Perrault

ien et des modernes. Les académiciens le soutiennent, Boileau s'indigne et Racine le tourne au ridicule.

1691 : début de la publication des contes en verres et en prose (Grisélidis, souhaits ridicules, peau d'âne, contes de la mère d'Oye, contes du temps passé.)

le genre des contes de fées est à la mode dans le salon mondains, c'est contes ne seront pas critiqués par les classique puisque signé du nom de son fils Pierre Perrault d'Armancourd

1699 : début de la rédaction des « mémoires de ma vie »

1700 : réconciliation avec Boileau

1703 : meurt à paris à 75 ans

1862 : les contes de Perrault sont publiés avec les dessins de Gustave Doré

son inspirationpour les contes

il puise son inspiration dans les contes populaires transmis oralement (on parle de tradition orale) essentiellement par les femmes, nourrit en parti de l'imaginaire médiévale légendaire.

Tout en puisant dans un répertoire connu, la trame de son récit, il imprime sa marque propre par le styles simple, naïf, par la douceur et par le fait qu'ils soient écrits en prose. Les contes corresponde à l'image que les modernes se font de la langue française, s'opposant ainsi aux ancien.

Chez Perraut, la famille est le « creuset » de toutes le haine, indifférences, envie, jalousie. L'amour y est mal géré.

On peut lire les contes comme un questionnement de l'enfant dans le cercle familiale. Dans certains de ces contes, il fournit à l'enfant un scénario de gagneur : au début le héros défavorisé par sa taille « petit poucet », son apparence physique « Riquet à la houppe », par son âge (c'est souvent le cadet de la famille), va affronter toutes les épreuves et viendra à bout du plus puissant que lui.

Il puise aussi son inspiration dans le contraste pauvreté/richesse de l'époque.

Ses contes ont un double objectif : amuser et instruire ; ainsi une morale en vers est exprimé à la fin de chaque conte. Il est important pour lui de rendre la parole vivante, d'où le choix des mots.

Château/masure : écart entre l’extrême richesse et l’extrême pauvreté (chat beauté, belle aux bois dormant, barbe bleu)

Chambre : lieu du secret, de la révélation (barbe bleu, la belle aux bois dormants, peau d'âne, le petit chaperon rouge)

Foret : représente la par obscure de « moi », celle des désire et de angoisses (petit chaperon rouge, petit Poucet, belle aux bois dormant, les fées, Riquet à le houppe)

fontaine : lieu de rencontres inattendues, de l'apparition des fées (les fées, peau d'âne)

Perrault consacre ainsi le genre littéraire des contes de fées fait pour être lu le soir à la veillée.

la légende dit qu'il prit pour model le château d'Ussé à l'ouest de Tours (sud ouest de paris) pour le conte de « la belle au bois dormant » dont la première version écrite datte de bocasse.

L'orientation pédagogique de Perrault est tardive, elle semble être déclenché par une polémique avec Boileau au sujet de l'art moral et des femmes. Perrault écrit « griselidis » en 1691 pour protester contre « la matrone d'Ephèse » de la Fontaine et pour célébrer la fidélité et la patience dont les femmes sont capables. Cette nouvelle est suivie de 2 autres, également en vers, « les souhaits ridicules » et « peau d'âne ». puis ils sont publiés dans « contes de ma mère l'Oye » qui signifie à l'époque « conte de bonnes femmes »

pour « barbe bleue » il s'est inspirer de Gil de Rais. Né en 1404, il était seigneur de Bretagne