Truffaut

gement politique du cinéaste crée une scission entre les anciens amis de la Nouvelle vague, François Truffaut défendant une position modeste, d'accomplir sans hypocrisie son métier pour servir le spectateur seul, plutôt que d’être au service d'une cause qu'il n'a pas acheté. Dans l'affaire Langlois (Henri Langlois est une de fondateur de la cinémathèque française, il a été renvoyé pas le ministre de la culture de l’époque André Malraux qui le remplace par un homme Pierre Barbin que personne ne connait. Toute la profession dont François Truffaut demande sa réintégration par une manifestation), il s'engage dans le Comité de Défense de la Cinémathèque Française.

Après 1968, il enchaîne un ou deux films par an (comme 1968 : La Mariée était en noir, 1969 : L'Enfant sauvage, 1970 : Domicile conjugalLa,1973 Nuit américaine, 1975 : L'Histoire d'Adèle H., 1976 : L'Argent de poche, …) jusqu'à ce qu'on lui découvre une tumeur cérébrale. Il meurt de celle-ci le 21 octobre 1984.

b) La place de Truffaut dans la champ cinématographique se marque au niveau de La Nouvelle Vague mouvement apparu en France vers 1950. Truffaut avec sont film les 400 coups est l'un des réalisateur à donner le coup d'envoi de ce nouveau genre.

L'histoire de La Nouvelle Vague découle d'une relation étroite entre réalisateurs et critiques. En effet, la plus grande partie des figures du groupe, comme François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jaques Rivette, sont issus des Cahiers du cinéma. Ils créent une politique des auteurs et prônent une position critique qui attribue à certains réalisateurs un statut d'auteur, qui donne la sensation de mettre au grand jour le lien interne de l'œuvre du réalisateur. Ils critiquent cela par la mise en scène plutôt que par les sujets et thèmes comme faisaient les critiques traditionnelles de l'époque.

Leur travail aux Cahiers du cinéma leur permet surtout de faire passer leurs idées en termes d'écriture, de réalisation et de production. Ils dénoncent et attaquent ce qu'ils considèrent comme du cinéma académique français où l'on retrouve un jeu théâtral et défendent un cinéma qui a pour eux une forme plus cinématographique. Ce sont le défenseur du cinéma d'auteur.

Ils reconnaissent des cinéastes telle que: A. Hitchcock, J. Renoir, J. Cocteau, I. Bergman, ou encore V. Minnelli et F. Murnau.

C'est le changement de la société et le désir de rompre avec le passé qui amènera La Nouvelle Vague, comme l'indique sont nom. La Nouvelle Vague ne correspond pas à un style particulier dicté pas une école artistique mais bien a un esprit commun qui sera retranscrit de différentes manières selon le réalisateur. C'est toute l'approche du cinéma qui est remise en question, aussi bien le jeu des acteurs que la manière de tourner ou de monter le film. La Nouvelle Vague montre une série de héros jeunes et contemporains, des personnes ordinaires en quête d'indépendance et d'amour qui n'ont pas peur de briser les règles. On remarque aussi l'apparition de nouvelles approches telles que la voix off, l'insertion d'une certaine part d'autobiographie ou même une nouvelle manière de filmer, beaucoup plus lente tout ce passe au rythme de la vie réelle

La Nouvelle Vague est l'instauration d'une ère de réalisme dans le cinéma dont le but est de ne pas tromper le spectateur.

Citation de Tuffaut sur la nouvelle vague :

« Truffaut dans le France-Observateur du 19 oct. 1961 déclare : " La Nouvelle Vague, ce n’est ni un mouvement, ni une école, ni un groupe, c’est une quantité, c’est une appellation collective inventée par la presse pour grouper 50 noms de nouveaux qui ont surgi en deux ans (...). Cette masse de films n’a en commun qu’une somme de refus (concernant les méthodes de tournage).»

