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Tirade De L'Infidélité - Dom Juan

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ui, c'est l'apparence, champ lexical : « beauté », « j'ai beau », « pour une belle », « le mérite », « aimable », « un beau visage »

La soumission de l'homme est accentuée par « nous charmer », « me ravit », « je cède », « violence », « nous entraîne », «nous oblige » , montrant que les hommes ne peuvent pas résister aux femmes.

On retrouve également le champ lexical de la justice : « droit », « justes prétentions », « dérober », « injustice » : Dom Juan accuse la première femme rencontrée et mariée d'être une voleuse : paradoxe, car ce sont les femmes suivantes qui sont les voleuses

« où la nature nous oblige » montre qu'il obéit aux obligations de la nature et non pas à celles de la société, donc il fait ce qu'il veut.

Il « rend à chacune les hommages et les tributs » car si il ne courtisait pas les belles filles, cela voudrait dire qu'elle ne sont pas dignes. On retrouve le paradoxe

Dom Juan prône donc la liberté et refuse les contraintes sociales des nobles.

« Quoi qu'il en soit » est la transition entre la théorie et la pratique. Il utilise cette expression pour montrer que de toute façon, il ne peut pas faire autrement que d'être infidèle.

Dom Juan montre que c'est le changement qui l'intéresse : « inclinations naissantes »

« si j'en avais dix mille » : il se voit à la tête d'un cheptel de femmes

l 61 à 63, on retrouve une maxime

Dom Juan explique qu'il aime la conquête, que c'est une étape cruciale de sa stratégie et qu'il ressent le plaisir d'avoir conquis : « on goûte une douceur extrême », mais qu'une fois cette conquête finie, il s’ennuie : « tout le beau de la passion est fini »

Il préfère alors les femmes qui résistent « une âme qui a peine à rendre les armes », «à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elles nous oppose », « à vaincre les scrupules »

Tous les « à » : « à réduire », « à combattre », « à forcer », « à vaincre » montrent par ailleurs les étapes de la conquête.

Nous pouvons remarquer que l'on retrouve le champ lexical de la guerre entre la femme et l'homme. Dans cette partie c'est donc l'homme qui domine la femme. Celle-ci peut être comparée à une ville que l'on force, puis que l'on quitte mais que l'on garde par le mariage.

Cette conquête est progressive : « cent hommages », « de jour en jour », « petits progrès », « des transports, des larmes, des soupirs », « a peine à rendre », « pied à pied », « résistances », « doucement »

Nous sommes dans une époque de préciosité, c'est-à-dire que les femmes veulent être considérées comme quelqu'un se sentimentalement aimée et non pas comme un morceau de chair. C'est l'époque de la carte du Tendre, on estime qu'il faut 4 chemins avant de pouvoir se faire aimer par la femme. Dom Juan l'utilise mais la renverse car il fait croire à la femme qu'il l'aime alors que non, elle n'est simplement qu'une victime d'une conquête guerrière.

La femme est vue comme une marionnette « la mener » : il contredit donc sa première partie dans laquelle c'était l'homme qui était soumis.

« Mais lorsqu'on est » marque la conclusion de la partie sur la conquête

Il a « l'ambition des conquérants », il veut donc aller toujours plus haut, et conquérir toute la Terre pour devenir la référence, en quelque sorte. Il applique cette ambition à l'amour.

« Je souhaiterais qu'il y eut d'autres mondes montre effectivement qu'il veut se faire un nom. L'autre monde en question est le monde de Dieu, c'est lui son adversaire à présent, puisque sur la Terre il pense avoir tout conquis.

« de victoire en victoire » mon qu'il n'a jamais échoué lors de ses conquêtes

« Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs » montre qu'il est sûr de lui et que rien ne peut l'arrêter.

Dom Juan a donc plusieurs facettes : - le libertin : terme philosophique qui prône la liberté et refuse les contraintes. Désigne quelqu'un qui ne pense qu'à son plaisir charnel notamment

- le grand Seigneur méchant homme : comme il a de l'argent, il se permet de passer de femme en femme , et il n'est pas sincère avec elles puisqu'il n'y a aucun terme sur les sentiments amoureux dans le texte.

- le noble en révolte, contre la cours : finalement il mène deux combats, l'un avec Dieu, l'autre contre les contraintes

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