L'éducation

Roger Martin du Gard, écrivain française

« oui, j'en arrive à croire aujourd'hui... »

L'éducation est un droit essentiel, qui permet à chacun de recevoir une instruction et de s'épanouir dans sa vie sociale. Elle signifie l'apprentissage et le développement des facultés physiques, psychiques et intellectuelles mais également la formation globale d'un individu, à divers niveaux religieux, moral, social, technique, médical, etc. Roger Martin du Gard affirme que de vouloir innover en matière d'éducation pour rendre nos enfants prodiges ne fera que les rendre terrible, il prône donc la pédagogie traditionnelle. Cependant, A-t'il raison d'affirmer que de vouloir faire de ses enfants, des prodiges ne va que les transformer «  en petits monstres » ? Y- a -t'il une différence au niveau des classes (familles aisées ou pas) et une différence au niveau culturelle ? L'éducation ne doit-elle pas évoluer, être innovée au même rythme que la société ? Voici trois questions qui méritent d'être analysées tant à mon point de vue qu'à celui de l'auteur.

En Suisse, par exemple, l'autorité trop sévère au niveau de l'éducation mène l'enfant à une éducation ratée. En effet, en obligeant un enfant à vouloir le rendre doué avant d'avoir atteint l'âge de « maturité », peut et va surement provoquer l'inverse souhaité l'enfant va donc réfuter l'autorité parentale et faire strictement l'inverse. Forcer un enfant à apprendre toujours plus pour qu'il devienne un doué, peut provoqué la catastrophe. Il est préférable de laisser l'enfant se développer d'une façon ordinaire, puis de commencer le forçage lorsqu'un développement de base est acquit. Bien sur que tout cela est dû à la culture du pays.

Mais ne s'affolons pas, en Suisse, le système à tendance à trop protéger l'enfant, il suffit de punitions sévères mais surtout de fessées et il se pourrait bien que les parents se retrouvent au tribunal. De ce fait, les parents se trouvent un peu dans une situation inconfortable où il est parfois difficile d'exécuter une éducation développée et plus poussée sans pouvoir « gronder » leurs progénitures et de les pousser au développement de manière strict.

En Chine, pour les familles aisées, seule l'excellence prime. Leurs enfants sont astreints à une éducation ultra moderne où ils ont plus de 12 heures d'étude par jour et où ils apprennent environs 8 langues. Cet apprentissage avant d'être une accumulation de connaissances doit être un facteur de progrès global de la personne, elle doit donc susciter l'esprit de l'enfant à l'exploration et à acquérir de nouvelle connaissance dans plusieurs domaines. Bien plus, cette éducation souhaite pouvoir atteindre l'excellence est devenir meilleur que son voisin et non pas seulement doué. Cependant, en comparaison avec la Suisse, les enfants chinois sont soumis à la volonté des parents, et ose moins que les Suisse s'y opposer. C'est alors qu'on remarque une nette différence, les Suisse s'opposeront plus facilement que les chinois, les cultures ne sont pas les mêmes.

J'appuie également le fait que l'auteur de cet énoncé a vécu entre 1881 et 1958. La société évolue au fil des années, et l'éducation doit suivre cette évolution afin d'avoir un développement stable. En 1900, l'école était publique mais pas mixte, il y avait une cours pour les filles séparée par un mur avec celle des garçons. Les filles apprenaient la couture et le tricot et les garçons les travaux manuels (en plus de la dictée, mathématiques, etc). Les femmes se trouvaient à la cuisine et exécutaient des tâches ménagères, tandis que les hommes allaient gagner de l'argent. De nos jours l'égalité des femmes, qui est d'ailleurs arrivée très tard en Suisse notamment au niveau de son droit d'éligibilité 1970 dans certains cantons conservateurs de Suisse, est supérieure aux années 1900, les métiers manuels ne sont pas uniquement réservés aux hommes, ils ouvrent également leurs portes aux femmes entre autre dans le domaine du bâtiment, mécanique, etc. Et à l'inverse, il se peut qu'un homme soit au foyer et que la femme travail pour le ménage. Les femmes veulent de plus ne plus une carrière professionnelle et les hommes acceptent l'éventualité de rester eux à la maison pour s'occuper des tâches du quotidien. On peut donc observer une évolution.