Histoire Des Arts
Compte Rendu : Histoire Des Arts. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireséelle réflexion sur l’homme, qui devient source de recherche plastique. L’art de la Renaissance constituera la base de la peinture occidentale jusqu’au XXesiècle.
XIXe siècle
Le Romantisme
prend naissance au début du XIXe siècle dans une Europe en pleine révolution industrielle, à l’origine de grands bouleversements sociaux et historiques. Il devient alors un style, une esthétique en littérature et en arts plastiques, d’abord en France, en Allemagne et en Angleterre puis dans toute l’Europe. C’est en opposition au néo-classicisme que ce courant apparaît dans la révolte des peintres contre cette nouvelle société qui leur apparaît mécanique, répétitive et prévisible. L’imagination devient le moteur de la création. L’artiste pour la première fois dans l’histoire de l’art, s’exprime et ne peint plus uniquement que pour satisfaire ses commanditaires. Les artistes se passionnent pour les civilisations du Nord et les thèmes, fantastiques et macabres, de la littérature allemande peuplent les tableaux de monstres en tout genre. Contrairement à la Renaissance, la ressemblance avec la nature et le souci de rationalité ne sont plus prioritaires. L’artiste revendique ses idées, son opinion sur les événements de son temps.
Le romantisme privilégie l’expression des sentiments et de la passion. L’artiste prend conscience de l’importance du choix des matériaux pour le support, celuici étant de plus en plus présent dans les œuvres. L’effet de perspective ainsi que la justesse des proportions sont délaissées, au profit des déformations expressives. La couleur s’affranchit du dessin, les artistes pour la plupart coloristes travaillent d’un seul jet par de larges zones colorées juxtaposées harmonieusement qui accrochent l’œil du spectateur. Les tons terreux et la pénombre ambiante baignent les œuvres, avec l’apparition du bitume. L’emploi de celui-ci produit un effet tactile, la pâte triturée et épaisse donne un aspect d’esquisse aux œuvres. L’heure n’est plus au perfectionnisme de la finition mais à la libre expression.
Collection Société Industrielle de Mulhouse, don Jules Henner 1906
Jean-Jacques Henner, Jeune fille, 1898
XIXe siècle
est le terme qui désigne un style regroupant un ensemble d’artistes (peintres ou sculpteurs) de diverses tendances du XIXe siècle ayant traité le thème du MoyenOrient suite à des voyages d’étude. Il sera surtout présent en France. La campagne d’Egypte (1798-1799 ), la guerre d’Indépendance de la Grèce (1821-1829 ), la guerre de Crimée (1854-1855) et l’ouverture du canal de Suez éveillent l’intérêt et la curiosité de l’Occident pour l’Orient. Les cultures, les intérieurs, les ambiances lumineuses et les mœurs sont autant de thèmes à faire découvrir à l’Europe.
L’Orientalisme
Les œuvres de ce style sont empreintes d’un rendu journalistique où vient se mêler l’émotion picturale. En effet, les lumières sont chaudes et limpides pour mieux gérer le contraste du clairobscur et le dessin d’une grande précision. Les couleurs chatoyantes magnifient les scènes, encouragent le merveilleux, la séduction et le luxe prêtés à l’Orient depuis l’Antiquité. La facture de l’œuvre est au gré de la sensibilité de l’artiste peintre.
Clairin Georges, Entrée à la mosquée du Shérif du Ouassar, 1875
Collection Société Industrielle de Mulhouse, don d’un groupe d’amateurs 1911
Les Ateliers Pédagogiques d’ Arts Plastiques
du Service Education de la Ville de Mulhouse
Regarder et comprendre
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XIXe siècle
du XIXe siècle. A l’origine, il définit l’enseignement dispensé dans les académies d’art créés à partir de la Renaissance. Le style académique est fondé sur la tradition esthétique de la Renaissance émanant de l’étude approfondie, dite académique, du corps humain. Rigueur, idéalisation, perfectionnisme et puritanisme vont figer l’élan créateur et l’imagination. En effet, l’école des Beaux-Arts, le prix de Rome et le Salon officiel encouragent une représentation codifiée. Les sujets nobles, illustration de l’histoire nationale et antique ainsi que la mythologie sont de mise jusqu’à l’Empire. Les sujets littéraires et pittoresques sont encouragés au Second Empire.
L’Académisme ou «art pompier» est le style officiel
Le dessin est poussé vers un idéalisme et un perfectionnisme où la finesse du modelé, la recherche de la carnation du vrai et la perfection des détails atteignent un vérisme plat et sans saveur. La surface des tableaux, toujours élaborée dans la tradition du plus sombre au plus clair est d’une facture lisse. La composition équilibrée, les attitudes conventionnelles des personnages et les nus empreints du souci de décence, mènent à un art pudique dépourvu d’expression et de sentiment.
Collection Société Industrielle de Mulhouse, don Georges Steinbach 1879
Bouguereau William, Flore et Zéphir, 1875
deuxième moitié du XIXe siècle
Le Réalisme est un terme utilisé pour la première fois par Gustave Courbet en 1855. Il reste l’artiste majeur de ce style né après la révolution de 1848, en France puis qui s’étendra sur toute l’Europe jusqu’à la Russie pendant la deuxième moitié du XIXe. Les thèmes et leur traitement seront jugés vulgaires et dénigrés par le milieu de l’art officiel du Second Empire. Le réalisme vient en opposition au formalisme académique et rejette l’inspiration imaginaire du romantisme. Il privilégie les scènes anecdotiques et pittoresques (le travail moderne, la nature morte, le paysage et le portrait) sans théorie esthétique ni style homogène, dans un but d’objectivité
Collection Société Industrielle de Mulhouse, don Jules Meyer-Zundel 1896
Conception: Caroline Brendel. Photographies et réalisation : Cyrille Saint-Cricq
et de simplicité de la représentation de la vie contemporaine. Les œuvres de ce style gagnent une force authentique. La simplification et la stylisation confèrent une valeur expressive aux dessins. La source de lumière est en haut à gauche généralement: c’est une lumière d’atelier. Toujours du plus clair
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