Le devoir et le bonheur

Le devoir et le bonheur

Devoir :

Sens commun : il faut faire son devoir , il faut obéir

Sens philo : on peut s’opposer au devoir librement

Le devoir est une obligation, c’est à dire une limite que se fixe un sujet libre et conscient.

Le bonheur :

Le sens commun : être heureux c’est avoir accompli tous ses désirs

Sens philo : philosophes disent que le bonheur est incertain, il semble absurde d’en faire un but car le bonheur est un idéal auquel on tend t’ou en ayant conscience qu’il n’est jamais garanti

Définition du bonheur : le bonheur est un état d’intensité et de satisfaction durable, il s’oppose au plaisir, nous cherchons à atteindre le bonheur par nos actions et selon l’idée personnelle que nous nous en faisons

Sujet : Qu’attendons nous pour être heureux ?

Présupposés :

 Nous ne sommes pas encore heureux                                                                                                  Le verbe attendre : dimension temporel , signifie que le bonheur est à venir , à créer , à construire, dimension logique : quels sont les moyens qui me permettraient d’atteindre ce but

Le bonheur est l’objectif de tous

Le bonheur est à atteindre ? Ou bien est-il déjà la mais imperceptible ?

Le bonheur semble difficile d’accès ou difficile à reconnaître

En tout ca ce sujet pose la question de la quête , sa recherche n’est t-elle pas une illusion ou un obstacle au bonheur

Enjeux :

Bonheur directement lié à la liberté et à la conscience, notamment à la conscience de la mort

Le bonheur est-il une conquête ? Est-il de l’ordre de l’acquis ou bien de l’ordre du donné ?

Attendre le bonheur est-ce être passif ou est-ce un projet que nous nous fixons ?

L’homme est t-il capable d’atteindre le bonheur ?

Problème : le bonheur dépend t-il seulement de nous ?

Problème du cours : le devoir est t-il un obstacle au bonheur ?

I) OUI : LE DEVOIR EST BIEN UN OBSTACLE AU  BONHEUR

a) la fin raisonnable de l’homme s’oppose à sa fin naturel

sens commun de la morale s’oppose au bonheur : le devoir est plutôt du coté du sacrifice de mes désirs , plaisirs. Le devoir semble m’empêcher d’atteindre mon bonheur personnel. Kant : le devoir et le bonheur sont radicalement incompatibles, il oppose la fin , le but de l’être sensible et la fin de l’être raisonnable. Clairement le devoir et le bonheur ne vont pas dans la même direction. Le devoir ne peut pas mener au bonheur, il est une contrainte de ma nature, de mes penchants sensibles et naturels.

Cependant le devoir n’est pas qu’une contrainte il est surtout une obligation, le sujet moral veut obéir librement à une loi morale. La difficulté est que si le devoir est un frein à mes satisfactions personnelles, esct-ce seulement ca le bonheur ?

b) le devoir ne peux pas être un moyen pour atteindre une fin à savoir le bonheur ?

problème : si le devoir n’est qu’un moyen, un outil en vue d’une fin qui lui est supérieure, alors le devoir n’est plus visé pour lui même et par conséquent il n’est plus morale. Pour Kant, le devoir ne doit pas être fait pour autre chose que lui même, tant mieux si quand on fait notre devoir ca nous rend heureux, mais le bonheur est insuffisant, c’est à dire qu’il n’est pas un critère. Être morale c’est agir par devoir, indépendamment de nos désirs, intérêts personnels , par pur respect de la loi morale

Exemple : si un boulanger rend la monnaie en espérant que le client reviendra alors le boulanger ne fait pas son devoir mais il est motivé par un intérêt une mauvaise attention.

Autre exemple : le médecin qui soigne un passant sans nécessairement vouloir qu’il revienne, la le médecin voudra qu’il revienne.

La morale de Kant est abstraite, rigoureuse , rigide, générale. Kant fixe l’impératif catégorique : l’obligation morale. Enfet l’homme doit être raissonable car c’est aussi un être de chair avec des sensations, pour lui la morale est inconditionnel : s’applique pour tous et en toute circonstance. Pour lui c’est une autorité qui commande toutes les volontés, et donc ce qui fait la valeur morale du devoir c’est cette capacité à dépasser notre subjectivité. Et donc on comprend pourquoi la morale s’oppose au bonheur

«  le bonheur est un idéal non de la raison mais de l’imagination »

le bonheur n’est t-il alors une chimère , une illusion ?

imagination reconstruit le réel, elle est intraséquement lié au désir

On ne sait pas spécifiquement ce qui nous rend heureux, cela ne siginifie pas que le bonheur n’existe pas mais en tout cas le concept de bonheur n’est pas clair, et donc, il est absurde d’essayer d’y parvenir.

Le bonheur ne peux pas fair el’objet d’un calcul d’un programme car il est indéterminé , vague , variable selon les hommes. Au contraire de la morale le bonheur est une dispositon interne, subjective et chacun en a une interprétation on ne peux pas l’universalisé. Le bonheur est l’horizon du désir et non de la raison, le bonheur révèle une contradiction proprement humaine.