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Le sang du guerrier et le sang des femmes / Françoise Héritier

Résumé : Le sang du guerrier et le sang des femmes / Françoise Héritier. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  24 Mars 2022  •  Résumé  •  1 041 Mots (5 Pages)  •  1 025 Vues

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ANTHROPOLOGIE

LE SANG DU GUERIER ET LE SANG DES FEMMES

Françoise Héritier est née le 15 novembre à Veauche dans le Loire en 1933 et est décédée le 15 novembre 2017 à Paris. Elle était une anthropologue, ethnologue et militante féministe française. Le texte Le sang du guerrier et le sang des femmes est une note anthropologique de Françoise Héritier, apparu en 1979, dans laquelle elle aborde le sujet du rapport des sexes et de la domination masculine. Elle va se demander si la domination masculine est universelle, et si oui où se situe l'origine, l'explication de cette inégalité foncière entre les sexes ? Tout d'abord, nous aborderons le point de vue de l'auteur vis-à-vis des études anthropologique existante et de la place de la femme dans la société. Ensuite, nous verrons donc, à l'aide des informations données dans le texte, les différents statuts qu'occupe la femme dans différentes sociétés. Puis nous tenterons de comprendre les raisons de ces différents rôles et qu'elles sont leurs origines.

Tout d'abord le texte nous plonge dans le contexte des études anthropologique en nous expliquant que la grande majorité des textes anthropologiques ne peuvent pas être exhaustifs et fiable étend donnée que leurs auteurs sont quasiment tous des hommes ou alors des femmes qui participent forcément à l'idéologie dominante de leurs propre société qui favorise la masculinité. Ce phénomène pousserait donc les anthropologues à plus s'intéresser au monde masculin, car plus accessible, avec un regard d'un univers à dominance masculine. Françoise Héritier affirme qu'il faudrait plus d'anthropologues femme étudiant des peuples pour garantir un résultat plus fiable, mais que cela n'apporterais pas forcément les réponses espérées. Elle ne pense pas que les civilisations précédentes à la nôtre aient eu un fonctionnement matriarcal, sinon elle ne voit pas comment des religions tels que le judéo-christianisme et l'islam qui favorisent le patriarcat aurait pue proliférer. Elle pense cependant que l’essor de ces religions aurait pu aggraver la place de la femme dans la sociétés.

Françoise Héritier parle d’abord d'une société où la femme a du pouvoir, les Iraquois. Elle explique que ce peuple accorde du pouvoir à une catégorie de femme appelée les « Matrones ». Les hommes sont généralement à l’extérieur en train de chasser ou faire la guerre il ont donc attribuer des rôle important aux femmes pour que leur lieu d'habitation puisse continuer à fonctionner. Elles avaient pour rôle de diriger le travail féminin agricole, l'apanage des femmes. Le fait qu'elles contribuait autant leur a accordé inévitablement un grand pouvoir, elles pouvaient refuser une guerre en ne donnant pas les provisions nécessaires aux hommes par exemple. Bien que chez les Iraquois la femme a beaucoup de pouvoir, il ne faut pas oublier que ce n'est pas le cas dans beaucoup d'autre société de chasseur-collecteur où l'on observe tout le temps une domination masculine qui varie de quasi-égalité à esclavage complet. L'auteur prend l'exemple d'Anne Chapman qui décrit une société de chasseur-collecteur qui maltraite leurs femmes et qui a pour justification un mythe dans lequel les femmes étaient dominantes dans le passé durant lequel elle maltraité les hommes. On observe là donc une inversion des rôles. Ce mythe est transmis uniquement aux hommes et est tenu secret des femmes. Il est à noter que bien d'autres peuples de chasseur-collecteur possèdent un mythe similaire où la femme était par le passé dominante et abusive, ce qui poussa l'homme à prendre le pouvoir et à mieux s'en servir. On observe cela chez les Ona, les Baruya, et les Dogon. Le mythe a principalement pour objectif de justifier le comportement envers les femmes dit l'auteur. Il ne faut pas pour autant prendre un point de vue évolutionniste et penser que ces différentes légendes très similaires sont universelles et explicatives de la société occidentale. Héritier parle ensuite du discours symbolique d'opposition philosophico-médical en prenant l'exemple grec où l'homme est décrit comme chaud et sec et la femme est décrite comme froide et humide. L'explication est que le chaud

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