Mathis

art.

« Homme à l’allure précieuse, originale et recherchée, et au langage choisi »

Etat d’esprit

Baudelaire renchérit dans un chapitre du Peintre de la vie moderne, publié en 1863 : « Le dandysme n’est (…) pas, comme beaucoup paraissent le croire, un goût immodéré de la toilette et de l’élégance matérielle. Ces choses ne sont pour le parfait dandy qu’un symbole de la supériorité aristocratique de son esprit. »

Le dandysme passe aussi par un besoin ardant de se faire une originalité, un style, extériorisé par ses vêtements et ses manies. Cela passe par le plaisir d’étonner et d’une satisfaction orgueilleuse de n’être soi même jamais étonner. Egalement par le culte de soi même, et de l’art pour l’art.

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Le dandy est certainement un homme blasé peut être souffrant. Il se veut intouchable et froid.

Le raffinement du dandy témoigne d’un anticonformisme et d’un mépris des conventions sociales. Le dandy se moque de la politique, de l’argent et du travail.

Barbey écrit dans Du dandysme et de George Brummell, publié en 1845 : « Les esprits qui ne voient les choses que par leur plus petit côté, ont imaginé que le dandysme était surtout l’art de la mise (…) c’est cela aussi ; mais c’est bien davantage. Le dandysme est toute une manière d’être (…). »

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Le sentier coûteux du dandysme.

Le dandysme réunit trois « aptitudes », l’immoralisme sexuel, la participation au monde aristocratique, l’utilisation des Arts et de la mode.

Certain dandy sont devenus de grands dépensiers de tels que leur dépensent provoqua un grand sujet de débat de société partagé entre l’admiration et le scandale. Le sujet est tel qu’il fut étudié dans « L’entracte » du janvier 1839, en dévoilant le budget annuel d’un dandy à 94 500 francs. Le budget est consacré à la location d’un appartement dans un quartier à la mode, dans les bijoux (boutons de manchettes, montres...) dans les vêtements et costumes, et tout autres accessoires tels que des parfums, cannes, cravaches …

Beaucoup se retrouve ruinés mais qu’importe « Le dandy est celui qui affirme la liberté de dépenser sans qu’aucun rang ni titre ni même aucune fortune personnelle ne l’y autorise. C’est ce qui différencie le dandy du parvenu qui, par son luxe, fait valoir sa richesse et sa puissance financière. »

Tous les dandys ne sont pas tous aussi dépensiers. On retrouve dans cette consommation l’idée du dandy, celle de ne pas « s’abaisser » à travailler.

Le dandy participe en faite, sans le vouloir, au changement de la société malgré sa marginalité. Il soutient sans le vouloir le nouvel édifice social. L’espace social du luxe et du matérialisme.

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De la littérature.

Le dandysme est aussi et surtout un grand courant intellectuel, philosophique et artistique du XIX°siècle. Le dandysme touche alors tous les arts tels que la littérature (Baudelaire), la poésie la peinture, le théâtre etc. L’esprit dandy est associé directement au romantisme, par sa marginalité et son insolence.

Un coté sombre et mystérieux chez le dandy

« Une chose qui reflète les rayons de la lumière » 1834 Sort or Resartus.

Certaines personnes présentent le dandysme comme une secte superstitieuse centrée sur l’adoration de soi même. On peut reprocher à ses adeptes de n’être que des objets visuels.

« Une hérésie de la vie élégante » Balzac

Certaines personnes interprètent le dandysme comme un dandysme aristocratique, jusqu'à faire de Satan le dandy par excellence et jusqu’à ne vouloir plus « parler au peuple que pour le bafouer ».

Jules Barbey D’aurevilly.

Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889) est un écrivain français. Il vécut par l’héritage de son riche oncle et se perfectionne dans l’art de la toilette et soigne son image dans toute son élégance tel un vrai dandy.

Il commençât a fréquenter des salons « dandy » comme le salon de la marquise Armande.