La Censure Au 17
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La Semaine Européenne de la Réduction des déchets
Des actions de sensibilisation à la réduction des déchets sont organisées dans toute l'Europe, par diverses parties prenantes (réseaux associatifs, écoles, universités, administrations, entreprises, etc.) et ciblent différents publics (grand public, salariés, écoliers, etc.).
1 http://www.reduisonsnosdechets.fr/serd/presentation-objectifs.html
I. Ecoscience Provence et la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets
Ecoscience Provence2 est une association à caractère scientifique agréée pour la conservation de l'environnement. Depuis 2005, l'association expérimente des changements dans les comportements de consommation des habitants de la Région PACA sur un territoire pilote de quatorze communes varoises : Brignoles, Camps la Source, La Celle, Chateauvert, Correns, Garéoult, Mazaugues, Méounes, Néoules, Rocbaron, La Roquebrussanne, Tourves, Le Val, Vins sur Caramy.
II. Projet d’action en 2011 en partenariat avec le Lycée ROUVIERE :
La Borne signalétique pour consigne de bouteille de VIN chez les viticulteurs de l’OUEST du VAR.
Le cahier des charges de la Borne signalétique :
La Borne sera située à côté de la consigne à l’extérieur du bâtiment. Quand une personne s’approchera de la consigne dans un périmètre de 2m maximum cette dernière délivrera un message audio informant le client de l’intérêt et du fonctionnement de la consigne des bouteilles de VIN vis-à-vis de l’écologie.
Le message aura une durée maximale de 20 secondes. La borne devra offrir la possibilité d’enregistrer soi-même le message qui sera délivré et d’être modifié par la suite.
La Borne devra être autonome en énergie et pouvoir se recharger électriquement en donnant la possibilité d’être arrêté.
Résultats de l’étude sur le retour de la consigne
des bouteilles en verre dans le centre Var
( Les enquêtes socio-économiques menées dans le cadre de cette étude révèlent que :
( 78% des consommateurs interrogés disent « oui » à la consigne. Si certains craignent tout de même un risque sanitaire, 11% demandent un retour économique sur le prix des bouteilles consignées.
( La majorité des viticulteurs du territoire du SIVED utilise des bouteilles de type Bordelaise Evolution.
( 2/3 des producteurs et caves coopératives sont favorables à la mise en place d’un système de consigne. En raison de certains paramètres non négligeables (éloignement des clients, gestion, stockage, transport des bouteilles, etc.), au final, seulement 4 viticulteurs et 2 distributeurs sont prêts à expérimenter la consigne.
( Pour pouvoir développer la consigne entre plusieurs acteurs, voire à plus grande échelle il faut une uniformisation des récipients en verre. Plusieurs contraintes apparaissent :
- L’étude a révélé que la majorité des viticulteurs du territoire du SIVED utilise des étiquettes adhésives, incompatibles avec un projet de consigne. Il est nécessaire d’utiliser des étiquettes qui se détachent très facilement ou mieux hydrosoluble pour faciliter le nettoyage.
- Il est nécessaire que les bouteilles soient de modèle identique pour ne pas avoir de contrainte de gestion des bouteilles. Puisqu’une fois nettoyée elles sont réacheminées vers les domaines viticoles sans distinction de leur origine. Le choix retenu est la « Bordelaise Evolution ».
- Le choix du modèle de récipient doit se faire également sur la qualité et le poids des bouteilles. Il faut qu’elle soit suffisamment résistante pour ne pas être rayée lors du nettoyage de façon à fournir une bouteille esthétiquement correcte au client. La légèreté de la bouteille pourra également améliorer l’impact du transport sur l’environnement. (Si plus légère il sera possible d’en transporter plus et donc le nombre de transport s’en trouvera réduit).
( Yves EKILA rappelle qu’il y a un réel intérêt à réutiliser les emballages en verre. S’appuyant sur l’outil de communication ayant servi au cours de l’étude, il fait ressortir les enjeux écologiques et économiques liés à la production, au transport et au recyclage de l’emballage en verre :
( La production d’emballages en verre implique une consommation de matières premières et d’énergie relativement conséquente et produit toute une série de substances toxiques. La matière première de base (le sable) est fondue à une température de 1500°C et est mélangée à d’autres substances chimiques. Ensuite, le verre doit être transformé et durci. C’est surtout la 1ère phase qui, vu les hautes températures nécessaires, consomme le plus d’énergie. Une opération similaire a lieu lors du recyclage du verre.
( La collecte et le traitement du verre demandent également de l’énergie et entraîne des rejets, sans oublier les coûts qui y sont associés : pour la collectivité, le coût du traitement du déchet s’élève à 160€/t. de verre.
( Des études d’analyse de cycle de vie des bouteilles en verre consigné et des bouteilles en verre à usage unique ont été menées en 2003 par le cabinet RDC environment et en 2008 par l’ADEME. Ces études ont pris en compte 5 indicateurs :
( La consommation de ressources énergétiques primaires totales en kWh thermique.
( Le potentiel de réchauffement climatique à 100 ans par les Gaz à Effet de Serre en Kg de CO2 équivalent.
( Un indicateur d’acidification de l’air exprimé en kg de SO2 équivalent.
( Un indicateur de consommation d’eau en litres dans les sites d’embouteillage et chez le verrier.
( Des indicateurs de masse de déchets triés en vue du recyclage et de déchets non triés chez le producteur, le distributeur et le consommateur.
( Les résultats de ces études démontrent que la consigne de bouteille en verre offre de meilleurs résultats sur le plan économique et environnemental que les bouteilles en verre à usage unique.
Par ailleurs, ces études montrent l’intérêt de la consigne sur de courtes distances : L’emballage en verre consigné s’avère légèrement plus économique, et acceptable d’un point de vue environnemental que l’emballage en verre à usage unique, pour des distances inférieures à 250km.
Sur l’ensemble des unités de lavage de la région, seule la société Midi Verre Emballage a été identifiée comme le prestataire le plus proche du SIVED, séparé d’une distance de 200 Km environ.
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