Les Causes Du Déficit

t moins compétitifs que leurs concurrents, notamment japonais et sud coréens en termes de prix, ou allemands en termes de notoriété.

Quant à nos tentatives dans le segment des 4/4, elles demeurent très concurrencées par les produits japonais et sud coréens, qui ne souffrent pas d’un déficit de marque comme P.S.A. ou Renault, qui ne sont pas ou pas encore des références dans ces segments.

Donc, il serait peut être bon de s’interroger sur les choix de spécialisation de branche et de secteurs, afin de pouvoir rivaliser de meilleure manière avec nos principaux concurrents et rivaux.

A côté de ces 2 principales raisons, nous pouvons également citées :

- La hausse du prix des produits et métaux non ferreux, issue de l’augmentation du cours des matières 1° industrielles,

- La très forte concurrence des produits électroniques grand public asiatiques.

(Source : www.netiris.fr)

2) Les perspectives.

Alors qu’au début 2008, la parité euro/dollar était de 1,5 (1,5 $ pour obtenir 1€), celle-ci est aujourd’hui de 1,3.

La différence est certes faible, mais les exportations, dont celles de la France, vont couter moins chères aux autres pays, tandis que nous devrons payer plus cher nos importations libellées en $, ce qui devrait faire baisser leur volume.

Si, comme le dit A.M. Idrac, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, les exportations devraient stagner en 2009, les importations devraient par contre baisser, par l’effet d’une baisse de la demande des entreprises et consommateurs nationaux, tant en produits étrangers que français, eux aussi facteurs de déficit dans la mesure où il faut importer des matières 1° pour les fabriquer.

La situation des P.M.E. françaises

Par comparaison avec le tissu industriel allemand (Rapport Carayon, 2006), notre situation n’est pas favorable.

C’est pourquoi le gouvernement a décidé de mettre en œuvre plusieurs mesures destinées à améliorer le sort de nos P.M.E. à l’international, dont les suivantes :

- Renforcement des instruments de soutien des entreprises à l’export, par la pratique du portage, (aide fournie par les grands groupes aux P.M.E. notamment en logistique, communication...)[/size]

- Informations et conseils aux P.M.E. sur les marchés étrangers convoités, par l’étude, notamment en Chine qui représente un fantastique marché pour les occidentaux, des comportements locaux (Formalités douanières, habitudes de consommation et de négociation, dangers de la contrefaçon...)

- dont le pourtour méditerranéen, avant de se lancer dans le « grand large », en Indonésie, Vietnam ou Ukraine et pays du Golfe.

Pour ces différentes mesures, nous devrions pouvoir compter sur des groupes tels que Total ou encore Carrefour, ainsi que sur les différentes antennes de la Chambre de Commerce et d’Industrie établies à l’étranger, dont la Chine.

En conclusion

la situation du commerce extérieur français n’est pas à l’heure actuelle particulièrement satisfaisante, mais une profonde réflexion sur nos priorités industrielles ainsi qu’un effort gouvernemental pour les P.M.E. devraient, à l’horizon 2010/2011, porter ses fruit et entrainer une amélioration sensible