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Noussone

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ès relative ; il s’agit d’un moment dans l’après midi mais les données restent vagues. C. Des personnages aisément identifiablesLes personnages apparaissent au fur et à mesure :Roland : premier personnage à faire son apparition; défini par son patronyme " Roland ", son prénom " Gérôme ", son âge avancé, sa situation sociale de chef de famille : " le père " et l’activité qui le lie très près au milieu où il se trouve (cf. tournure restrictive) : " je ne pense plus qu’au poisson " ; enfin, on observe une tension qui l’oppose aux autres personnages ; en effet il est fait mention de son état " furieux ", adjectif qui dit l’intensité de son irritation, et de la réaction vive des autres personnages comme le prouvent l’exclamation de Mme Roland ou la phrase négative de Jean.Mme Roland : elle fait l’objet de beaucoup moins de précisions ; son identité est plus floue. Une forme de propension au rêve et au sentimentalisme est suggérée par ses attitudes : elle " regardait d’un air attendri le large horizon de falaises et de mer. "Mme Rosémilly : c’est le personnage le moins défini, réduit à son identité et à sa position dans l’espace.Pierre et Jean : leur présentation insiste sur leur similitude : " en même temps ", leur lien de parenté : " fils " et leur position dans l’espace : " bâbord " et " tribord ". II - Une ouverture dynamique A. Une entrée en matière in medias res : le roman commence par la restitution d’une parole vivante en train de se tenir : " Zut "; le lecteur entre de plain pied dans le roman sans savoir à qui il a affaire; cette entrée en matière est d’autant plus déconcertante (surtout pour le lecteur du siècle dernier) que l’exclamation est familière. On a droit d'y voir une forme de provocation. B. La présence du dialogue : elle met le lecteur en position d’auditeur, rend l’exposition dynamique et inscrit le récit dans le réel ; elle exhibe la technique naturaliste : restitution d’une atmosphère avec naturel comme en témoigne le " zut " initial ou l’interjection " Eh bien ". C. La variation des modalités d’écriture : le dialogue alterne avec le récit ce qui contribue à " accrocher " le lecteur. D. L’expression du changement : le réveil de Mme Roland causé par l’exclamation initiale marque un changement, rendu par l’utilisation du passé simple notamment : " réveilla ". III - Des indices qui contiennent en germe l’intrigue à suivre : A. Mme Roland, un personnage qui s’oppose, par sa propension à la rêverie, à la trivialité de son mari ; indices de la dysharmonie du couple. B. " L’air mortel " : signes avant-coureurs de la tragédie à venir ? C. L’opposition entre Pierre et Jean : la dualité est suggérée à partir de leur position complètement opposée dans le bateau " bâbord " et " tribord " ; de plus l’utilisation de l’adjectif numéral " deux " et de l’adjectif qualificatif " autre " peut être interprétée en ce sens. D. L’attirance de Jean pour Mme Rosémilly :

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