Inégalité Entres Riches Et Pauvres

ros en 2009, contre 53 220 pour les 10% les plus riches. Les inégalités de revenus se sont accrues au cours des dix dernières années. Le revenu annuel moyen des 10 % les plus modestes s’est élevé de 610 euros entre 1999 et 2009, celui des 10 % les plus riches de 8 190 euros. On constate donc un réelle différence. Les riches deviennent de plus en plus fortuné contrairement au pauvre qui on gain très limité.

On peut également observé que l’écart relatif entre ces deux catégories a augmenté : les plus modestes touchent 6,7 fois moins que les plus aisés, contre 6,2 fois en 1999. En valeur absolue, l’écart est passé de 37 730 à 45 310 euros. En moyenne, les 10 % les plus riches ont gagné près de 8 mois de Smic net supplémentaires en dix ans.. Le creusé est donc entrain de s'agrandir entre ces deux catégories.

Et cela n'est pas près de s'arranger car la crise financière que nous traversons semble mettre en avant un phénomène particulier : celui de l'augmentation des inégalités entre riches et pauvres.

On peut également analyser les inégalités grâce à la courbe de Lorenz. La courbe de Lorenz a été développée par Max O. Lorenz comme une représentation graphique des inégalités de revenu. Elle peut aussi servir à mesurer les inégalités de répartition d'un actif ou de toute autre distribution de richesse. C'est la représentation graphique de la fonction qui à la part x des ménages les moins riches associe la part y du revenu total qu'ils perçoivent. La part des ménages, classés par ordre de revenu individuel croissant, est donc en abscisse, et la part du revenu reçu en ordonnée.

Plus la courbe est éloignée de la diagonale plus l'inégalité est importante

On constate que la courbe est bien éloignée de la diagonale, il y adonc des inégalités importantes. Le phénomène n'est pas près de s'arrêter avec la crise que la France traverse depuis 2007. Elle ne fait que creuser un peu plus les inégalités déjà présentes.

Un dernier élément peut nous aider a analyser les inégalités: la décomposition du revenu.

Décomposition du revenu disponible par décile de niveau de vie en 2007

On constate immédiatement que la décomposition n'est pas la même. Le premier décile a 61 % de son revenu qui sont des revenus d'activité et produits financier et 39% des prestations sociales. Or le dixième décile est constitué de119% de revenus d'activités, 1% de prestations sociales et 20% d'impôts directs.

Les plus petits salaires ont besoins des prestations sociales qui sont destinées a alléger la charge financière que représente pour ceux ci la protection de certain nombre de risques ou de besoins(liés à la maladie, la vieillesse...) L'Etat est donc dans l'obligation de les aider sinon il n'arriverait pas a subvenir à leurs besoins. Le salaire ne leurs permet pas de payer.

Quant aux personnes ayant de gros revenus ils peuvent se le payer, ils ne bénéficient donc pas de prestations sociales. Néanmoins ils doivent payer des impôts, 20% de leurs revenus au maximum. Ce sont donc eux qui financent les cotisations sociables des plus pauvres.

L'Etat essayent donc de limiter les inégalités de revenus en faisant participer les plus gros déciles.

Pour conclure la répartition des salaires n'est pas égales puisque 10 % de la population a 90% des ressources alors que plus de 8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté.