La Dysgraphie
Mémoire : La Dysgraphie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires……………………….p 37.
V.
L’APPRENTISSAGE DE COORDINATIONS COMPLEXES.
1. Généralités…………………………………………………………..p 38.
a. Coordinations motrices. b. Apprentissage coordination motrice complexe.
2. En pratique…………………………………………………………..p 39.
PRATIQUE
I.
PRESENTATION DU CAS.
1. Anamnèse…………………………………………………………...p 41. 2. Suivi éducatif………………………………………………………..p 41. 3. Bilan psychologique………………………………………………...p 43. 4. Bilan psychiatrique………………………………………………….p 44. 5. Bilan psychomoteur…………………………………………………p 45.
II.
PREMICES D’UNE PRISE EN CHARGE.
1. Elaboration d’un questionnaire……………………………………..p 49.
a. Construction du questionnaire. b. Le questionnaire. c. Résultats.
2. Recherche diagnostique…………………………………………….p 50.
a. T.O.P : Troubles oppositionnels avec provocation. b. I.A.N.V. : Incapacités d’apprentissage non verbal. c. Les troubles de l’expression écrite. d. T.A.C. : trouble de l’acquisition des coordinations.
III.
PROBLEMATIQUES SURAJOUTEES.
1. L’adolescence………………………………………………………p 55. 2. L’importance de l’histoire du sujet………………………………....p 56.
3. L’alliance thérapeutique……………………………………………p 56.
IV.
EXPRESSION D’UNE DYSGRAPHIE.
1. Analyse de l’écriture par l’intermédiaire de tests standardisés…….p 57. 2. Analyse cinétique de l’écriture……………………………………..p 59. 3. Analyse de l’écriture de David……………………………………..p 63.
V.
PRISE EN CHARGE.
1. Elaboration d’exercices…………………………………………….p 66. 2. Matériel utilisé……………………………………………………..p 69.
VI.
RETEST………………………………………………………..p 73.
VII. DISCUSSION………………………………………………….p 77.
CONCLUSION.
BIBLIOGRAPHIE.
Annexes.
Introduction :
Le travail en I.T.E.P m’a toujours beaucoup questionné, c’est pourquoi j’ai choisi cette année de réaliser un stage dans ce milieu. Loin de ce que nous avions pu étudier en cours durant les deux premières années de la formation, je me suis confrontée à une population très fluctuante avec laquelle poser un diagnostic était loin d’être évident. L’histoire de vie des jeunes rencontrés dans l’institution, faisant partie intégrante de leur trouble, était donc à considérer en premier lieu avant toute intervention. De plus, la période de préadolescence, adolescence n’était pas sans ajouter une problématique supplémentaire à leur pathologie.
Ma démarche a donc été longue et sinueuse avant de m’orienter vers un sujet permettant la réalisation de mon mémoire. De nombreuses questions m’ont interpellé face à ce type d’institution, ne serait-ce qu’au niveau de son organisation, de notre travail de psychomotricien, des jeunes et de leur histoire personnelle. Je me suis donc beaucoup interrogée quant à leurs besoins et la nature de leur présence dans l’institut.
J’ai ensuite choisi d’étudié le cas de David, jeune du S.E.S.S.D, qui avait réussi à réintégrer le collège et de ce fait à se réinsérer socialement malgré un parcours de vie difficile. Il a donc été intéressant d’envisager le travail possible avec lui et surtout l’intérêt de celui-ci par rapport à sa situation lors de notre rencontre. Dans une démarche d’investigation, j’ai recherché le maximum d’informations à son sujet, effectué avec lui un bilan afin de mettre en place un travail au plus prés de ses besoins. La plainte majeure qui en est ressortie à alors été l’écriture.
L’écriture est l’un des moyens les plus importants dans la transmission de l’information et la communication. Un problème à ce niveau est donc particulièrement handicapant pour un jeune qui depuis peu tente de réintégrer une scolarité normale au collège. L’enseignement étant du niveau secondaire, un rythme beaucoup plus soutenu qu’auparavant lui est alors imposé ainsi qu’une certaine attente vis-à-vis de ses résultats compte tenu de son passé institutionnel. J’ai donc choisi d’élaborer avec ce jeune une prise en charge adaptée à sa problématique. Je me suis confrontée alors à de grandes difficultés du fait de sa non complaisance ainsi que du déni, qu’il portait vis-à-vis de ses troubles.
En lisant, j’ai pu constater que de nombreuses études et recherches avaient déjà été réalisées au sujet de la dysgraphie. Ces études portaient particulièrement sur les sujets jeunes, des classes primaires, cependant il existait peu d’informations concernant les rééducations possibles de l’écriture chez les collégiens. Les connaissances théoriques concernant la rééducation de l’écriture n’étant pour moi pas adaptées aux difficultés de ce jeune, j’ai orienté mes recherches vers l’étude du mouvement.
Puisque les coordinations motrices permettent la production, la réalisation et l’adaptation du mouvement face à l’environnement. David présente également des troubles de l’acquisition des coordinations, j’ai tenté de faire le parallèle entre des difficultés potentielles à réaliser certains mouvements et des difficultés de ce fait dans la réalisation de la trace graphique. Ainsi mon hypothèse a été de savoir si par l’intermédiaire de coordinations motrices, il était possible de rééduquer une dysgraphie présente chez un sujet T.A.C.
Tout d’abord, j’ai étudié de façon détaillée ce qu’était l’écriture et ce qu’elle impliquait. Ensuite, je me suis intéressée à l’étude du mouvement et plus particulièrement aux phénomènes dynamiques observables lors de la réalisation de celui-ci. Puis, j’ai tenté de mettre en évidence le lien existant entre l’analyse du mouvement et la trace graphique. Enfin, grâce à une analyse minutieuse de la trace graphique réalisée par David, j’ai pu élaborer des exercices moteurs afin de travailler, loin des méthodes classiques papier / crayon, sur le mouvement réalisé par David lors de son action graphomotrice.
THEORIE
I L’écriture :
1. Généralités :
a. Définition.
L’écriture est une habileté motrice complexe. Elle consiste grâce à un système de signes graphiques (les différentes lettres) à transcrire la parole ou la pensée sur un support afin de pouvoir l’organiser, la transmettre et la conserver. Ce système implique donc une certaine rapidité mais aussi de la précision afin d’être lisible par tous. L’acte d’écrire fait intervenir un grand nombre de paramètres. Il mobilise tout le corps du fait de la position que le sujet doit adopter, des différents muscles et articulations qui entrent en jeu et de la maturation cérébrale impliquée dans l’acte d’écrire (notions d’orientations spatiales, maîtrise du langage oral, attention…). Cependant, articulations et muscles du membre supérieur sont les principaux acteurs de l’écriture.
b. Articulations et muscles impliqués dans l’acte graphique..
Les articulations du membre supérieur interviennent à des degrés d’action différents. Van Emmerick et Newell ont répertorié en 1989, pas moins de 26 degrés de liberté impliquant de ce fait 43 muscles au niveau du membre supérieur. Actuellement, suite à de nombreuses études à ce sujet on ne compte plus que deux degrés de liberté mis en évidence par Teulings (1996). Il décrit les degrés de liberté émergeant d’une part, de la flexion / extension
simultanée des articulations des doigts permettant le mouvement d’aller et retour du stylo sur la feuille. D’autre part, celui correspondant à la rotation de la main dans son ensemble autour du poignet.
c. Mouvements impliqués dans l’acte graphique.
L’écriture relève d’une habileté motrice complexe faisant intervenir tout de même les différentes
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