Faites L'Humour Pas La Geule

e le plus primitif. On parle aussi des situations risibles, les gaffes, le ridicule, …

Il a également évoqué les bienfaits du rire. Que le rire soit timide ou franc, il provoque une série de phénomènes physiques bénéfiques pour notre santé. Après un bon fou rire, on se sent toujours apaisé. Cependant, il peut également provoquer des étouffements. C’est pour cette raison, qu’il était utilisé comme instrument de torture au Moyen-âge.

La conclusion de Fize est que le rire est une expression commune à tous les humains, par laquelle ils témoignent de leur joie et de leur bonne humeur, mais aussi parfois de leur méchanceté ou de leur vulgarité. Le rire n’a pas toujours « bonne presse ». Si, pour le rieur, il est synonyme de lucidité sur le monde, de sagesse même, pour l’homme « sérieux » il évoque d’abord la vulgarité : à ses yeux, le rire est bestial.

Commentaire

L’auteur développe sa thèse en répondant à des questions précises (qui ? quand ? pourquoi ?) et en s’appuyant sur des exemples concrets. Il tente tout au long du livre de définir les diverses sortes de rire et de les mettre en rapport avec ce que nous pouvons ressentir grâce à lui.

Toutes les idées et affirmations de ce livre me semblent plausibles. Les auteurs qui les ont proposées sont de renommée mondiale. Certains sont récents comme Bergson et d’autres plus anciens comme Victor Hugo.

Pour développer son raisonnement, l’auteur utilise une structure précise et un grand nombre d’exemples. A mon sens, ce livre est trop « structuré ». L’enchaînement des trop nombreux titres et sous-titres nuit à la compréhension. Le texte manque de fluidité. De même, les exemples trop nombreux empêchent le lecteur de suivre le raisonnement de l’auteur.

Je suis assez d’accord avec la théorie de l’auteur au sujet du rire d’accueil et d’exclusion. Je pense également qu’un rire/sourire amical peut créer un lien dans un groupe. Et, qu’à l’inverse, le fait de rire de quelqu’un l’éloigne du groupe. C’est ce qu’on appelle le « rire mauvais ». Ces deux facettes du rire sont biens présentent dans la vie de tous les jours, à l’école avec les différents groupes par exemples.

Extrait du livre

« Le rire a une fonction sociale, Bergson l’à bien dit, c’est même une sorte de respiration de la société. A l’évidence, les sociétés rient beaucoup, pour oublier leur désarroi ou exprimer leur solidarité, c’est selon. Comme l’a fort bien noté l’éthologue Konrad Lorenz, dans l’agression, rire en commun détourne de l’agression et surtout crée un fort sentiment d’unité, de solidarité sociale. Partager une blague permet d’établir une connivence. »