Qu'est ce que le développement durable?

étaires fonciers possèdent des centaines d’hectares tandis que les petits paysans ne possèdent qu’un petit lopin de terre. Certains paysans sont même obligés de vendre leurs terres aux grands propriétaires et atteignent alors un niveau de pauvreté extrême. Et à cause de leur pauvre niveau d’éducation relatif à leur pauvreté, ces paysans sont dans l’impossibilité de se renouveler dans de nouvelles filières, en ville.

Nous abordons maintenant la question du respect de l’environnement. Cet aspect du développement durable a été créé après les années 1970 où les chocs pétroliers ont fait prendre conscience aux pays développés que certaines de leurs ressources viendraient à finir. Cette prise de conscience a amené les spécialistes à ajouter le respect de l’environnement au développement durable. Dans de très nombreux cas, les pays en développement économique ne répondent pas à cet aspect du développement durable. Parce que, comme en Chine, l’augmentation de la richesse d’une population entraine une plus forte consommation de produits polluants. Prenons en exemple les voitures, qui représentent une marque de richesse très appréciée lorsque le pouvoir d’achat d’un foyer augmente. Cet exemple est d’autant plus légitime que la Chine a récemment dépassé les Etats-Unis dans le taux de rejets d’émission de CO2. Ainsi, en 2006, la Chine a rejeté 6,2 milliards de tonnes de CO2 contre 5,8 milliards de tonnes aux Etats-Unis. Dans d’autres cas, c’est l’industrialisation de masse du pays qui provoque des effets négatifs sur l’environnement. Comme au Brésil, grand producteur agricole, qui abat chaque jour environ 160 km2 de terres forestières afin de produire plus de terres cultivables.

En conclusion, on peut dire que le développement durable est une conception politique difficile à respecter pour les différents gouvernements, principalement pour les gouvernements de pays en développement économique. Car l’augmentation d’une production nationale demande de nombreux sacrifices et il est souvent impossible aux pays d’allier la justice sociale et le respect de l’environnement à la croissance économique. Des solutions seraient possibles. Comme la redistribution des terres, plus ou moins appliquée au Brésil (qui n’est pas très effective et ne plait pas aux élites financières). Comme aussi les marchés biologiques, qui évitent les produits agressifs pour la planète. La recherche scientifique serait aussi une solution et pourrait, d’ici quelques années, rendre complètement inoffensifs pour l’environnement les produits agressifs tels que les engrais chimiques et les pesticides ; ou encore de trouver des substituts aux énergies polluantes et à ressources limitées comme le pétrole. Cependant ces pays en développement n’ont pas les moyens d’investir dans ce type de recherche pour l’instant et cherchent de solutions à compromis. C’est ainsi que l’on peut dire qu’en politique, « il n’y a pas de bonne solution, juste une moins mauvaise que les autres