Présentation économique afrique du sud
Dissertation : Présentation économique afrique du sud. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar c.berthe • 8 Mars 2016 • Dissertation • 4 145 Mots (17 Pages) • 1 136 Vues
Présentation de l’économie de l’Afrique du sud
L’Afrique de sud dit « nation arc-en-ciel » surnommé par Desmond Tutu est un pays vaste de 1.2 millions de km2, peuplés de plus de 50 millions d’habitants.sa population est constitué de multiple ethnies .son président se nome Jacob Zuma il est issu du partie à l’origine de la lutte contre l’apartheid l’ANC (congrès nationale africain). Sa capitale est Pretoria et sa monnaie est le rand 1 euro=10.55 rand en 2012.elle a un IDH de 0.658(2013) le premier d’Afrique. Puissance dominante de l’Afrique à l’époque de l’apartheid, elle reste hégémonique dans les domaines économiques, militaire et politique .Mais cette bonne santé économique cache des inégalités profondes car un bon nombre de réformes doivent encore être menées, la croissance reste encore insuffisante, et ils existent encore bon nombre d’inégalités comme la violence, les tensions raciales etc. …
Membre du club des BRIC(S) AM depuis 2011, l’Afrique du Sud a-t-elle pour autant la stature d’une puissance émergente? Comment le pays va-t-il pouvoir faire face aux nouveaux défis d’insertion à l’économie mondiale, en s’accommodant des changements démographiques comme de sa dépendance aux exportations de matières premières ?
- I – Afrique du Sud : 10 ans après l’apartheid
A) Histoire en Bref
Ancienne colonie portugaise puis néerlandaise, le territoire tombe sous la coupe des Britanniques au début du XIX° siècle. Les Boers, qu’on nommera par la suite Afrikaners, prennent néanmoins le contrôle politique du pays au début du XX° siècle, après s’être unifiés autour d’une idéologie nationaliste qui donnera, dans les années 1940, naissance à l’Apartheid qui entérine légalement la séparation politique, géographique et économique des différentes ethnies cohabitant dans le pays. Ces mesures conduisent, en 1960, à l’interdiction de l’ANC, parti politique Bantou fondé en 1912 et prônant une plus importante participation de la population noire aux affaires du pays. L’année suivante, la rupture des liens institutionnels avec la Grande Bretagne isole un peu plus l’Afrique du Sud sur la scène internationale. L’emprisonnement des leaders de l’ANC, parmi lesquels figure Nelson Mandela, contribue à la hausse des contestations durant les années 1960 à 1980, aboutissant au blocage politique du pays dans lequel la politique d’Apartheid se veut toujours plus virulente.
A partir de 1984, certaines mesures de l’Apartheid sont abrogées, tandis que le gouvernement Afrikaner instaure un régime tri-caméral dans lequel indiens et métis sont représentés. La contestation ne faiblit cependant pas, et l’ANC ainsi que les autres mouvements de l’opposition sont légalisés en 1990, année de libération de Nelson Mandela, qui accèdera à la présidence en 1994 au terme des premières élections multiraciales. Le parti, en dépit de plusieurs changements de leader, s’est depuis lors maintenu au pouvoir, et même renforcé. Jacob Zuma, membre de l’aile gauche du parti, préside le pays depuis 2009. Sa politique d’ouverture aux partis minoritaires lui confère une forte aura, aussi bien en Afrique du Sud qu’ailleurs.
B) L’Afrique du Sud, une démocratie au bilan contrasté
L’Afrique du Sud, connue comme la nation arc-en-ciel, abrite aujourd’hui en son sein 50 millions d’habitants issus de communautés variées. Près de 80% de la population est noire, appartenant à différentes ethnies dont les plus représentées sont les Xhosas et les Zoulous. On compte par ailleurs 8% de blancs, majoritairement issus de la colonisation néerlandaise (Afrikaners : 60%) ou britannique. On y dénombre onze langues officielles, parmi lesquelles l’Anglais, l’Afrikaner, ainsi que 9 langues africaines. L’émergence d’une classe moyenne issue des populations noires, résultat de politiques de discrimination positive comme à une meilleure éducation des populations, est aujourd’hui perçue à l’étranger comme une réussite. Elle compte désormais près de 4 millions d’habitants, soit quasiment autant que la communauté blanche. Cette dernière, en revanche, tend à se réduire (-20% depuis 1994), fuyant les mesures de discrimination positive comme les problèmes de criminalité.
A l’instar du Brésil, le pays est aujourd’hui considéré comme l’un des plus dangereux au monde. Le taux de violence sexuelle y est le plus élevé de la planète, et on dénombre chaque année plus de 20 000 homicides (pour 755 en France en 2009 par exemple). Cette insécurité persistante renforce les clivages existants. A l’inverse, les populations noires les plus pauvres sont entassées dans des bidonvilles (townships), le plus tristement célèbre étant celui de Soweto, qui compte plus de 4 millions d’habitants sur une centaine de kilomètres carrés. Aux conditions de vie misérables des habitants s’ajoutent les problèmes de l’hygiène et de l’insécurité : l’Afrique du Sud est l’une des nations les plus durement touchées par le SIDA, totalisant chaque année entre 300 000 et 400 000 décès.
