La Frénésie Vénitenne

ales, en passant par les scènes de genre et des motifs de rinceaux et de fleurs. »

2.3 Le verre espagnol du XVIe au XVIIIe

« Avec le règne de Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, l’Espagne devient une des plus

grandes puissances européennes. C’est vers 1550 que les verriers italiens de Murano émigrent dans la péninsule. Leur présence apporte une nouvelle source d’inspiration aux verriers espagnols qui trouvent alors un « nouveau souffle ». Ainsi, de nombreux artisans espagnols travaillent « à la façon de Venise » mais en y intégrant des interprétations ornementales originales et régionales qui seront à l’origine de nouvelles formes. Une majorité d’entre eux sont actifs en Catalogne, dont l’âge d’or au XVIe et XVIIe siècle, livre des œuvres prestigieuses. Au XVIIe siècle, les verriers produisent de nouveaux récipients destinés aux classes sociales moins élevées. Ces verres sont généralement à usage festif, arborant un décor exubérant composé de filigranes, de fleurs et de motifs abstraits. »

3. L’exposition

En entrant dans l’exposition, j’ai pu voir un panneau introduisant la visite à travers ces œuvres de verres. Il expliquait que le verre est un des matériaux les plus difficiles à maitriser, que les hommes l’exploitent depuis plus de 5000 ans. On peut lire ce que l’on découvrira dans l’expo. Soit plus de 200 objets d’arts verriers espagnols datant du XVI au XVIII, qui ont comme ancêtre les verres « à la façon de venise ». En lisant cette affiche, on apprend aussi que ces verres étaient réservés aux familles royales et princières. Ces œuvres proviennent pour la plupart du Grand Curtius, de prêts d’autres musées et de collections personnelles. Le parcours du musée ne fut pas long, en commençant le parcours, nous pouvons directement admirer les œuvres mises en valeur dans des étagères vitrées avec des légendes pour chaque objet au bas de celles-ci. Nous pouvons suivre une sorte d’évolution en avançant dans le parcours. En effet, les œuvres de début sont beaucoup plus opaques tandis que les verres de la fin de l’expo sont beaucoup plus translucides. Différents styles de verres sont présents. Des plus colorés aux plus clairs. De simples bols à de grand vase. Nous verrons de tout pour pouvoir comparer les éléments entre eux par la suite. Nous retrouverons beaucoup d’aiguières dans l’expo, style de verre à la mode, à l’époque.

4. Analyse de trois objets présentés à l’exposition.

4.1. Grande aiguière

Cette œuvre de verre a comme pour les autres était produite grâce à la technique du soufflage. Une aiguière est à la base un vase avec un bec et une anse destiné à contenir de l’eau et à la servir. Mais aujourd’hui ce nom désigne les objets d’art. Cette aiguière est unique par sa hauteur et son anse majestueuse. Son décor est typique des techniques décoratives vénitiennes. Elle est faite en verre blanc et est colorée par du doré au niveau des courbes. Elle a la caractéristique d’être une des plus grande œuvre de l’exposition. Elle se distingue aussi des autres œuvres par son éclat et la magnifique courbe qui lui sert de anse. Elle a été ramenée de Catalogne par Armand Baar entre 1910 et 1920. Elle date de la moitié du XVIe au XVIIe siècle.

4.2. Verre d’apparat vert émeraude

Egalement très grand, ce gobelet impressionne aussi par sa couleur verte intense. Ce verre a d’abord été attribué à une production allemande, riche en verre d’apparat à couvercle. Pourtant, sa légèreté et sa minceur le distingue des pièces produites en Allemagne. De plus, le décor de fins filets blancs recouvert d’une couche vitreuse incolore est caractéristique des verres espagnols.

4.3 La cène

Dans le parcours de l’exposition, nous pouvons voir 3 tableaux datant du moyen- age. La copie du tableau de Léonard De Vinci était présente. La cène représente le dernier repas de Jésus avec ses 13 apôtres. A table, on peut voir différents verres : des aiguières, des verres colorés, etc…. Ainsi, cela montre une fois de plus l’importance du verre au Moyen Age.

,5. Avis personnel

J’ai choisi de présenter l’exposition sur le verre espagnole à la façon de Venise car il est bon d’analyser un objet qui maintenant fait partie de la vie quotidienne. Aussi, comprendre la place et la valeur d’un objet dans la société