Les élections européennes
Synthèse : Les élections européennes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Anyna • 16 Mai 2021 • Synthèse • 3 402 Mots (14 Pages) • 442 Vues
SYNTHÈSE DE TEXTES :
LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES 2019 EN FRANCE
Vey Meike Vey Français économique – Niveau C1
3201556 20 mai 2019
Table de matières
Introduction 3
1. Le fonctionnement des élections européennes 5
1.1 Informations générales 5
1.2 Les élections dans le passé 5
1.3 Le rôle du Parlement européen 6
1.4 Le mode d’emploi 7
2. Les partis en France 8
2.1 Courte présentation 8
2.2 LREM 9
2.3 Le RN 11
3. Les problématiques 13
Conclusion 15
La bibliographie et la sitographie 17
Introduction
Entre le 23 et le 26 mai, les élections européennes auront lieu dans toute l’Europe : les peuples des pays européens pourront voter leurs représentants pour le parlement européen. Cela est important parce que le parlement européen obtient un rôle législatif puisqu’il revoit et corrige des propositions de loi de la Commission européenne. De plus, en contrôlant toutes les institutions de l’Union, il a un rôle de surveillance et un rôle budgétaire, puisqu’il établit le budget de l’Union. En conséquence, le parlement européen nous affecte tous. Donc, le sujet est d’un grand intérêt pour les gens en Europe.
Les Français devraient surtout s’intéresser à cette élection. Avec Emmanuel Macron, ils ont un président qui a déjà souvent pris fait et cause pour l’Europe et qui met l’accent sur les relations internationales. Son parti « La République en Marche » est plutôt en faveur de l’UE. À l’autre extrémité, il y a le parti « Rassemblement National » (anciennement Le Front national) qui est politiquement situé plutôt à l’extrême droite, guidé par Marine le Pen. Ces deux sont les partis les plus populaires en France. Déjà dans les dernières élections en France, les deux leaders étaient tête-à-tête. Il est donc intéressant de suivre ces deux partis, qui ont des objectifs complètements différents, se mesurer dans les élections européennes.
Pour mieux comprendre la situation et les buts de ces deux partis, il faut commencer par expliquer le processus des élections. Qui peut voter pour qui, comment est-ce que cela fonctionne, combien de sièges sont donnés à la France ? Ces questions seront répondues dans cette synthèse.
Ensuite, il suit une présentation des partis en France en général. Ici, les buts, les promesses, et la vue sur la politique de « La République en Marche » et « Rassemblement national » seront présentés.
Pour finir, le dernier chapitre portera sur les problèmes de l’organisation de certains partis.
A la fin de cette synthèse, on sera donc bien placé pour comprendre l’importance et la signification des élections européennes et les différents objectifs des partis en France.
Le fonctionnement des élections européennes
1.1 Informations générales
Entre le 23 et le 26 mai 2019, les 28 Etats membres de l’Union Européen vont voter leurs représentants au Parlement européen. Cette élection se répète pour tous les 5 ans. Chaque pays membre a un certain nombre de sièges, proportionnel à sa population. En conséquence, chaque pays doit conduire le scrutin sur son territoire.
Chaque parti doit présenter une liste de candidats que les citoyens peuvent choisir pour voter.
Pour se présenter aux élections comme candidat de la France, il ne faut pas être citoyen français : il suffit de l’être d’un des 28 Etats membres de l’Union européenne. De plus, il faut avoir au moins 18 ans, être domicilié ou résider en France depuis au moins 6 mois et jouir du droit d’éligibilité dans son pays d’origine.
Si un candidat n’est pas français, il doit déclarer au ministère de l’Intérieur son éligibilité qui sera vérifié par l’État d’origine. Si l’inéligibilité du candidat est constatée avant le scrutin, la candidature est écartée. Si c’est après le scrutin, on met fin au mandat.
