Français
Compte Rendu : Français. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresimat. Ce dernier ouvrage inspira la Constitution de 1791 et fut à l'origine des doctrines constitutionnelles libérales, qui reposent sur la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
Baudelaire :
(paris 1821-1867) mis en pension, il mène après un voyage à la réunion ennuyeux, à Paris une vie de dandy, assombrie par un " spleen " profond le Spleen de Paris (1864), une angoisse de la vieillesse puis de la mort, assumant avec lucidité les contradictions de son existence, ainsi que sa solitude. Miné par la syphilis, Baudelaire succombe à une paralysie générale. Le procès intenté aux Fleurs du mal pour " outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs " les Fleurs du mal (1857) est pour lui un scandale d'incompréhension. Condamné en 1857, l'ouvrage est publié à nouveau. Il écrit Petits Poèmes en prose (1869)
Rousseau :
(Genève 1712 - Ermenonville, Val-d'Oise, 1778). Né en 1712 dans une famille protestante, orphelin de mère et abandonné à 10 ans par son père, Rousseau connaît des débuts difficiles : changements de situation, fugues, conversion au catholicisme, errances à pied. Revenu, après un séjour à Paris (1731), auprès de Mme de Warens qui l'avait déjà accueilli, il passe aux Charmettes les cinq années les plus agréables de sa vie. Il revient à Paris (1744), où il commence une longue liaison avec une servante, Thérèse Levasseur, qui lui donnera cinq enfants, tous déposés aux Enfants-Trouvés. Il écrit, à la demande de son ami Diderot, des articles sur la musique pour l' Encyclopédie. Rousseau peaufine les Confessions, écrites entre 1765 et 1770, publiées en 1782-1789. Il y offre " l'histoire de son âme " pour réparer les calomnies dont il est l'objet.
Molière :
(Paris 1622 - 1673). Jean-Baptiste Poquelin naît en 1622 à Paris dans une famille bourgeoise Envoyé à Paris au collège jésuite de Clermont, il fait ensuite des études de droit. Puis il fonde la troupe de l'Illustre-Théâtre. En 1644, il adopte le pseudonyme de Molière. Dès 1659, il triomphe avec la farce des Précieuses ridicules.et l'École des femmes. En cinq actes et en vers, respectant les unités, cette comédie a de quoi inquiéter les rivaux de Molière et de quoi déranger les ennemis du théâtre. Molière va alterner dans sa production comédies légères, destinées à plaire au roi et au grand public, et quelques grandes comédies aux sujets graves, par goût de la satire. Dom Juan ou le Festin de pierre (1665) : Molière reprend l'histoire du séducteur de Séville, mais accentue le cynisme du personnage. Le Misanthrope (1666) : l'atrabilaire Alceste, ne pouvant mettre en accord sa franchise avec le scepticisme souriant de Philinte. Le Tartuffe (1664) : faux dévot, a obtenu la confiance d'Orgon et sa promesse d'épouser sa fille. Les Femmes savantes (1672) synthétisent les différents thèmes du comique moliéresque : analyse de la condition féminine, critique du pouvoir parental, prétention aux beaux usages et satire de la pédanterie. Parmi ses grandes pièces, seul l'Avare (1668) est fondé sur la déviance pathologique d'un personnage.
Définitions globales devant être connues
Adjuvant : personnage qui aide le héros dans un récit, contraire de l’opposant.
Alexandrin : vers de 12 syllabes le classique comprend quatre coupes avec un arrêt à l’hémistiche.
Allégorie : Figuration d’une abstraction par une image, souvent par un être vivant= personnification
Allitération : répétition d’un son identique réservée aux répétitions de consonnes assonance est pour les voyelles
Anacoluthe : rupture de construction
Anaphore : répétition d’un même mot qui commence chaque partie de la phrase/vers/phrase…
Anarchie : absence d’autorité, désordre, rejet de toute doctrine politique imposée
Antiphrase : procédé dans lequel on exprime une idée par son contraire (ironie)
Apocope : chute d’une syllabe ou lettre à la fin d’un mot
Apologie ; discours qui cherche à défendre, justifier, voire louer.