2)a) Analyse du langage cinématographique et b) ses thématiques propres :

a)Le cinéma de Truffaut s’organise autour d’une opposition binaire qui opère tout au long des filmes. Cela ce marque dans les différentes manières de filmer ( il utilise des gros plans fixe dans les scène intérieures tant dit qu’a l’extérieur il nous montre des plans mobiles et éloigner). Cette alternance donne aux filmes leurs rythmes puissant qui oscille entre tension de détente. L’aspect nostalgique qu’il fait passer dans se filmes est contraster pas les approches fantasmatique qu’il peut y avoir, ce que Truffaut met en évidence avec une narration fragmenter et elliptique. Cela nous donne l’impression que certaines scènes n’ont aucun rapport avec la question centrale du film et vienne ralentir le récit. Mais on s’aperçoit que ces scène viennes agrémenter le coter fantasmatique et qu’elle forme un groupe cohérent. Certain éléments dans le filmes de Truffaut sont comme des symboles dont il se sert ou qu’il associe certaine chose, comme les escaliers qu’il associe souvent au jambe des femmes (ex dans les 400 coups, quand le père d’Antoine montre les jambes de sa mère dans les escaliers a son fils). C’est donc dans un processus de révélation que Truffaut utilise les répétitions de déplacement ce qui joue un rôle très important dans l’écriture du film (les escaliers font partie de ce processus).

Truffaut étant un des acteurs de cette nouvelle vague revendique un univers personnel. Pour cela il filme ce qu’il connait c’est pour cela que certain de ces filmes on une dimension fortement autobiographique. Il recherche donc de l’authenticité et ce rapproche du documentaire a certain moment. Les acteurs sont choisit pour leur personnalité et leur tempérament plus tôt que par notoriété. Les voix et le langage sont original tout est fait pour se rapprocher de la réalité, il utilise de l’argot, on peut observer qu’il y a des bruits extérieur, des accents étranger ou encore des dictions particulières.

Truffaut utilise aussi des décors naturelles plus tôt que des studios, même chose également pour la lumière qu’il préfère naturelle qu’artificielle, cella aussi donne une atmosphère réaliste a ses filmes.

Ces personnages sont des gens sorti du quotidien, ce ne sont pas des gens qui ne pourrais pas exister (ils regardent la camera, fons des jeux de mots, ou encore des private jokes).

On retrouve aussi de long plans séquences, avec de long conversation, ses filmes sont baser sur un rythme de vie réel.

Truffaut un des grands emblèmes de ce mouvement reprend les caractéristiques de la nouvelle vague avec beaucoup de cœur. Il fait passer ses et celle de la Nouvelle Vague idée a travers ses filmes. C’est donc un cinéma réaliste, parfois autobiographique ce qui accentue encore ce réalisme qu’il voulait démarquer a cette époque.

b) Truffaut a trois thématiques principales qu'il reprend dans tout ses films, à savoir l'enfance, les femmes, et la mort. Ce sont trois thèmes qui marquent sa vie de manière totalement différente, mais ce sont tout trois des sujets qui touchent l'auteur avec la même intensité, ce qu'il va nous faire passer dans ses films.

Les femmes, François Truffaut leurs accorde la première place dans pratiquement tous ses films.

Elle on un grand pouvoir sur le déroulement des films, ce sont elles qui amènent et décident des moments forts, elles peuvent faire basculer tout le film à elles toutes seules, en allant vers le bonheur, la joie... ou vers le malheur, la tristesse et la mort.

Dans Jules et Jim Truffaut nous montre, grâce au personnage de Catherine, qu'une femme peut être loyale et intègre tout en partageant de l'amour avec plusieurs hommes. Assoiffée d'honnêteté intellectuelle, Catherine va se jeter dans la Seine quand son amant lui tient des propos machistes sous prétexte de citer Baudelaire. Son caractère de feu représente l'insoumission, la liberté. Catherine a envie de tout voir, tout essayer pour en tirer des leçons et en ressortir plus sage.

Dans cette citation de Truffaut, nous révèle une profonde aversion pour des scènes d'amour : « C'est quelque chose d'un peu pénible à faire, mais il faut le faire. Il faut qu'elles soient sacrées sans être ridicules. On ne peut pas faire d'ellipses, parce que je trouve que ce sont des moments importants. » Il Il s'en sort par des plans en ombres chinoises, les amants se touchent le visage du bout des doigts, comme des aveugles. On retrouve une scène de ce genre dans Jules et Jim.

La mort et le culte des morts occupent une place importante dans la vie et l'œuvre de Truffaut. Beaucoup de ses films parlent du thème de la mort, mais il n'est jamais pris de manière tragique.

Truffaut dit aussi que sa vie est marquée par la sensation de la brièveté de notre passage sur terre. Dans Les 400