Entre le 23 avril 2019 et le 3 mai 2019, le dépôt des candidatures a lieu. Le 13 mai 2019, les campagnes électorales ont commencé et se termineront le 25 mai 2019.[1]
1.2 Les élections dans le passé
En 2014, le total d’eurodéputés était de 751. Cela changera en 2019 à cause du Brexit, le nombre au total sera donc de 705. Une partie de ce total sera geléE pour des futurs pays membres et le reste est distribué à huit autres pays membres qui sont démographiquement sous-représentés. C’est pour cela que la France a droit à 79 eurodéputés.
Lors des dernières élections, la date butoir pour s’inscrire sur les listes électorales était le 31 décembre de l’année précédente. Cette année, le processus est prolongé jusqu’au 31 mars 2019.
Un autre changement est la nouvelle règle de non-cumul. On ne peut plus être membre d’un gouvernement national ou d’un parlement national et député européen en même temps. Il ne faut pas être agent actif d’une autre institution européenne non plus. Mais si on occupe un poste local comme conseiller municipal, départemental ou régional, on peut le conserver.[2][3]
1.3 Le rôle du Parlement européen
Le Parlement européen a un pouvoir législatif et un pouvoir exécutif.
Le pouvoir législatif est exécuté dans le processus de prises de décision dans l’Union européenne. Dans le processus des lois, les députés doivent amender et voter le texte présenté par la Commission européenne. Ici, le Parlement est compétent dans vingt domaines, dont les affaires étrangères, l’emploi, l’environnement ou encore l’agriculture. En outre, les députés négocient avec le Conseil pour établir le budget annuel de l’Union européenne.
Les devoirs des députés sont d’élaborer des rapports et de faire des propositions législatives. De plus, ils doivent mener les négociations avec le Conseil de l’Union européenne et organiser des auditions d’experts. Ce travail est divisé en vingt commissions permanentes spécialisées pour mieux partager les tâches.
D’autres pouvoirs importants concernent une cinquantaine de domaines, comme le droit de la concurrence. Ils ont aussi un veto dans 16 domaines, par exemple dans le domaine des traités internationaux.
Le pouvoir exécutif est personnifié par le président de la Commission européenne qui est à la tête de l’exécutif européen. Le président pour sa part est élu par les députés élus. Dans le processus de cette élection, chaque parti politique européen doit choisir un candidat « tête de liste ». À la fin, le candidat en tête du parti avec la plupart des votes sera « prioritaire pour briguer l’assentiment des eurodéputés ».[4]
1.4 Le mode d’emploi
Le 26 mai 2019, les Français iront voter pour leurs représentants dans le parlement européen. Le nouveau parlement sera élu par un scrutin universel direct à un tour. Cela veut dire qu’à la place d’avoir huit circonscriptions régionales, il y a une circonscription unique maintenant. Pour qu’une liste puisse entrer au parlement, il faut passer la barre des 5 % des suffrages exprimés. S’ils y parviennent, le parti obtient un nombre de sièges proportionnel à son nombre de voix.
De plus, depuis 2004, il doit y avoir sur les listes autant de femmes que d’hommes.[5][6]
2. Les partis en France
2.1 Courte présentation
Chaque grand parti a publié une liste avec ses candidats d’entre elle chacune est conduite par un chef. Voici la liste des principaux partis avec leur chef.
La République en marche, mené par Nathalie Loiseau, l`ex-ministre des Affaires européennes.
Le Rassemblement national (ex-Front national), mené par Jordan Bardella.
Les Républicains, mené par François-Xavier Bellamy.
L’UDI, mené par Jean-Christophe Legare.
La France insoumise, mené par Manon Aubry.
Europe écologie-Les Verts, mené par Yannick Jadot.
Le Parti socialiste, mené par Raphael Glucksmann.
Lutte ouvrière, mené par Nathalie Artaud.[7]
D’après les derniers sondages par Harris interactive et Epoke pour « Le Figaro », TF1 et RTL les 5 et 6 avril 2019, LREM reste en tête face à la concurrence (23%), suivit par le RN (21%). Ce classement n’a pas changé depuis les premiers sondages. Même le lancement des campagnes des autres partis ou le dernier débat télévisé n’ont eu presque aucune influence sur les résultats du LREM et du RN. Il semble bien qu’ils vont rester en tête jusqu’à la fin.
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