Apologue : définition cf. lecture analytique
Césure : repos placé dans un vers entre deux groupes rythmiques
Champs lexical : ensemble des mots qui se rapportent à une même idée
Caricature : représentation d’un modèle en grossissant, en exagérant des traits, pour ridiculiser
Chiasme : croisement de deux symétries faites dans sens inverse : il faut manger pour vivre et vivre pour manger
Comparaison : figure qui rapproche deux idées
Diérèse : compter deux syllabes avec deux voyelles consécutives qui comptent pour une
Eloge ; discours à la louange d’un homme, d’une idée, d’un ordre … etc.
Enumération : juxtaposition de différents éléments d’un ensemble
Epique : caractère d’aventure d’un héros et de faits extraordinaires
Euphémisme : adoucissement d’une idée déplaisante déguisée sous une autre expression
Genèse : premier livre de la Bible et processus (étape) qui aboutit à la naissance d’un ouvrage
Gradation : succession d’idées ou de mots de plus en plus forts
Litote : expression atténuée pour laisser entendre bcp plus « je ne te hais point »= je t’aime
Mélioratif : présente une chose sous son aspect le plus honorable contraire péjoratif
Merveilleux : le surnaturel se mêle de façon harmonieuse à la réalité pour enchanter le lecteur
Métaphore : figure de rhétorique qui désigne un objet ou une idée par un mot qui convient
Microcosme : ensemble qui est comme un résumé de l’Univers ou d’un tout reproduit en petit
Optimisme : doctrine de Leibniz suivant laquelle le monde actuel est le meilleur des mondes, le bien l’emporte largement sur le mal. Croyance que tout est bon.
Oxymore : alliance de mots de sens contraires
Parabole ; récit allégorique contenu dans les livres saints qui cache une leçon morale ou religieuse l’enfant prodige par exemple.
Prémisses : sert de point de départ à un raisonnement
Répétition : redondance, plusieurs fois le même terme donc mise en valeur de celui-ci
Tirade : longue suite de phrases récitées au théâtre par un personnage sans pause
Utopie : pays imaginaire et idéal mais qui n’existe pas. Conception du bonheur.
Les différents registres
(impression ressentie par le lecteur fasse au texte, ne dépend pas du genre littéraire)
Lyrique : fait ressentir les sentiments du narrateur, caractérisé par un lexique affectif sentimental, un texte souvent a la 1ère personne, une ponctuation très présente, des interjections, un rythme particulier, des comparaisons des métaphores pour imager les sentiments et l’anaphore pour un sentiment obsessionnel , les sujets traités souvent sont l’amour, la mort, l’enfance..ressemble parfois à l’épopée
Pathétique : il suscite l pitié chez le lecteur, la compassion, le boulversement car le héros soufre
Epique : il sert souvent à l’éloge d’un héros et présente donc souvent les personnages a degré élevé grâce aux procédés d’amplifications (hyperboles, anaphores, pluriel, insistance sur le nombre, adverbes d’intensité)
Comique : il fait rire le lecteur soit par la surprise l’inattendu qui crée un décalage avec ce que l’on attendait, par l’imagination du lecteur, l’accumulation, la répétition, le quiproquo, le comique de geste ou/et de caractère (personnage)
Ironique : il dit le contraire de la pensée,fait un faux éloge dissimulant un blâme, la raillerie est créée par un effet de distorsion avec la réalité grâce aux oxymores, aux antithèse et antiphrase qui mettent en évidence un fonctionnement absurde et illogique faisant prendre conscience au lecteur des anomalies. Ainsi, on convainc le lecteur tout en se moquant.
Fantastique : il met du surnaturel, de l’irrationnel dans la vie réelle. Il n’y a aucune explication : il y a des monstres, des objets animés, des fantômes, souvent écrit à la première personne … il entraîne le lecteur à s’interroger sur la nature du monde actuel, le conduit au doute.
Satirique : moquerie avec ironie visant à démasquer une hypocrisie en la critiquant, utilisation donc d’un vocabulaire familier, de termes péjoratifs pour discréditer, d’idées très caricaturales. S’utilise beaucoup
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