Seul Ou Au Milieu Des Autres?

logique à deux reprises et indique l’opposition de Baudelaire afin d’expliquer son point de vue face à la thèse du gazetier.

Justement, parlons de la vigueur dont fait preuve Baudelaire pour défendre son point de vue. Pour défendre son point de vue, il fait part de son savoir à propos de grands auteurs comme La Bruyère moraliste français ou encore Blaise Pascal lui aussi moraliste français mais aussi philosophe. Deux arguments d’autorités sont donc employés par Baudelaire comme « Ce grand malheur de ne pouvoir être seul !... » dit par La Bruyère ainsi que « Presque tous nos malheurs nous viennent de n’avoir pas su rester dans notre chambre » dit par « un autre sage » soit Pascal. Ces deux arguments soutiennent que la solitude est bonne pour l’homme, contrairement à ce que dit le gazetier.

Baudelaire rejette aussi toute loi qui l’empêche de s’ « amuser à [sa] guise ». En effet, il explique à l’aide d’une phrase ayant été dit par le gazetier à laquelle il répond que celui-ci essaie de l’insinuer à propos du partage des jouissances. Il montre la sournoiserie du gazetier à laquelle, lui, résiste.

Il fait part d’un exemple très logique comme celui du « bavard » qui deviendrait « fou furieux » s’il devait aller sur l’île de Robinson. En effet, cet exemple semble tellement évident que Baudelaire semble plus crédible que son adversaire et se met donc en position de force dès la deuxième strophe du poème ; et montre sa vigueur pour défendre son point de vue.

Pour conclure, Charles Baudelaire met en œuvre sa force persuasive grâce aux arguments de son locuteur. En effet, il défend sa thèse en le contredisant sans cesse, comme s’il s’agissait d’un vécu, de lui-même. En position de force, Baudelaire arrive à nous convaincre en utilisant son savoir et la société son siècle.