Les Rites D'Intéraction
Mémoires Gratuits : Les Rites D'Intéraction. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireserprétation des codes qui se jouent dans la rencontre doit être présente pour chacun des participants.
Responsabilité dans le fait qu’autrui perd la face
* l’offense involontaire (faux pas, gaffe), on n’a pas mesuré correctement les conséquences de nos actes
* l’offense volontaire et intentionnelle
* les offenses fortuites, pas forcément désirées mais prévisibles.
1/ les principaux types de figuration
* l’évitement, il peut être direct, on évite la rencontre, ou indirect, on évite certains sujets, on met en œuvre des systèmes de protection du moi visant à nous faire « garder la face ».
* la réparation, elle passe par la reconnaissance du fait qu’un événement peut être considéré comme un incident. On s’efforce ensuite d’en réparer les effets. Il faut rééquilibrée la situation, il s’agit de « rétablir (...) un état rituel satisfaisant » (pg21).la face peut ainsi être considérée comme un objet sacré, l’ordre expressif nécessaire à la préservation de cet objet sacré est un ordre rituel. Pour Goffman, le retour à l’équilibre, c’est l’échange. Il est une « unité concrète fondamentale de l’activité sociale » (pg21).
2/ la figuration comme moyen d’agression
Dans cette perspective, la présence d’un public est presque nécessaire (pour compter les points…). La figuration comme moyen d’agression, consiste à faire émerger des événements qui jouent en notre faveur et jouent en défaveur de l’autre. On démontre en fait qu’on est meilleur inter actant que l’autre.
3/ comment choisir le type de figuration qui convient ?
Quand quelqu’un « perd la face » et cherche cependant à rétablir la situation, il peut opter pour un type de figuration en décalage avec celui attendu par les autres. L’indécision est également problématique en ce sens qu’elle crée un espace d’incompréhension d’attente de la part des autres.
4/ la coopération en matière de figuration
Lorsque quelqu’un, au cours d’une rencontre, perd la face, et lorsque cette personne ne parvient pas à faire les efforts nécessaires au rééquilibrage, les autres optent pour des stratégies compensatoires. La nécessité de mettre en œuvre des stratégies visant à préserver son moi, à « garder la face » pousse les inter actants à coopérer dans les cas où l’équilibre ne se rétablit pas.
Le tact en matière de figuration s’appuie sur un langage allusif, ambigu. Cette manière de faire permet d’envoyer un certain nombre de signe permettant de comprendre qu’il y a un risque, risque de « perdre la face ». Une autre forme de coopération tacite, consiste en l’abandon réciproque.
L’interaction sociale repose sur la manière dont la personne est capable de faire figuration et de permettre à l’autre d’en faire autant.
5/ les rôles rituels du moi.
Dans la figuration, deux rôles du moi sont en jeu. Il est « image » qui est présentée dans le jeu et « joueur » à la fois.
6/ l’interaction verbale
Elle est la situation extrême de mise en œuvre d’un certain nombre de facteurs rituels. Elle suppose le choix ou l’acceptation d’un lieu, d’un moment de l’échange, d’un thème, et de la reconnaissance de la position des différents inter actants. Goffman parle d’une entrée officielle en conversation : « Lorsque des personnes effectuent cette ratification réciproque, on peut dire qu’elles sont en conversation ; autrement dit, elles se déclarent officiellement ouvertes les unes aux autres en vue d’une communication orale et garantissant conjointement le maintien d’un flux de paroles ». (pg 33).
La fin d’un échange est marquée par l’expression ritualisée de la satisfaction de tous les inter actants.
Déterminer sa conduite, choisir un type de figuration signifie avoir considéré « la signification symbolique potentielle de ses actes » et l’avoir confronté « aux diverses images de soi qui se projettent dans la conversation » (pg 36).
Les codes rituels formalisent, cadrent la prise de risque inhérente à chaque situation d’interaction.
7/ la face et les relations sociales
la relation sociale se met en place dès le
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