitulés « Le Vampire » et « Les métamorphoses du vampire », publiés dans Les Fleurs du Mal, l’être maléfique est une femme dominatrice. (Bischoff)

Selon Jung, le rapport entre la mère et le fils, naturellement est crucial. Mais la nature peut-être cruelle. Pour devenir un homme, le garçon doit psychologiquement abandonner sa mère et être renaît dans une relation d'autre sorte. Si ça n'arrive pas il peut être avalé par ça mère et rester toujours le fils dont la capacité d’acquérir une relation avec les autres est clouée pour toujours pour un cauchemar de la dépendance infantile et l’inceste infantile.

La situation est alarmante quand, dans un rêve, vienne la scubus – le vampire féminin. Quand, dans un rêve appareillent ces motives ca veut dire que le problème sexuelle a devenu inévitable. Le rêveur a apparemment atteint la chose qu’on appelle la fixation maternelle très forte, celui qui lui mène a construire une idée sublime de la femme. Le rêve essaie de lui alerter, en disant que sa vie d un rêveur, irréelle, rempli par des fantaisies sexuelles suce son sang, et qu’il va être détruit par son irréalité. Le sang représente notre psyché émotionnelle, active et affective. Les personnes a qui le vampire a sucé son sang n ont pas la vivacité, l énergie de la vie. Le fort complexe maternelle de développe quand elle fait le trace plus fort sur le fils, que le père. Cette caractéristique est typique pour la plus part des complexes négatifs ou séparés. Quand on détache le complexe de notre psyché, il commence à agir derrière nos dos, en suçant notre énergie et se transformant lentement dans un phénomène qui habituellement représente l’image d un vampire : quelque chose qui nous attaque et suce notre sang. Chaque homme a ce complexe – positif ou négatif – il n y a rien de pathologique la. Simplement, le complexe est l indicateur de la façon dont l homme a réagit a ses parents. Selon ce modèle, il va réagir envers le pole opposé. Dans le cas de Münch, on a l homme qui a été trop intime avec sa mère – alors il tend a idéaliser les femmes. C est a dire, il voit, dans chaque femme la Béatrice de Dante, ou la Vierge. Cet homme n est pas compétant de réaliser une relation naturelle avec une femme, il vit dans un état de l anime déchirée : il adore, de loin, l incomparable, sublime, très belle femme, pendant qu’il réalise ses désirs sexuelles aves des prostitues. (Franc)

Madonna

1894/1895

L’huile sur toile

90.5 x 70.5 cm

« Cette pause par laquelle le monde arrête sa course

Ton visage contient toute la beauté du royaume terrestre

Tes lèvres rouge-carmin comme le fruit à venir

S'entrouvrent comme dans la douleur

Le sourire d'une dépouille

Maintenant la vie tend la main à la mort

la chaîne s'établit qui relie entre eux les milliers de races

mortes avec les milliers de celles qui viendront» (Munch, citations)

La peinture montre une belle jeune femme, avec une main enlevée derrière sa tête, et l’autre fixe derrière ses dos. Les cheveux longues et obscures, qui tombent sur ses épaules, sa tête est inclinée au derrière en pérennant une pose relaxée et ses yeux demi-fermées font le portrait d’une personne calme et harmonieuse. (Bischoff)

Cette peinture