Le Rôle De L'Aide Familiale

onnel et donc doit pouvoir mettre certaines limites à la relation. Tout comme une assistante sociale, celle-ci ne doit pas oublier que le bénéficiaire est un usager et qu’il n’est pas notre ami.

L’aide familiale doit être véritablement disponible et à l’écoute des personnes 8heures par jour et 7 jours sur 7, elle doit pouvoir créer une véritable relation de confiance avec les personnes et en plus de ca être performante dans son travail. Cependant, cette profession est très enrichissante où le contact humain est très présent et ou les tâches sont très diversifiées.

En tant qu’assistante sociale, il faut toujours veiller à être à l’écoute des personnes, d’être empathique et de créer une relation avec les bénéficiaires, mais intervenons que très peu de temps auprès d’elles. Les aides familiales, doivent quand à elle, en plus du travail relationnel, assurer l’entretien de l’habitation et ce, dans des conditions parfois difficiles au point de vue environnemental. Tout au long de mon stage, j’ai pu m’apercevoir qu’elles ont énormément de patience et qu’elles aiment véritablement leur métier.

b) Formation de l’aide familiale

L’exercice de la fonction requiert d’être titulaire d’une attestation de capacité d’aide familiale certifiant qu’une de ses formations reconnues par la réglementation a été suivie une des filières suivantes:

Niveau d’étude: secondaire supérieur

L’aide familiale est une professionnelle qui a suivi une formation et qui doit donc être titulaire d’une attestation de capacité d’aide familiale certifiant qu’une des formations reconnues par la réglementation a été suivie selon une des trois filières suivantes:

Enseignement secondaire: auxiliaire familiale et sanitaire, puériculteur (rice), aspirant(e) en nursing

Promotion sociale: Auxiliaire polyvalente des services à domicile et en collectivité

Région Wallonne: Aide familiale (attestation de capacité)

À coté de cette formation de base, les aides familiales doivent également suivre des formations pour approfondir et mettre à jour leurs connaissances professionnelles. Je pense qu’en plus d’améliorer leurs connaissances ces formations leur permettent également d’échanger sur les situations qu’elles rencontrent quotidiennement et d’avoir l’avis de leurs collègues. Je pense que ce moment de rencontre est une chose importante, car cela permet une certaine remise en question, un peu comme nous pouvons le faire lors des supervisions collectives.

Ces cours sont important, car les aides familiales sont amenées à rencontrer une population présentant des problématiques de plus en plus diverses qui peuvent parfois dépasser ce qui avait été appris à l’école. Par exemple, le service est de plus en plus amené à rencontré des bénéficiaire présentant des troubles psychiatriques comme des schizophrènes, des paranoïaques etc. et il est important que les aides familiales sachent le type de méthodologie à adopter avec ces personnes.

Par exemple, lorsque je me suis rendue avec ma chef de stage chez un bénéficiaires souffrant d’hallucination, celui-ci nous parlait de choses dépassant l’entendement et j’ai été saisie par la manière qu’avait l’aide familiale de lui répondre avec un certain naturel tout en faisant en sorte que celui-ci n’aille pas plus loin dans ses propos.

N’ayant au auparavant jamais rencontré de personnes souffrant de troubles psychiatriques de ce type, j’avoue avoir été assez impressionnée lorsque ce Monsieur nous relater ces hallucinations.

Avec le projet psy107, les aides familiales et les assistantes sociales sont et seront de plus en plus amenées à rencontrer ce type de bénéficiaire et il est intéressant, je pense, que les travailleurs sociaux puissent suivre une formation spécifique afin de pouvoir utiliser une méthodologie adaptée.

c) Quelles sont les difficultés rencontrées par les aides familiales dans leur travail quotidien?

Lorsque j’ai abordé les difficultés rencontrées dans leur travail quotidien, les aides familiales ont souvent abordé la problématique des carences au niveau de l’hygiène. Il est vrai que la profession d’aide familiale touche les personnes en carences financières, sociales, relationnelles et que dans certaines situations le manque d’hygiène est très important et l’aide familiale doit avoir les outils pour pouvoir faire face à ce type de problématique.

Je pense qu’il est important de différencier l’aide ménagère de l’aide familiale. En effet, l’aide ménagère interviendra plutôt dans des familles où les situations de vie de son pas complexes et où il s’agit généralement de personnes qui ont un emploi et qui ont peu de temps à accorder aux tâches ménagères et qui préféreront donc solliciter l’intervention d’une aide ménagère.

L’aide familiale quand à elle intervient dans des situations complexes de vie où les bénéficiaires rencontrent des difficultés multiples et où l’intervention doit se réaliser sur plusieurs plans et où les besoins ne peuvent être comblés par une aide de type ménagère.

De plus, dans ses situations, si les aides familiales étaient inexistantes, on pourrait se poser la question de savoir qui aiderait ses personnes. En effet, les conditions environnementales et les problématiques rencontrées sont difficiles et il faut être outillé pour pouvoir y faire face.

C’est donc pour cette raison que les aides familiales sont des professionnelles diplômées qui actualisent et approfondissent leurs connaissances régulièrement à travers les cours de perfectionnement.

Un autre élément fondamental qui différencie les aides est que l’aide familiales est encadrée par une assistante sociale qui soutien les aides familiales et avec qui la collaboration est mise en avant afin de revoir de manière régulière le plan d’aide qui doit toujours être en accord avec les besoins de la personne.

Un autre problème rencontré par les aides familiales que lorsqu’elles interviennent à 2 dans une situation, le bénéficiaire a parfois tendance à critiquer la manière de travailler de sa collègue, cela est assez délicat pour elles et les met très mal à l’aise. De plus, cela peut engendrer des conflits entre les aides familiales

Une autre des difficultés partagées par les aides familiales est qu’elles ont parfois l’impression de ne pas avancer dans une situation. En effet, dans certains cas (particulièrement chez les personnes souffrants de troubles psychiatriques ou dans certaines familles à problèmes), l’aide familiale a l’impression de ne pas avancer. C'est-à-dire qu’elle s’investit dans son travail durant 4 heures afin de retrouver un certain ordre dans le logement, mais lorsqu’elles reviennent quelques jours plus tard la maison est de nouveau sans dessus dessous et cela se répète à chaque fois.

Dans ce type de situation, l’assistante sociale doit pouvoir faire comprendre à l’aide familiale que son intervention permet de maintenir un certain équilibre dans la vie du bénéficiaire et que sans son intervention la situation serait bien plus grave.

Un autre point qui est également complexe pour les aides familiales est que parfois celles-ci rencontrent également des problèmes personnels, familiaux, sentimentaux etc. et que malgré cela elles doivent être disponible et à l’écoute du bénéficiaire 8 heures de suite sans rien montrer. Cependant, même si cela n’est pas évident, il ne faut pas oublier qu’elles sont des professionnelles et qu’elle doivent dissocier la vie privée de la vie professionnelle et que ce point est d’ailleurs repris dans le statut de l’aide familiale. Cela est également pour les assistants sociaux, mais aussi tous les professionnels de tous secteurs confondus.

Dans ce type de situation, la relation de confiance entre l’assistante sociale et l’aide familiale a toute son importance. En effet, l’aide familiale doit savoir qu’elle peut compter sur l’assistante sociale qui l’encadre et qu’elle est là pour l’écouter et la soutenir.