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La démocratie à Athènes au Vème siècle avant notre ère

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el qu’un devoir moral et civique qui imposait à chaque citoyen de participer aux débats de l'Ecclésia, d'exercer les magistratures lorsque le sort en a décidé ainsi.

Chaque citoyen pouvait être appelé, toute sa vie durant, à défendre la cité en fonction de sa fortune, comme cavalier, hoplite (fantassin lourdement équipé) ou rameur.

Il avait un devoir moral et civique qui imposait à chaque citoyen de participer aux débats de l'Ecclésia, d'exercer les magistratures lorsque le sort en a décidé ainsi.

II devait également participer aux manifestations religieuses ou culturelles qui réunissent la cité.

Le citoyen riche était moralement tenus de financer la vie publique car il n'y avait pas d'obligation fiscale. Ils pouvait, par exemple équiper une trière de combat ou former un chœur pour le théâtre ou encore financer la fête des Panathénées.

Il pouvait perdre sa citoyenneté et être exclu par un vote d'ostracisme.

Un individu, ayant rendu d'importants services à la cité d'Athènes peut recevoir la citoyenneté à condition que cela soit approuvé par un vote d'au moins 6 000 citoyens, mais les hautes magistratures lui sont fermées.

Le fonctionnement de la démocratie à Athènes

La démocratie athénienne se définit d'abord par l'égalité de tous les citoyens devant la loi et par la loi (isonomie). Dans le cadre d'une citoyenneté fermée, qui limite fortement le nombre de ses membres, le citoyen athénien ne fait aucune distinction entre ses activités politiques, religieuses et culturelles.

Le citoyen athénien peut être bouleute ( membre de la Boulé, préparant les lois) ou héliaste (juge de l'Héliée) s'il est âgé de plus de 30 ans et s'il a été tiré au sort (par tribu). Le tirage au sort garantit l'égalité entre tous les citoyens, tour à tour gouvernants et gouvernés ; il exprime également une certaine méfiance vis-à-vis des « professionnels » de la politique.

Les magistratures s'exercent de manière collégiale (en groupe), sans spécialité et pour une durée

d'un an. Elles sont non-renouvelables (sauf pour les bouleutes qui peuvent l'être deux

fois et les stratèges comme Périclès 15 fois). Le citoyen n'a aucune chance d'échapper à l'une ou l'autre de ces fonctions.

Pour permettre aux plus pauvres d'être bouleutes ou héliastes, sachant que toutes les magistratures sont gratuites, Périclès a institué une indemnité journalière (le misthos),

en 451. Le misthos était très critiqué par les adversaires de la démocratie qui y voyaient un encouragement à l'oisiveté du peuple, alors que pour Périclès il s'agissait d'une

condition nécessaire de la mise en œuvre de la démocratie.

Le citoyen peut être élu stratège à main levée par l'Ecclésia et siéger parmi les dix stratèges qui dirigent la cité, en particulier l'armée et la diplomatie. À cette fonction, il peut être

indéfiniment réélu.

Le citoyen gère les affaires locales au sein de son dème.

II discute politique sur l'Agora (centre politique de la cité).

LE POUVOIR LEGISLATIF :

Le citoyen athénien désigne et contrôle les magistrats exemple les 10 stratèges au même titre que l'ensemble des citoyens en participant à l'Ecclésia, qui se réunit plusieurs fois par an, sur la colline de la Pnyx.

Pour certains votes, un quorum de 6 000 citoyens est nécessaire (par exemple pour le vote de l'ostracisme*, pour l'attribution du droit de cité à un étranger).

LE POUVOIR EXECUTIF :

Il est exercé par les 10 stratèges élus pour un an et les archontes qui gèrent le religieux. Ils sont surveillés par les bouleutes qui vérifient les comptes après chaque mandat.

LE POUVOIR JUDICIAIRE :

Il appartient à l'Héliée qui tente de maintenir les droits de l'accusation et de la défense grâce par exemple à la clepsydre qui donne le même temps de parole aux deux parties. Certains votes sont secrets, utilisant des jetons à trou afin d'éviter les pressions.

Il ne faut pas négliger l'aspect religieux :

Les Athéniens, comme les autres Grecs, ne séparent pas les domaines politiques et religieux. La religion grecque est polythéiste et civique. Chaque cité a une divinité protectrice autour de laquelle s'organise toute la vie de la communauté des citoyens. Ainsi, Athéna est la déesse protectrice d'Athènes.

Les magistrats organisent la vie religieuse. Les prêtres sont des magistrats. Toute activité civique s'ouvre par un sacrifice.

Les fêtes religieuses garantissent la protection des dieux sur la cité et témoignent de l'unité des citoyens. Elles contribuent à exalter la fierté de la cité. Elles sont nombreuses et rythment la vie de la cité (exemple les Panathénées) et des familles (culte domestique). L'impiété est interprétée comme une atteinte à la cité et peut conduire à la condamnation, comme ce fut le cas pour Socrate en 399 av. J.-C.

Les fêtes les plus importantes sont celles des Panathénées, en l'honneur d'Amena, qui se déroulent chaque année en juillet.

Tous les quatre ans, elles revêtent un éclat particulier : ce sont les Grandes Panathénées. Tous les habitants de la cité d'Athènes y participent, y compris les esclaves et les métèques. Des animaux sont sacrifiés et la viande en est ensuite partagée entre les citoyens.

La religion est la seule activité ouverte aux femmes et aux filles des citoyens, les vierges tissent et portent le Péplos (tunique) offerte à Athéna.

La fête des Panathénées s'accompagne de jeux et de concours. Les concours musicaux

se déroulent dans l'Odéon, les jeux gymniques sur l'Agora.

Les Grandes Dionysies, en l'honneur du dieu Dionysos, donnent lieu à des concours

dramatiques (tragédies et comédies) et durent plusieurs jours, devant plusieurs milliers

de spectateurs, qui reçoivent une indemnité

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