II) La première économie du continent africain (PIB par habitant) et un pays émergent
- Situation économique
Elle est la 39 Emme puissance mondiale, elle est membre du G20.Son PIB est le deuxième plus important d’Afrique avec plus de 350 milliards de dollars en 2013 derrière le Nigéria, ce qui la rapproche de la moyenne des pays européens. Son PIB par habitant est le plus élevé d’Afrique (11 500 $ en 2013). Le pays affiche un taux de croissance annuel entre 2 et 5 % depuis plus de dix ans à l’exception de 2010 ou il a reculé. Son taux d’inflation est de 6.3% en 2014 le secteur tertiaire constitue 65 %de son économie. Les secteurs bancaire et financier ont profité de l'intensité des échanges en or et en diamants. Dans les grandes villes sud-africaines comme Le Cap ou Johannesburg, on trouve donc des CBD (Central Business District) semblables à ceux des villes du Nord, mais qui ne connaissent pas une intense activité de construction de nouveaux gratte-ciels, à la différence de ceux des villes des pays émergents asiatiques. L'émergence du secteur financier s'est en effet effectuée dès les années 1980 en Afrique du Sud. Le pays développe également le secteur touristique, grâce à ses importantes beautés naturelles et à son grand nombre de parcs naturels, comme le parc Kruger. Un « Las Vegas » sud-africain, Sun City, a même été développé. La Coupe du monde de football 2010, accompagnée d'une importante campagne de communication, a permis d'attirer plus d'un million de visiteurs supplémentaires en un mois et de créer 130 000 emplois. la diversité de la faune et de la flore, l’immensité des paysages et l’histoire du pays sont autant d’attraits pour le tourisme, qui représente à lui seul 5% du PIB. Chaque année, plus de 25 millions d’étrangers transitent par les dix aéroports internationaux du pays. En outre, le développement d’un réseau bancaire efficace a permis au pays de s’imposer comme l’une des places financières majeures de la région. Elle a aussi la bourse celle de Johannesburg qui est la seule bourse de valeur qui compte en Afrique. Johannesburg est d’ailleurs l’une des seules villes-monde d’Afrique. Toutes fois La richesse de l’Afrique du Sud se base au départ sur ses ressources minière (or, diamants, gaz naturel, fer, charbon, etc.)1èr producteur d’or , de maganais ,de chrome mais aussi de platine du monde il représente 8 à 10 % du PIB sud africain et représente 60 % des exportations. Mais le pays a su développer une industrie diversifiée et maîtrise les hautes technologies, une industrie basée essentiellement sur le secteur minier .Aussi de grandes régions industrielles se sont donc implantées dans les zones même d'extraction, où se sont développées des villes importantes. C'est le cas de Johannesburg, dont la zone minière se trouve dans l'espace urbain lui-même. Certaines villes vivent uniquement de cette activité industrielle liée aux mines, comme Rustenburg par exemple. Autour du port de Durban a émergé une vaste zone industrielle portuaire. Elle est la première puissance industrielle d'Afrique. Le panorama industriel du pays est cependant de plus en plus diversifié .l’industrie emploi 24.3% de la population. Toutefois, les produits bruts représentent encore 60 % des exportations de l’Afrique du Sud tandis qu’elle importe 60 % de produits manufacturés. Enfin, si elle conserve des activités agricoles, il s’agit de cultures à hauts rendements et le secteur est bien intégré au système agroalimentaire. L’agriculture est l’un des atouts majeurs du pays, premier grenier agricole de l’Afrique et sixième producteur mondial de vin. L’Afrique du Sud s’auto suffit et est le sixième exportateur net de produits alimentaires. Fruit, laine ou sucre, le pays se place dans les premiers exportateurs de nombreuses denrées agricoles. Ce secteur emploi 4.6% de la population active. Malgré l’aridité des 89% du territoire.
Cette situation économique favorise 127 entreprises multinationales sud africaines qui produisent 40 % du chiffre d’affaire total de l’Afrique. Par exemple Eskom, quatrième groupe mondial d’électricité, fournit de l’électricité à la moitié du continent, même s’il se heurte à des difficultés (coupures régulières, réseau vieillissant, etc.). De même deux opérateurs de téléphonie mobile sud africains sont en concurrence jusqu’à la lisière du Sahara et c’est au Cap que s’est tenu en 2012 le grand salon professionnel AfricaCom .L’Afrique du Sud est également le berceau de deux chaînes de supermarchés présents dans toute l’Afrique, ShopRite et Score. Une partie de ce que l’Afrique du Sud importe est par ailleurs réexporté sur le continent. L’Afrique du Sud est donc une plaque tournante en Afrique, pour la redistribution de produits manufacturés (Le Cap et Durban sont deux grands ports équipés avec des infrastructures modernes). ?En dehors du continent africain, les firmes sud africaines sont moins présentes, mais pour les capitaux et les marchandises, l’Afrique du Sud est un relais entre l’Afrique et le reste du monde. Autrement dit, dit l’Afrique sud contribue à l’intégration de l’afrique dans la mondialisation. elle est aussi bien intégrée dans la mondialisation financière.
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